Après avoir défié Benjamin Netanyahu à de nombreuses reprises depuis plusieurs mois, Benny Gantz est passé à l’action dimanche soir. La veille, l’ultimatum posé au chef de l’exécutif israélien par le ministre sans portefeuille qui siégeait au sein du cabinet de guerre, était arrivé à expiration. L’ancien chef d'état-major avait exhorté à la mi-mai le Premier ministre à convenir d’un « plan d’action » stratégique, notamment sur l’après-guerre à Gaza, faute de quoi il présenterait sa démission le 8 juin. Benny Gantz, qui a reporté d’un jour son annonce en raison de l’opération spéciale des forces israéliennes dans l’enclave au cours de laquelle quatre otages ont été libérés, a finalement mis ses menaces à exécution. « (Benjamin) Netanyahu nous empêche d'avancer vers une réelle victoire. C'est pourquoi nous quittons aujourd'hui le...