Les frappes ciblées se succèdent à la frontière entre le Liban-Sud et le nord d'Israël | Jour 309 de la guerre de Gaza

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Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.

Toujours au Liban-Sud :

* Des avions de combat israéliens ont attaqué la localité de Blida (caza de Bint Jbeil), prenant pour cible une maison, selon des habitants.

* L'artillerie israélienne a aussi ciblé les environs de Khiam (Marjeyoun), selon d'autres habitants.

* Le Hezbollah a annoncé sa 8e opération, qui a ciblé à 18h20 des installatons militaires israéliennes sur la colline de Karantina avec des "roquettes guidées".

Au Liban-Sud, le Hezbollah a annoncé avoir successivement attaqué vers 17h30 des positions israéliennes dans les fermes de Chebaa et les collines de Kfarchouba, deux territoires contestés. Il s'agit des 6e et 7e attaques du parti aujourd'hui.

Le Parti socialiste progressiste de Walid et Teymour Joumblatt a condamné, dans un communiqué, "toutes les atrocités commises par l'ennemi israélien, qui poursuit sa guerre d'extermination systématique et organisée contre le peuple palestinien, dont la dernière en date est l'attaque flagrante contre l'école 'Al-Tabi'in' à Gaza".

Le parti a exprimé son "entière solidarité avec les Palestiniens face aux crimes contre l'humanité qu'ils subissent".

Voici les dernières informations sur la situation au Liban-Sud : 

* Le nombre de blessés de la deuxième frappe israélienne à Majdel Selm aujourd'hui s'élève à 5, selon le ministère libanais de la Santé.

* Le Hezbollah a lancé deux nouvelles attaques. La première a été lancé en représailles aux attaques israéliennes contre Tayr Harfa (Tyr) et Aïta el-Chaab (Bint Jbeil), et a ciblé la position israélienne d'Eilon située en face du village sud-libanais de Dhaïra (Tyr), avec des roquettes Katioucha.  La seconde, qui a eu lieu à 17h05, a ciblé de l'équipement "d'espionnage" déployé sur la position israélienne de Maskaf Am située face au village libanais de Markaba (Marjeyoun).

* L'armée israélienne a bombardé la périphérie des zones de Naqoura (Tyr),  Rachaya al-Foukhar et Kfarhamam (caza de Hasbaya), ont indiqué à L'Orient-Le Jour des habitants de ces zones.

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Depuis le début de la guerre au Liban-Sud en octobre dernier, dans le sillage du conflit à Gaza, les avions de chasse israéliens ont franchi à maintes reprises le mur du son au-dessus du territoire libanais, notamment la capitale Beyrouth au cours des derniers jours, provoquant de fortes détonations qui ont semé la panique parmi les Libanais... faisant parfois des blessés et occasionnant quelques dégâts matériels. 

Comment limiter les dégâts lorsque les avions israéliens franchissent le mur du son?

➡️ Tout savoir sur le sujet ici. 

Notre journaliste Wael Taleb a pu observer la trainée de vapeur laissée par au moins un avions israélien depuis Baabda, tout près de Beyrouth et de sa banlieue sud.

Selon notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah, le son a été entendu au dessus d'iklim el-Kharroub (dans le Chouf), ainsi quans d'autres région au Liban-Sud, dont Saïda, Nabatiyé et Zahrani.

⚡ L'aviation israélienne a de nouveau franchi le mur du son au-dessus de Beyrouth. Une forte détonation, suivie d'un bruit d'avion de chasse en vol a été entendue dans plusieurs zones dans la région de la capitale libanaise.

L'Iran a condamné samedi un "crime de guerre" commis par l'armée israélienne après des frappes meurtrières sur une école à Gaza, appelant la communauté internationale à soutenir le peuple palestinien.

Cette attaque a "prouvé une fois de plus que le régime d'apartheid d'Israël ne respecte aucune des règles et régulations du droit international ni les principes moraux et humains", a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, dans un communiqué.

