![François Sporrer : Au sujet du Gafi, il ne faut pas se bercer d'espoirs François Sporrer : Au sujet du Gafi, il ne faut pas se bercer d'espoirs](https://s.lorientlejour.com/storage/attachments/1416/0261611_117276.jpg/r/800/0261611_117276.jpg)
Le chef du service économique régional à l’ambassade de France, François Sporrer, lors d'une conférence à Beyrouth en avril dernier. Photo Greg Demarque/CCI France
Le chef du service économique régional pour le Proche-Orient à l’ambassade de France soutient qu'un accord avec le FMI est la seule issue possible pour le Liban.
OLJ / Propos recueillis par Philippe HAGE BOUTROS, le 27 mai 2024 à 09h20
Le chef du service économique régional à l’ambassade de France, François Sporrer, lors d'une conférence à Beyrouth en avril dernier. Photo Greg Demarque/CCI France
La France et l'ensemble de son équipe diplomatique au Liban font un travail remarquable et dans la droite lignée des liens qui lient historiquement les deux pays.Un seul bémol aux propos de M. Sporrer, avant la crise de 2019 le Liban représentait un peu plus d'un milliard d'euros d'exportations pour la France, en deuxième position au moyen Orient après l'Égypte, un pays 20 fois plus peuplé. La France doit non seulement maintenir ses liens économiques avec le Liban mais les renforcer. Le Liban présente de nombreux atouts pour la France.
Excellente interview! Je partage à 100% les positions de M. Sporrer. Il faut agir vite: 1) finaliser l’accord avec le FMI; 2) liquider les banques existantes et permettre au déposants de récupérer ce qu’ils peuvent de leurs dépôts; et 3) encourager la création de nouvelles banques seules capables de mettre une fin à l’économie de cash et éviter un déclassement du Liban. Sami Haddad
M. Sporrer est bien intentionné et analyse très bien aussi la situation. Mais il fait abstraction de la (mauvaise) qualité des dirigeants que le Liban possède. Pour croitre durablement et sainement, le liban a besoin de 1.restaurer la confiance dans son service public (dont et en premier la justice qui protège l'investisseur de bonne foi) et dans son système bancaire. 2. Se financer ne serait ce que partiellement par l'impot car sinon il faudra 10 FMI à perpétuité. On en revient au point 1: La gouvernance du secteur public. La France doit le dire clairement. Les hommes doivent changer.
Monsieur Sporrer.Relisez les déclarations de votre président en 2020....il sommait les dirigeants de mettre en œuvre les réformes faute de quoi il publierait les noms des corrompus dans un délai de SIX mois....M.Le Drian avait fait la même promesse...ainsi que la Commission Européenne de Madame Van der Leyen...Alors svp avant de donner des leçons de moralité commencez par faire appliquer toutes ces promesses et nous aurons le début d'une solution....Soyez courageux.
La France et l'ensemble de son équipe diplomatique au Liban font un travail remarquable et dans la droite lignée des liens qui lient historiquement les deux pays.Un seul bémol aux propos de M. Sporrer, avant la crise de 2019 le Liban représentait un peu plus d'un milliard d'euros d'exportations pour la France, en deuxième position au moyen Orient après l'Égypte, un pays 20 fois plus peuplé. La France doit non seulement maintenir ses liens économiques avec le Liban mais les renforcer. Le Liban présente de nombreux atouts pour la France.
00 h 47, le 30 mai 2024