Le sujet de l’extrême droite génère autant de réactions surprenantes (euphémisme !) que la guerre d’Israël contre les Palestiniens.
On peut rédiger des pages et des pages très aisément pour démonter la politique de l’extrême droite. Sans jamais la diaboliser. Diabolisation qui est, soit dit en passant, un aveu d’échec des partis au pouvoir en France.
Je ne me lancerai pas dans cet exercice, ce n’est pas mon métier, mais je partage avec vous ces quelques lignes.
J’ai échangé sur la guerre Israël-
Palestiniens avec un Français durant quelques mois. Cette relation épistolaire moderne avait démarré avec sa phrase « Israël est notre dernier rempart ». Phrase qui m’avait fait sauter au plafond. J’ai compris par cette phrase : « Les Arabo-musulmans sont un danger pour la France, la solution est montrée par Israël : la guerre. » Et donc l’élimination physique de l’autre. J’avais répondu sur le fond et, cerise sur le gâteau, lui avais fait la remarque qu’il comptait sur un pays tiers pour résoudre ses propres « soucis »... Plus de retour de sa part, silence radio. Pourtant ce dernier point n’est pas anodin. Passons....
La réponse sur le fond est simplissime. Elle nous est décrite tous les jours dans les médias : la prédation sous toutes ses formes de la majorité des pays du monde par les grandes puissances mondiales. Chacun sa méthode. Avec la désolation des populations exploitées. Et forcément une volonté de ces peuples de vivre dignement et en paix sur une terre quelconque.
À ce sujet, on m’a relayé un article dans La presse.ca (Le Pen doit capoter ben raide, Boucar Diouf, le 15 juin 2024) dont l’introduction est suffisamment parlante : « (...) Il était une fois des nations qui profitèrent de leur supériorité scientifique et technologique pour aller voir ailleurs sur la planète si l’herbe y était plus verte. Traversant les mers, ils découvrirent alors autour du globe de riches contrées habitées par des populations bien différentes d’eux. Possédées par une insatiable gourmandise, elles décidèrent de mettre ces territoires et ces étrangers au service du développement de leurs économies (...) »
Pour conclure ce court billet, je reprends le fond exprimé par certains : celui d’exclure les immigrés de droits qui leur reviennent, par le simple fait qu’ils sont d’origine étrangère.
Je proposerais pour ma part l’interdiction de vote aux personnes n’ayant pas reçu sous leur toit des blancs, des noirs, des jaunes, des rouges, des olivâtres, des blafards, des bridés, des nez crochus, des chauves et des frisés, des circoncis, des plumés, des déplumés, des SDF et des nantis. Quand on y arrivera, on aura fait une bonne partie du chemin !
Paul BAZZAZ
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