Le Hezbollah a aussi réagi à la frappe meurtrière israélienne sur l’école et la mosquée à Gaza, estimant qu’elle "conforte la résistance palestinienne et les fronts de soutien dans leur choix de la lutte armée en vue de faire cesser cette tuerie et empêcher l’ennemi d’atteindre ses objectifs, déclarés ou secrets".

"Le gouvernement de l’ennemi prouve une fois de plus qu’il poursuit sa politique de génocide contre le peuple palestinien, et que toutes les propositions de cessez-le-feu et de délais fixés pour des négociations ne sont que mensonges et duperie", a ajouté le parti dans son communiqué.

La France a "condamné" samedi "avec la plus grande fermeté" la frappe israélienne sur une école de Gaza-ville qui a fait 93 morts, selon le bilan de la Défense civile de la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

"Depuis plusieurs semaines, des bâtiments scolaires sont visés de manière répétée, avec un nombre de victimes civiles intolérable", s'indigne le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué, rappelant "que le respect du droit international humanitaire s'impose à Israël".

Le cheikh chiite Ali Fadlallah, figure religieuse importante pour une partie de la commaunauté chiite au Liban, a condamné "l'horrible massacre commis par l'ennemi sioniste contre des civils qui accomplissaient la prière de l'aube à l'école al-Tabi'een de Gaza-ville  qui a fait des dizaines de martyrs et de blessés".

"Nous condamnons fermement ce crime odieux et horrible qui a visé des personnes déplacées de Gaza, le considérant comme une violation flagrante de toutes les conventions humanitaires, juridiques et internationales", a-t-il ajouté.

Le cheikh a aussi souligné que "l'ennemi vise, par sa politique de tuerie et de destruction, à éliminer complètement le peuple palestinien et sa juste cause, sapant ainsi tous les efforts visant à mettre fin à ce génocide organisé contre la bande de Gaza".

Ali Fadlallah est le fils du cheikh Mohamad Hussein Fadlallah, l'un des trois principaux référant que suivent les Libanais chiites avec l'ayatollah iranien Ali Khamenei et le clerc irakien Ali al-Sistani.

Le ministre des Affaires étrangères, David Lammy, a déclaré samedi que la Grande-Bretagne était "horrifié" par la frappe aérienne meurtrière d'Israël sur une école à Gaza et a appelé à un "cessez-le-feu immédiat".

"Nous avons besoin d'un cessez-le-feu immédiat pour protéger les civils, libérer tous les otages et mettre fin aux restrictions sur l'aide", a-t-il ajouté.

Dernières nouvelles du Liban-Sud : 

* Le centre des opérations d'urgence du ministère de la Santé libanais a publié un communiqué annonçant que la deuxième frappe aérienne israélienne sur Majdel Selm (Marjeyoun) a blessé un civil et un secouriste l'association des scouts al-Rissala, affiliée au mouvement Amal. Les blessés ont été transportés à l'hôpital gouvernemental de Tebnine pour y être soignés. Selon des sources locales, une ambulance a aussi été endommagée.

* L'association des scouts al-Rissala a aussi annoncé que ses membres étaient intervenus pour éteindre un incendie provoqué par une frappe israélienne sur Tayr Harfa (caza de Tyr) plus tôt dans la journée. 

⚡ La Turquie a dénoncé samedi un "nouveau crime contre l'humanité" après la frappe sur une école de Gaza, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. "Israël a commis un nouveau crime contre l'humanité en massacrant plus d'une centaine de civils qui avaient trouvé refuge dans une école", écrit le ministère, qui dénonce "une fois de plus" la volonté du Premier ministre Benjamin Netanyahu "de saboter les négociations sur un cessez-le-feu".

Le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell s'est dit "horrifié" samedi par la frappe israélienne meurtrière sur une école à Gaza.

"Horrifié par les images d'une école de Gaza servant d'abri, touchée par une frappe israélienne, qui aurait fait des dizaines de victimes palestiniennes. Au moins 10 écoles ont été ciblées ces dernières semaines. Il n'y a pas de justification à ces massacres," a écrit Josep Borrell sur X.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé un nouveau bilan de 39.790 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël dans son onzième mois.

