Rechercher
Rechercher

Agenda - Concert

Nuit orientale au Festival al-Bustan

Nuit orientale au Festival al-Bustan

Un concert dédié à la mémoire de Zaki Nassif. Photo DR

Un amphithéâtre archicomble, un auditoire de tous les âges et de l’émotion perceptible durant deux heures. Telle était l’ambiance de la « Nuit orientale » qui s’est tenue le 12 mars dans le cadre du Festival international al-

Bustan. Cette soirée était le fruit d’une collaboration entre Laura Lahoud, présidente du festival, et le Programme Zaki Nassif pour la musique de l’AUB, créé en 2004 et dirigé par Nabil Nassif, professeur à l’AUB et neveu du compositeur, ainsi que le Club des amis du Programme, fondé il y a dix ans et présidé par Mme Leila Bissat. C’était l’occasion de commémorer les 20 ans du décès de ce grand compositeur, lui rendant hommage, et perpétuant son œuvre et sa mémoire. La programmation célébrait aussi à la fois le début du ramadan le 11 mars et la fête de l’Annonciation le 25 mars, officiellement consacrée depuis 2010 fête nationale islamo-chrétienne en hommage à la Vierge Marie.

Sur scène, l’Ensemble de musique arabe du Programme Zaki Nassif, une chorale de 45 vocalistes et un orchestre de 28 musiciens avec toute la panoplie des instruments de musique orientale, couronnés par trois solistes, Hassan Haïdous, Catherine Ghali et Manal Abou Malhab, et dirigé par le maestro Fadi Yaacoub.

La première partie de la soirée a été dédiée aux chants religieux musulmans et chrétiens, avec en conclusion la voix de Zaki Nassif qui a retenti sur un morceau de l’Ave Maria chanté en arabe.

Après l’entracte, place au tarab et aux chansons populaires libanaises, qui ont créé l’enchantement sur fond de nostalgie. Le programme était arrangé pour mettre en valeur nos compositeurs et chanteurs populaires, qui ont dominé la scène musicale orientale et libanaise au XXe siècle : des mouwachahate de Sayed Darwiche, des chansons et des morceaux de Zaki Nassif, Marcel Khalifé, des frères Rahbani, de Wadih Safi, Walid Gholmié et Élie Choueiri. Enthousiaste, le public a accompagné les refrains et surtout n’a pas voulu quitter les lieux sans avoir écouté le célèbre Raje’, raje’ yet’ammar, raje’ Lebnan, le chant culte de Zaki Nassif.

Un amphithéâtre archicomble, un auditoire de tous les âges et de l’émotion perceptible durant deux heures. Telle était l’ambiance de la « Nuit orientale » qui s’est tenue le 12 mars dans le cadre du Festival international al-Bustan. Cette soirée était le fruit d’une collaboration entre Laura Lahoud, présidente du festival, et le Programme Zaki Nassif pour la musique de...