Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël.
Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.
Le Hezbollah a revendiqué sa dixième frappe de la journée "en riposte aux attaques israéliennes contre les villages du Sud" et dit avoir visé avec "un escadron de drones explosifs le siège de la Division 91 à Ayelet".
De son côté, l'armée israélienne, citée dans le Haaretz, a indiqué que des drones avaient été envoyés depuis le Liban et que "certains se sont écrasés en Israël", sans faire de victimes.
L'armée israélienne a indiqué pour sa part avoir mené une « frappe précise » sur l'école.
Celle-ci a visé « des terroristes qui opéraient à l'intérieur d'un centre de commandement et de contrôle du Hamas (...) situé dans un complexe qui servait auparavant d'école », a-t-elle dit dans un communiqué.
La Défense civile dans la bande de Gaza a déclaré qu'au moins trois personnes avaient péri dans une nouvelle frappe aérienne israélienne contre une école servant d'abri à des personnes déplacées.
« Trois martyrs et plus de 20 blessés ont été récupérés après qu'un avion de guerre israélien a tiré deux missiles sur une salle de prière et une classe de l'école Amr Ibn al-Aas, où des déplacés s'étaient réfugiés dans le quartier de cheikh Radwan, dans le nord de Gaza-ville », a déclaré à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile. Une foule s'est rassemblée samedi devant le bâtiment touché par la frappe, se frayant un chemin à travers les décombres tandis que les secouristes tentaient d'aider les blessés, selon des images d'AFPTV. Abd Arooq, un habitant de Gaza déplacé, a déclaré que l'école avait servi d'abri à plus de 2.000 personnes. « Nous ne savons pas où aller. Nous sommes dans la rue », a-t-il dit. « Les mosquées, les écoles et même les maisons dans lesquelles nous vivons ne sont pas sûres », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre libanais, Nagib Mikati, a également condamné la frappe meurtrière sur Froun. "Cette nouvelle agression contre le Liban constitue une violation flagrante du droit international est est une attaque ouverte contre les valeurs humaines", a-t-il dénoncé, estimant toutefois que cela "n'est pas surprenant venant de l'ennemi israélien, dont nous observons les crimes en série contre le Liban et les territoires palestiniens." Il a annoncé "une réunion d'urgence" lundi avec "les ambassadeurs des pays occidentaux et les représentants des organisations internationales, pour mettre tout le monde face à ses responsabilités en ce qui concerne un arrêt de l'agression israélienne contre le Liban et des pressions sur l'ennemi israélien".
Le ministre libanais sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, a condamné la frappe ayant tué trois volontaires de la Défense civile. "Ces crimes" israéliens sont "rejetés par le droit international et la conscience humaine", a-t-il indiqué.
Les trois volontaires de la Défense civile tués dans une frappe israélienne sur leur ambulance à Froun ont été identifiés comme : Kassem Bazzi, Mohammad Hachem et Abbas Hammoud.
Le ministère de la Santé a de son côté confirmé le bilan de cette frappe et précisé que sur les deux blessés, l'un est dans un état grave.
Les Brigades de la résistance, milice sunnite inféodée au Hezbollah, ont annoncé une frappe contre le site israélien de "Roueissat el-Alam", dans les hauteurs contestées de Kfarchouba.
Ces Brigades ont lancé plusieurs attaques contre des positions israéliennes au cours des derniers mois.
Le Hezbollah a revendiqué deux nouvelles frappes :
- Avec des tirs d'artillerie sur le site de "Marj", face à Markaba (Marjeyoun).
- Contre le site de "Sammaka", sur les hauteurs contestées de Kfarchouba.
⚡ Trois membres de la Défense civile libanaise ont été tués et deux autres blessés dans la frappe de drone israélien sur la périphérie de Froun (Bint Jbeil), selon une source au sein de l'organisation contactée par notre correspondant Mountasser Abdallah. La frappe a ciblé un véhicule de la Défense civile, déployée sur les lieux pour refroidir le site d'incendies qui s'étaient déclarés la veille, après des frappes israéliennes en série.