Au moins 91 personnes ont été tuées ces dernières 48 heures, indique le ministère dans un communiqué, ajoutant que 91.702 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

Les 93 morts dans la frappe sur l'école de Gaza-ville samedi, selon la Défense civile, ne semblent pas être inclus dans le bilan global.

Photo Mohammad Yassine/L'OLJ

Une foule s'est réunie dans le camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Heloué pour assister aux funérailles de Samer el-Hage, le responsable de la sécurité du Hamas dans ce même camp.

 Samer el-Hage a été tué vendredi dans une frappe israélienne à Saïda (Liban-Sud).

Nouvelle actualisation de la situation au Liban-Sud :

* Le Hezbollah a annoncé une troisième attaque ce samedi, à 12h48, sur le site israélien de Tal Chaar, non loin de Aïta el-Chaab et Rmeich (caza de Bint Jbeil).

*  L'aviation israélienne a bombardé pour la seconde fois ce début d'après-midi Wadi el-Kayssiyyé, près de Majdel Selm (caza de Marejyoun), selon une source sécuritaire. La première frappe avait été effectuée par un drone.

* L'aviation israélienne a mené deux raid successifs sur Aïta el-Chaab (Bint Jbeil), selon des habitants.

Toujours au Liban-Sud : 

Le ministère libanais de la Santé a annoncé dans un communiqué qu'un "citoyen" avait été hospitalisé après avoir été a asphyxié par le bombardement israélien au phosphore blanc effectué sur la localité de Kfar Kila (caza de Marjeyoun) - la veille au soir selon nos informations.

* Le Hezbollah a publié son premier communiqué de la journée, annonçant une attaque sur le site israélien de Ramia, face au village libanais de Ramiyé (Marjeyoun).

* Le Hezbollah a ensuite communiqué sur une seconde attaque qui a ciblé, avec succès, le site israélien de Malikiya, situé en face de Aïtaroun (caza de Bint Jbeil) avec des tirs d'artillerie à 12h50.

⚡ Frappe meurtrière sur une école à Gaza : le Qatar demande une "enquête internationale urgente", selon un communiqué relayé par l'AFP

Toujours au Liban-Sud : 

* Un drone israélien a tiré deux missiles sur Wadi el-Kayssiyyé, près de Majdel Selm (caza de Marejyoun).

Nouveau point sur la situation au Liban-Sud : 

* Selon des habitants, l'artillerie israélienne a bombardé Aïtaroun (caza de Bint Jbeil).

* La frappe qui a ciblé plus tôt Tayr Harfa (Tyr) a détruit un bâtiment sans faire de blessés, selon d'autres habitants.

Photo diffusée par le Hezbollah et relayée par notre correspondant Mountasser Abdallah

L'ancien ministre du Hezbollah, Mohammad Fneich, a déclaré que les États-Unis tentaient de renégocier un cessez-le-feu à Gaza, mais que ces efforts soient sérieux ou non "ne changera pas la décision de la résistance".

S'exprimant lors d'une cérémonie organisée par le Hezbollah dans le village de Jebchit (caza de Nabatiyé), dans le sud du pays, pour honorer l'assassinat de l'un de ses combattants, Hassan Mansour Mansour, M Fneich a accusé les États-Unis de se livrer à des manœuvres diplomatiques visant à rendre la résistance responsable de l'échec du cessez-le-feu et à exonérer ainsi Israël de toute responsabilité.

Il a souligné que "la résistance au Liban ne cessera pas son soutien à Gaza" tant que "la guerre criminelle contre le peuple de Palestine se poursuivra".

⚡ Le ministère libanais des Affaires étrangères et des Expatriés a condamné "avec la plus grande fermeté" la frappe israélienne qui a ciblé une école dans la nuit de vendredi à samedi dans la bande de Gaza, tuant plus de 100 personnes et blessant des dizaines d'autres.

"Le ministère condamne avec la plus grande fermeté le fait que les forces d'occupation israéliennes aient pris pour cible (cette école), qui accueille des Palestiniens déplacés non armés à l'est de la ville de Gaza, en tirant trois missiles qui ont directement visé le lieu de prière", peut-on notamment lire dans le communiqué.

