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Sport - Tennis

Humbert s'offre à Dubai un sixième titre en six finales

Le Français a dominé le Kazakh Alexander Bublik (6-4, 6-3) en finale de l'ATP 500 de Dubai.

Ugo Humbert posant avec le trophée de vainqueur du tournoi ATP 500 de Dubai, dimanche après sa victoire en finale face à Alexander Bublik. Ryan Lim/AFP

Les finales lui vont si bien. Ugo Humbert, intraitable face à Alexander Bublik, a remporté la sixième d'affilée qu'il disputait sur le circuit samedi à Dubai, un 100 % synonyme de 6e titre, de surcroit le deuxième ATP 500 de sa carrière.

Son rival kazakh, écarté sans ménagement 6-4, 6-3 pour leur première confrontation, n'a pas pesé bien lourd face au Français, particulièrement en verve en cette fin d'hiver. Il clôt aux Émirats arabes unis une séquence probante, qui l'a vu écarter notamment le Polonais Hubert Hurkacz (8e mondial) après avoir sauvé trois balles de match en quart de finale, puis le Russe Daniil Medvedev (4e), tenant du titre, en demie.

« J'ai joué à un niveau fantastique pendant toute la semaine, mais aujourd'hui ce n'était pas facile », a réagi Humbert, avant de recevoir le trophée. 

Voilà Humbert promis à la 14e place mondiale dès lundi, son meilleur classement depuis ses débuts à l'ATP en 2017. De bon augure pour le meilleur Français actuel avant le Masters 1000  d'Indian Wells, où il sera une tête de série à surveiller à partir de mercredi en Californie. 

En attendant ce rendez-vous, presque majeur de la saison, le Messin de 25 ans peut se targuer d'ajouter Dubai à son palmarès, qui compte également les tournois d'Auckland, d'Anvers (2020), de Halle (2021), déjà un ATP 500, de Metz (2023) chez lui, et de Marseille début février. Le tout sans jamais avoir perdu lors du rendez-vous sur la dernière marche.

Il devient le troisième joueur de l'ère open à y réussir un tel six sur six, après le Letton Ernest Gulbis et le Slovaque Martin Klizan, faisant de fait mieux qu'un cador comme Carlos Alcaraz, qui a débuté sa moisson avec un 5/5.

« Humbert-méable » à la pression

« J'ai de bonnes statistiques en finales, mais c'est parce que j'ai une très bonne équipe autour de moi », a-t-il dit. Décidément « Humbert-méable » a la pression quand il faut finir le travail, Ugo en a fait la démonstration dans cette rencontre, certes longtemps à sens unique, quand Bublik s'est procuré une balle de débreak à 5-3 et a tenté un coup de bluff en se positionnant juste derrière le carré de service, sur une deuxième balle de tous les dangers pour le Français.

Mais un revers décroisé gagnant a enlevé le sourire un instant retrouvé du Kazakh et Humbert de boucler l'affaire en 1h25, en ayant dû effacer deux opportunités de break adverses. Solide, plus agressif aussi et réaliste, il a réussi à faire craquer Bublik deux fois sur son engagement en six occasions.

Tombé au sol, bras en croix, et visiblement heureux comme un gamin goûtant à sa première victoire, Humbert, sur les traces de ses compatriotes Jérôme Golmard et Fabrice Santoro, vainqueurs avant lui à Dubai en 1999 et 2002, est pour l'heure le seul joueur en 2024 à avoir remporté deux tournois, avec Jannik Sinner.

Il avait confié à Marseille « beaucoup regarder ce que fait » l'Italien, impressionnant vainqueur de l'Open d'Australie fin janvier. Que ce soit dans l'agressivité qu'il imprime à son jeu ou dans le calme dont il parvient à faire preuve de plus en plus régulièrement sur les courts, ça se voit.

Les finales lui vont si bien. Ugo Humbert, intraitable face à Alexander Bublik, a remporté la sixième d'affilée qu'il disputait sur le circuit samedi à Dubai, un 100 % synonyme de 6e titre, de surcroit le deuxième ATP 500 de sa carrière.

Son rival kazakh, écarté sans ménagement 6-4, 6-3 pour leur première confrontation, n'a pas pesé bien...

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