Plus tôt dans la journée, deux membres de la Défense civile avaient déjà été blessés dans un tir d'artillerie israélien sur Qabrikha, dans le caza de Marjeyoun.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que les pays islamiques devraient former une « alliance » contre ce qu'il a appelé « la menace croissante de l'expansionnisme » d'Israël, qui menace selon lui également « le Liban et la Syrie », dans des propos relayés par Reuters. Ce dernier a pris la parole au lendemain de l'annonce de la mort de l'activiste américano-turc Aysenur Ezgi Eygi, tuée par une balle de sniper à la tête par l'armée israélienne en Cisjordanie occupée vendredi lors d'une marche contre la colonisation près de Naplouse.
« La seule mesure qui mettra fin à l'arrogance israélienne, au banditisme israélien et au terrorisme d'État israélien est l'alliance des pays islamiques », a déclaré M. Erdogan lors de cet événement organisé par l'association des écoles islamiques près d'Istanbul. Il a ajouté que les mesures prises récemment par la Turquie pour améliorer ses relations avec l'Égypte et la Syrie visaient à « former une ligne de solidarité contre la menace croissante de l'expansionnisme ».
Le Hezbollah a annoncé que son "unité de défense aérienne" avait, à 16h40, "attaqué un drone de type Heron avec un missile sol-air, au-dessus de la Békaa". Cet appareil a été "forcé de quitter l'espace aérien libanais et a été empêché de mener à bien sa mission", selon le parti.
Le parti a à plusieurs reprises annoncé, depuis le 8 octobre, avoir repoussé des drones, voire des avions de chasse, au moyen de missiles sol-air. C'est la première fois toutefois qu'il s'agit d'un drone de type Heron, un appareil israélien de l'Israel Aerospace Industries, qui peut opérer jusqu'à une dizaine de kilomètres d'altitude et a une autonomie de 52 heures de vol en continu.
⚡ Une frappe de drone a visé la vallée de Froun, dans le caza de Bint Jbeil, qui avait déjà été lourdement ciblée par des missiles israéliens la nuit dernière, selon des habitants. Des ambulances se sont rendues sur les lieux.
Dans un entretien accordé à Al Jazeera, le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a confié qu'Israël n'était pas « intéressé » par un cessez-le-feu avec le Hezbollah à la frontière libano-israélienne, et ce, même après avoir conclu un cessez-le-feu avec le Hamas à Gaza. « Israël nous a transmis un message par le biais d'intermédiaires indiquant qu'il n'était pas intéressé par un cessez-le-feu au Liban », a déclaré le chef de la diplomatie libanaise.
Alors que la guerre de Gaza entre dans son douzième mois, les différentes initiatives des diplomates étrangers, basées sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies, ont jusqu'à présent été insuffisantes pour mettre un terme au conflit que se livrent l'État hébreu et le parti chiite au Liban-Sud depuis le 8 octobre dernier. Lors de sa dernière venue dans la région mi-août, l’émissaire américain pour le Liban Amos Hochstein avait fait savoir qu'un accord sur la gestion de la situation au Liban-Sud était « prêt » et qu'il n’attendait que « la fin de la guerre à Gaza pour être mis en œuvre ».
De son côté, le Hezbollah a annoncé une nouvelle frappe de riposte à la série de bombardements ayant frappé la périphérie de Froun la nuit dernière. Cette attaque du parti chiite a consisté en des tirs de roquettes Katioucha, comme celle du matin, sur "le principal quartier général des renseignements, dans la base de Mishar".
Selon la carte fournie par le Hezbollah, cette base est située juste au nord de Safed, à onze kilomètres de la frontière, face à Aïtaroun (Bint Jbeil), à quasiment égale distance entre la Ligne bleue et le nord du lac de Tibériade.