"Les bombardements systématiques et aveugles de l'armée d'occupation israélienne et l'assassinat d'enfants et de civils sont une indication claire du mépris du gouvernement israélien pour les dispositions du droit international et du droit humanitaire international", a poursuivi le ministère.

Faisant écho à la position égyptienne exprimée plus tôt dans la journée, le ministère a ajouté qu'il "considère que la poursuite des crimes contre les Palestiniens et le meurtre délibéré de tant de civils non armés, alors que les efforts des médiateurs internationaux s'intensifient pour tenter de parvenir à une formule de cessez-le-feu à Gaza, constitue une preuve évidente de l'intention d'Israël de prolonger et d'étendre la guerre".

Nouveau point sur la situation au Liban-Sud :

* L'aviation israélienne a bombardé Houla (caza de Marjeyoun) peu de temps après que la localité ait essuyé des tirs d'artillerie, selon des témoignages d'habitants.

* L'aviation israélienne a aussi ciblé, la localité de Tayr Harfa (caza de Tyr), selon d'autres habitants qui font état de deux missiles tirés,

Le bilan de la frappe israélienne qui a ciblé une école la nuit dernière à Gaza-ville serait désormais de plus de 100 morts, en plus de dizaines de blessés, selon le gouvernement du Hamas cité par Reuters.

Selon notre correspondant au Liban-Sud citant des habitants, le calme précaire qui régnait depuis vendredi soir a été rompu par une frappe de l'artillerie israélienne sur la localité de Houla (caza de Marjeyoun), sans plus de détails pour le moment.

⚡ L'Égypte a déclaré samedi que le "meurtre délibéré" de Palestiniens non armés par Israël montrait que ce dernier n'avait pas la volonté politique de mettre fin à la guerre à Gaza.

La déclaration du ministère égyptien des affaires étrangères est intervenue après que plus de 100 Palestiniens ont été tués et des dizaines d'autres blessés lors d'une frappe israélienne sur une école de Gaza abritant des personnes déplacées, selon l'agence de presse palestinienne officielle. L'armée israélienne a déclaré avoir frappé un centre de commandement du Hamas.

Le chef de la municipalité de Saïda (Liban-Sud) Hazem Khader Badie a dénoncé dans un communiqué la frappe israélienne qui a tué vendredi un responsable de la sécurité du Hamas, Samer el-Hage. 

Rappelant que la frappe avait ciblé le véhicule du responsable "au milieu d'une rue bondée" et blessé deux civils qui se trouvaient à proximité, Hazem Khader Badie a "dénoncé fermenent les violations continues faites par Israël a la souveraineté du Liban au mépris des normes et conventions internationales". Il a aussi appelé à "la plus grande vigilance" face aux potentielles "répercussions de cette attaque."

Au Liban-Sud, où le Hezbollah et Israël s'affrontent à distance dpuis le 8 octobre 2023, un calme précaire règne depuis la nuit dernière, selon des sources sécuritaires contactées par notre correspondant Mountasser Abdallah. Il ajoute que des avions de guerre et des hélicoptères israéliens survolent en permanence diverses zones  de la région.

Le Hamas a annoncé dans un communiqué que les funérailles de Samer el-Hage, le responsable de la sécurité du Hamas dans le camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Heloué tué vendredi soir à Saïda (Liban-Sud) par une frappe israélienne, seront oganisées dans le camp même.

"Le corps du martyr" sera reçu à 13h à l'entrée du camp au point de contrôle d'Al-Hesba après la prière de l'après-midi. Les funérailles auront lieu dans la mosquée Khaled Ben Al-Walid avant que le corps ne soit inhumé dans le "nouveau cimetière" du camp.

La guerre a fait, selon le Hamas, près de 40.000 morts dans le petit territoire palestinien assiégé, où la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés, exacerbant les tensions entre d'une part l'Iran et ses alliés, notamment le Hamas et Hezbollah et Israël de l'autre.

