L’ancien Premier ministre, Salim Hoss, décédé dimanche à 94 ans, a été inhumé lundi, lors de funérailles nationales. Son cercueil, enveloppé dans un drapeau libanais et déposé sur un affût de canon, a été escorté par les Forces de sécurité intérieure (FSI) depuis le centre médical de l'Université américaine de Beyrouth jusqu'à la mosquée Imam Al-Ouzai. Selon l'agence de presse nationale (Ani, officielle), à l'arrivée à la mosquée, une unité des FSI a rendu les honneurs au défunt Premier ministre, et la fanfare joué la marche funèbre.
Le mufti de la République, Abdel Latif Deriane, a dirigé les prières pour le défunt en présence du Premier ministre sortant Najib Mikati, des anciens Premiers ministres Fouad Siniora et Hassane Diab, du député Mohammad Khawaja représentant le président du Parlement Nabih Berry, de l'ancien ministre Mohammad Machnouk représentant l'ancien Premier ministre Tammam Salam, de l'ancien député Mohammad Hajjar représentant l'ancien Premier ministre Saad Hariri, ainsi que d'autres ministres et députés, anciens et actuels.
Étaient également présents des représentants de divers cercles politiques, spirituels, économiques, financiers, culturels, sociaux, judiciaires, militaires et médiatiques, ainsi que de nombreux gouverneurs, maires, organisations islamiques et civiles, ainsi que les membres de la famille Hoss. Après les prières, le défunt premier ministre a été inhumé dans le cimetière familial, près de la mosquée Imam Al-Ouzai. Plusieurs dignitaires ont déposé des couronnes de fleurs sur sa tombe.
« Un autodidacte »
Le Premier ministre Najib Mikati, le mufti Deriane, la fille de Salim Hoss, Wadad, son petit-fils Salim Rahal et d'autres membres de la famille ont reçu les condoléances des officiels et des dignitaires dans la cour de la mosquée. « Je me souviens de ses positions nationales. C'était un autodidacte, la conscience du Liban et un défenseur de la cause palestinienne. Il a toujours placé l'intérêt national et le bien-être des citoyens au-dessus de tout. Il était impartial, objectif et un constitutionnaliste exceptionnel. Nous aurons beau essayer de l'imiter, nous n'y arriverons jamais », a affirmé le Premier ministre, pour l’occasion, dans un hommage au disparu.
Salim Hoss a été Premier ministre à cinq reprises (1976-1980, 1987-1990, 1988-1989, 1989-1990, 1998-2000) et a longtemps été député de Beyrouth. En 2017, Salim Hoss, alors âgé de 88 ans, a annoncé qu'il entamait une grève de la faim en solidarité avec les prisonniers palestiniens, dont 1 500 étaient eux-mêmes en grève de la faim, pour protester contre les conditions désastreuses dans lesquelles ils étaient détenus dans les prisons israéliennes.
L’ancien Premier ministre, Salim Hoss, décédé dimanche à 94 ans, a été inhumé lundi, lors de funérailles nationales. Son cercueil, enveloppé dans un drapeau libanais et déposé sur un affût de canon, a été escorté par les Forces de sécurité intérieure (FSI) depuis le centre médical de l'Université américaine de Beyrouth jusqu'à la mosquée Imam Al-Ouzai. Selon l'agence de...
Il est décédé et notre éducation chrétienne nous empêche d’émettre des critiques sur son passé politique. Cependant je constate l’air pathétique de notre Premier Ministre démissionnaire mais qui inonde la population de nouvelles taxes tous les jours et qui veut légitimer le vol de leur épargne. Il a l’air bien pensif… eh oui, on ne prend rien avec soi et les milliards ne servent à rien dans l’au delà
08 h 54, le 27 août 2024