Richard Moore, le chef de l'agence britannique de renseignement extérieur, le MI6, a déclaré qu'il pensait que l'Iran se préparait toujours à riposter à l'assassinat par Israël de l'ancien chef de la branche politique du Hamas, Ismail Haniyé, le 31 juillet dernier à Téhéran. « Je pense qu'ils essaieront et nous ne pourrons pas baisser notre garde face au type d'activité que les Iraniens pourraient tenter de mener dans cette direction », a déclaré M. Moore lors d'un événement organisé ce samedi à Londres par le Financial Times.
Ce dernier a également affirmé « travailler sans relâche » à l'obtention d'un accord de cessez-le-feu à Gaza. « Cela pourrait mettre fin aux souffrances et aux effroyables pertes en vies humaines des civils palestiniens et ramener les otages à la maison après 11 mois de détention infernale », a-t-il ajouté.
La situation le long de la Ligne bleue :
- Des avions de chasse israéliens ont ciblé la périphérie de Kounine et Aïnata (Bint Jbeil), selon des habitants.
- Trois obus d'artillerie ont été lancés sur Rabb el-Talatine (Marjeyoun), selon les témoignages de riverains.
Le ministère libanais de la Santé a annoncé que deux membres de la Défense civile avaient été blessés par des tirs d'artillerie sur Qabrikha, où ils tentaient d'éteindre un incendie qui s'était déclaré suite à une frappe israélienne plus tôt dans la journée. L'un des deux volontaires visés souffre de "fractures sévères" et nécessite une opération chirurgicale. Le ministère a condamné "l'insistance" israélienne à attaquer des secouristes.
Le directeur de la CIA, William Burns, annonce qu'une proposition de cessez-le-feu « plus détaillée » devrait être présentée dans les prochains jours.
Le principal négociateur américain dans les pourparlers de trêve entre le Hamas et Israël a déclaré lors d'un événement à Londres qu'il était « possible de parvenir rapidement à un accord », mais qu'il s'agissait d'une « question de volonté politique ».
Ses commentaires font suite à la première déclaration commune des agences de renseignement américaine et britannique, le MI6, qui soulignait que les deux pays « travaillent sans relâche à l'établissement d'un cessez-le-feu ». Dans un article d'opinion publié dans le Financial Times, M. Burns et Richard Moore, chef du MI6, ont déclaré que leurs agences avaient « exploité nos canaux de renseignement pour pousser à la retenue et à la désescalade ».
Le Hezbollah a revendiqué deux nouvelles attaques contre des positions israéliennes :
- Il a annoncé avoir tiré des obus d'artillerie sur le site israélien de "Raheb", qui fait face au village libanais d'Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil), à 14h20.
- Le Hezbollah a également déclaré avoir détruit du « matériel d'espionnage » sur le site israélien de Misgav Am, face au village libanais de Kfar Kila (Marjeyoun), à 14h45.
Le point sur les derniers développements au Liban-Sud, selon des témoignages d'habitants relayés par notre correspondant Mountasser Abdallah :
- Un drone israélien a pris pour cible la périphérie de Wazzani (caza de Hasbaya).
- des tirs d'artillerie israéliens ont visé la périphérie de Tayr Harfa (Tyr).
Une vingtaine d'Israéliens ont manifesté devant la prison pour femmes de Neve Tirza, dans la ville de Ramla, au centre du pays, pour demander la libération de Noa Goldenberg, accusée d'avoir jeté du sable sur le ministre de la sécurité nationale Itamar Ben Gvir à Tel-Aviv, vendredi, rapportent les médias israéliens.
Selon le journal israélien Yedioth Ahronoth, Noa Goldenberg, 27 ans, a été « filmée en train d'être emmenée hors du poste de police de Lev à Tel Aviv samedi soir, menottée par les mains et les pieds ». Des manifestants ont dénoncé Ben Gvir comme étant un « meurtrier » et comme étant « responsable de la mort de prisonniers ».