Les craintes d'un embrasement ont redoublé après l'assassinat, le 31 juillet à Téhéran, d'Ismaïl Haniyé, attribué à Israël par l'Iran, et celui, la veille, du chef militaire du Hezbollah libanais, Fouad Chokr, tué dans une frappe israélienne près de Beyrouth.

L'Iran et le Hezbollah ont promis des représailles, et la communauté internationale s'évertue à éviter une escalade. Jeudi, les trois pays médiateurs, Qatar, États-Unis et Égypte, ont appelé à la reprise le 15 août des discussions indirectes en vue d'une trêve, indiquant qu'un accord-cadre était "maintenant sur la table, et qu'il ne manquait que les détails de son application".

Israël a accepté d'envoyer une délégation de négociateurs à l'endroit qui sera convenu, a annoncé le Premier ministre, Benjamin Netanyahu. "Tout accord accepté par le Hamas sera également reconnu par nous", a indiqué samedi la mission iranienne à l'ONU, affirmant toutefois qu'un cessez-le-feu à Gaza n'a "rien à voir" avec la riposte promise par Téhéran à l'assassinat de Haniyé. Le Hama n'a pas commenté dans l'immédiat l'annonce sur la reprise des négociations.  

La frappe israélienne sur l'école de Gaza-ville dans la nuit de vendredi à samedi est survenue à quelques heures d'intervalles d'une frappe israélienne à Saïda, au Liban-Sud, à plusieurs dizaines de km de la frontière avec le nord d'Israël. 

Cet assassinat survient quelques jours après celui du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyé, à Téhéran, et de la désignation de Yahya Sinouar, dirigeant du mouvement à Gaza et architecte des attaques sanglantes du 7 octobre contre Israël, pour lui succéder.

➡️ Lire plus de détails ici.

Le Hamas a dénoncé  "une dangereuse escalade" dans la guerre menée par l'armée israélienne dans le territoire palestinien. "Le massacre de l'école Al-Tabi'een (...) est un crime horrible qui représente une escalade dangereuse", a plus précisément déclaré le mouvement palestinien dans un communiqué.

Des secouristes ramassaient des corps ensanglantés dans un bâtiment détruit, puis les transportaient dans des ambulances d'après des images de l'AFP. "Les gens dans l'école faisaient la prière de l'aube" au moment de la frappe, a déclaré un secouriste qui a préféré taire son nom. 

"Lorsque nous sommes arrivés ici, nous avons été surpris par l'ampleur de ce massacre. Nous avons vu des corps empilés les uns sur les autres, des restes humains...", a-t-il ajouté.

Jeudi, des frappes israéliennes sur deux écoles de Gaza-Ville avaient fait 18 morts, selon la Défense civile de Gaza. L'armée israélienne avait également affirmé que ces établissements abritaient des centres de commandement du Hamas.

Pour commencer, l'actualité dans la bande de Gaza. 

Alors que les dirigeants du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis ont appellé Israël et le Hamas à reprendre les pourparlers le 15 août, l'armée israélienne a bombardé dans la nuit de vendredi à samedi une autre école dans l'enclave assiégée.

La Défense civile de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas a affirmé qu'au moins 90 personnes avaient péri, dénonçant un "massacre atroce". L'armée israélienne a affirmé que cette école servait, de centre de commandement à des "terroristes", une justification qui revient quasiment à chaque frappe meurtrière. 

Située dans le centre de Gaza-Ville, l'école al-Tabi'een frappée servait d'abri pour environ 250 personnes déplacées, dont une majorité de femmes et d'enfants, selon des sources de médias du Hamas.

Cette frappe, dont le bilan ne peut être vérifié de source indépendante, est l'une des plus meurtrières depuis le début de la guerre à Gaza depuis le déclenchement de la guerre le 7 octobre dernier.

Bonjour !

Nous sommes au 309e jour de la guerre dans la bande de Gaza. Il s'agit également du 308e jour depuis l'ouverture d'un front de "solidarité" au Liban-Sud par le Hezbollah.

Retrouvez ici notre couverture en direct de ces événements.