Une personne passant devant une affiche électorale montrant le candidat du parti de la Justice et du Développement (AKP) Murat Kurum et le président turc Recep Tayyip Erdogan, à Istanbul, avant les élections locales du 31 mars. Photo AFP
Ce dimanche en Turquie, une bataille particulière va se dérouler dans les urnes. Plus qu’ailleurs, parmi les 81 provinces du pays, la conquête municipale d’Istanbul sera symbolique, personnelle et stratégique. Si l’enjeu est local, l’issue du vote, qui oppose le camp présidentiel au premier parti d’opposition, dessinera sans aucun doute de nouvelles perspectives pour la compétition politique, voire scellera un autre destin pour la gouvernance du pays. Le président Recep Tayyip Erdogan l’a maintes fois rappelé : Istanbul est son principal objectif. Fief de son parti de la Justice et du Développement (AKP) pendant 25 ans, la ville avait changé de couleur en 2019, passant dans les mains de l’actuel maire Ekrem Imamoglu, membre de l’opposition. Cette victoire a été difficile à encaisser pour l’exécutif, car la métropole de 16 millions...
Ce dimanche en Turquie, une bataille particulière va se dérouler dans les urnes. Plus qu’ailleurs, parmi les 81 provinces du pays, la conquête municipale d’Istanbul sera symbolique, personnelle et stratégique. Si l’enjeu est local, l’issue du vote, qui oppose le camp présidentiel au premier parti d’opposition, dessinera sans aucun doute de nouvelles perspectives pour la compétition politique, voire scellera un autre destin pour la gouvernance du pays. Le président Recep Tayyip Erdogan l’a maintes fois rappelé : Istanbul est son principal objectif. Fief de son parti de la Justice et du Développement (AKP) pendant 25 ans, la ville avait changé de couleur en 2019, passant dans les mains de l’actuel maire Ekrem Imamoglu, membre de l’opposition. Cette victoire a été difficile à encaisser pour l’exécutif, car la...