Le cheikh Nabik Kaouk, membre du Conseil central du Hezbollah, a estimé lors d'une cérémonie à Bir Hassan, dans la banlieue sud de Beyrouth, que l'axe dit de la « résistance », qui comporte, en plus du parti chiite, le mouvement palestinien Hamas, les houthis yéménites et des milices irakiennes pro-iraniennes, « devient de plus en plus puissant, en force, en nombres, à l'offensive comme en défense, autant sur les plans militaire que politique ». Face à cela, Israël est « dans une phase de recul », et n'a pas d'autre choix, pour permettre le retour de sa population déplacée du Nord, que « d'arrêter son agression à Gaza ». Le Hezbollah lie, depuis l'ouverture de son front de soutien à Gaza, le 8 octobre 2023, tout cessez-le-feu le long de la Ligne bleue à un cessez-le-feu dans l'enclave palestinienne.
« Il n'y a aucun lien entre les armes trouvées à Gaza et le corridor de Philadelphie », a déclaré Nadav Argaman, l'ancien chef du Shin Bet, l'agence de sécurité israélienne, entre 2016 et 2021 à la chaîne d'information israélienne Channel 12. Ce dernier a accusé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'exagérer l'importance du maintien du contrôle du corridor Philadelphie, la zone tampon entre Gaza et l'Égypte.
« Lorsque Netanyahu parle de rester sur le corridor de Philadelphie, il sait très bien qu'aucune contrebande n'a lieu sur cette zone. Nous sommes donc maintenant relégués à vivre avec cette invention imaginaire », a-t-il lâché en expliquant que la majorité des armes rentrant dans la bande de Gaza passait par le poste-frontière de Rafah. « Cette position ne vise qu'à maintenir son gouvernement au pouvoir », a-t-il ajouté.
Le Hamas a fermement rejeté les demandes israéliennes concernant le maintien d'une présence militaire dans la zone tampon, tandis que M. Netanyahu a insisté sur le fait que, dans le cadre d'un accord de trêve, il n'y aurait pas de retrait israélien.
En riposte à la frappe israélienne sur Kounine (Bint Jbeil), le Hezbollah a annoncé avoir lancé des "missiles" sur un déploiement de soldats israéliens proche du village de Manot". Manot est situé à environ cinq kilomètres de la Ligne bleue, face à Alma el-Chaab, dans le caza de Tyr.
L'armée israélienne a fait état de huit roquettes lancées à partir du Liban. Selon des responsables locaux de Shlomi, dans le nord d'Israël, un des projectiles a frappé un bâtiment, mais sans faire de victimes.
L'aviation israélienne a frappé à deux reprises Qabrikha et sa périphérie, dans le caza de Marjeyoun, selon des riverains.
C'est à Qabrikha qu'une femme a été tuée, plus tôt cette semaine, dans un bombardement.
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé un nouveau bilan de 40.939 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, entrée dans son 12e mois.
Au moins 61 personnes ont été tuées ces dernières 48 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 94.616 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, date de l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre.
Après la frappe sur une école de Jabaliya, Ahmad Abd Rabbo un témoin a affirmé à l'AFP qu''il y a entre 3.000 et 3.500 personnes dans cette école. Nous dormions quand soudain un missile est tombé sur nous. Nous nous sommes réveillés terrifiés. Nous avons trouvé des martyrs, dont des femmes et des enfants". Traces de sang sur un matelas ou au sol, affaires détruites ou éparpillées, la tente a été incendiée, selon des images de l'AFP. Dans un hôpital proche, une vieille femme attend anxieusement des informations sur ses proches, d'autres Palestiniens couvrent le corps d'une victime.
Au même moment, à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir el-Balah (centre), des Palestiniens pleurent devant les corps de cinq proches tués à Nousseirat et enveloppés dans des couvertures ensanglantées.
Après une matinée de calme le long de la Ligne bleue, des avions de chasse israéliens ont frappé la périphérie de Kounine, dans le caza de Bint Jbeil, selon des riverains témois de ce bombardement.
Les habitants de certains villages du nord d'Israël ont été appelés à rester à proximité des abris anti-aériens et éviter les grands rassemblements, rapporte le Haaretz. Le Conseil régional de la Haute Galilée, région du Nord israélien, a lancé cet appel "en raison d'une crainte exacerbée de tirs de roquettes et de drones en provenance du Liban", selon le média.
La famille d'Azgenur Ezgi Eygi, la militante américano-turque tuée par balle en Cisjordanie occupée lors d'une manifestation anticolonisation, a accusé l'armée israélienne de l'avoir tuée et exigé une « enquête indépendante ».
« Sa présence dans nos vies a été brutalement, injustement et illégalement arrachée par l'armée israélienne », a déploré la famille de la jeune femme dans un communiqué. « Aysenur défendait pacifiquement la justice lorsqu'elle a été tuée par une balle », a-t-elle ajouté, faisant état d'une vidéo « montrant qu'elle (la balle) provenait d'un tireur de l'armée israélienne ». « Nous demandons au président (Joe) Biden, à la vice-présidente (Kamala) Harris et au secrétaire d'Etat (Antony) Blinken d'ordonner une enquête indépendante sur le meurtre injuste d'une citoyenne américaine et de veiller à ce que les coupables répondent pleinement de leurs actes. » La famille a encore estimé qu' « au vu des circonstances (...) de la mort d'Aysenur, une enquête israélienne n'est pas suffisante ».
Le Hezbollah a revendiqué sa deuxième frappe de la journée, sur la position de "Hadab Yaroun", située face à Yaroun (Bint Jbeil).
Le Haaretz rapporte de son côté que des sirènes d'alerte aérienne hostile ont été entendues dans le nord d'Israël, près de la frontière libanaise.
Avichay Adraee a également commenté cette riposte du Hezbollah, disant qu'une "trentaine d'obus tirés du Liban sont tombés dans des terrains déserts, sans faire de victimes", et que les sirènes d'alarme ont retenti peu après 6h "dans la région de Mattat".
Mattat est situé à une douzaine de kilomètres à l'est du Mont Neria.
En riposte à ces tirs israéliens successifs sur la région de Froun, le Hezbollah a revendiqué ce matin une frappe "avec une salve de roquettes Katioucha" sur "la base du Mont Neria", qui accueille actuellement "les forces du bataillon Golani".
Au Liban-Sud, où le Hezbollah a ouvert il y a quasiment onze mois un front "de soutien" à Gaza, la nuit a été calme, après une série de raids violents hier soir contre une vallée de la périphérie de Froun, dans le caza de Bint Jbeil. C'était la première fois que cette zone était visée par des tirs israéliens. Une quinzaine de missiles se sont abattus sur cette vallée entre 21h30 et 22h dans cette vallée.
L'armée israélienne a revendiqué, via un message sur X de son porte-parole arabophone Avichay Adraee, ces tirs, disant avoir visé "plus de 15 lanceurs de missiles et bâtiments militaires du Hezbollah".
Au moins 13 Palestiniens ont été tués et 15 blessés dans des frappes israéliennes à Gaza au cours des dernières heures, selon l'agence de presse de l'Autorité palestinienne, Wafa, citée par Reuters. Les bombardements israéliens ont notamment visé des tentes de déplacés installées dans l'enceinte de l'école Halima al-Saadiya de Jabaliya, dans le nord de Gaza, faisant huit morts. Une autre frappe a visé un bâtiment résidentiel du camp de réfugiés de Nousseirat, dans le centre de l'enclave, tuant cinq personnes.
De son côté, l'armée israélienne, également reprise par Reuters, a dit avoir "mené un tir précis sur des terroristes opérant dans un centre de commandement et de contrôle du Hamas, à l'intérieur d'un complexe qui servait précédemment d'école, dans le nord de la bande de Gaza".
Dans la bande de Gaza, séparée de la Cisjordanie par le territoire israélien et où sont assiégés quelque 2,4 millions d'habitants, la guerre, qui entre samedi dans son 12e mois, ne connaît pas de répit.
L'armée israélienne y poursuit une campagne aérienne et terrestre de représailles.
Depuis le début de l'opération israélienne à Jénine le 28 août, 36 Palestiniens ont été tués, dont des enfants et des vieillards, d'après le même ministère et l'ONU. L'armée israélienne a fait état de "35 terroristes éliminés" et d'un soldat tué. Les violences ont flambé en Cisjordanie depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre.
Plus de 660 Palestiniens ont été tués depuis en Cisjordanie par des tirs de soldats ou colons israéliens, selon des données du ministère palestinien de la Santé. Au moins 23 Israéliens, dont des soldats, y ont péri dans des attaques palestiniennes ou dans des opérations militaires, selon des données officielles israéliennes.
Dans un incident séparé près de Beita, une adolescente palestinienne de 12 ans a été tuée par des tirs de soldats israéliens, selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne, cité par l'AFP. Elle se trouvait dans sa chambre quand elle a été touchée par balle, d'après son père.
La jeune femme était membre du International Solidarity Movement (ISM), une organisation propalestinienne, et se trouvait à Beita pour participer à une manifestation hebdomadaire contre l'expansion des colonies israéliennes, a indiqué à l'AFP Neta Golan, cofondateur de cette ONG. Ces colonies sont illégales aux yeux du droit international.
Témoin de la scène, un militant de l'ISM qui a requis l'anonymat a parlé d'un "tir pour tuer", déclarant à l'AFP avoir vu du "sang couler de la tête" de la victime.
Principal allié d'Israël, les Etats-Unis ont déploré la mort de la jeune femme et ont réclamé une enquête, selon la Maison Blanche. "Lorsque nous aurons plus d'informations (...) nous agirons en conséquence", a déclaré le secrétaire d'Etat Antony Blinken.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a, lui, "condamné une intervention barbare d'Israël contre une manifestation contre l'occupation en Cisjordanie" qui a coûté la vie selon lui à Aysenur Ezgi Eygi.
L'armée israélienne a indiqué, selon l'AFP, que des soldats dans le secteur avaient "répondu par des tirs en direction de l'instigateur principal de violences qui avait lancé des pierres sur les (militaires) et présentait une menace pour eux". L'armée "examine des informations selon lesquelles une ressortissante étrangère a été tuée du fait de coups de feu tirés dans la zone", a-t-elle ajouté.
Une militante américano-turque a été tuée hier lors d'une manifestation contre la colonisation à Beita, dans le nord de la Cisjordanie occupée, où l'armée israélienne a reconnu avoir ouvert le feu.
Aysenur Ezgi Eygi, a été mortellement blessée d'une balle dans la tête, selon l'hôpital Rafidia de la ville proche de Naplouse.
Selon le Bureau des droits de l'Homme de l'ONU, "les forces de sécurité israéliennes ont tué une militante américaine de 26 ans à Beita, en tirant une balle qui l'a atteinte à la tête alors qu'elle participait à une manifestation pacifique" contre la colonisation israélienne.
Bonjour !
Nous sommes au 337e jour de la guerre dans la bande de Gaza. Il s'agit du 336e jour depuis l'ouverture d'un front de "soutien" au Liban-Sud par le Hezbollah.
Retrouvez ici notre couverture en direct de ces événements.
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Bizzare... de quoi y s'en mêle micati... le hezb à ouvert le bal et c'est le hezb qui décide de la fin.. euh... sauf si c'est le hezb qui incite mika à se plaindre... bizzare au caré, ou pt'être au pavé ...
16 h 04, le 08 septembre 2024