Israël veut "amener le Hezbollah à se retirer là où il doit être", prévient Gallant : Jour 142 de la guerre de Gaza

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Le roi Abdallah II de Jordanie a mis en garde contre une guerre régionale plus large si Israël poursuit sa campagne militaire dans la bande de Gaza pendant le ramadan, mois saint des musulmans qui doit débuter le 10 ou 11 mars.

Lors d'une réunion à Amman avec le président palestinien, Mahmoud Abbas, le roi de Jordanie a estimé que "la poursuite de la guerre contre Gaza pendant le mois sacré du ramadan" ferait grandir "la menace d'une extension du conflit", selon l'agence officielle jordanienne Petra citée par l'AFP.

Avec une opération à Rafah, Israël sera "à quelques semaines" d'une "victoire totale" sur le Hamas, a affirmé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur la chaîne américaine CBS, cité par l'AFP.

⚡️ Les attaques au Liban se poursuivront même si un accord sur la libération des otages et un cessez-le-feu temporaire à Gaza sont conclus, a déclaré le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant lors d'une réunion avec le commandement Nord de l'armée israélienne, rapporte le Haaretz. "Si quelqu'un pense que l'accord sur la libération des otages et le cessez-le-feu à Gaza vont atténuer ce qui se passe ici, il se trompe", a-t-il déclaré.

Dans un communiqué publié par son bureau, M. Gallant a déclaré que l'objectif était "d'amener le Hezbollah à se retirer là où il doit être. Soit par un accord, soit par la force".

En image : Des personnes se frayent un chemin dans une allée à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, après un bombardement israélien, le 25 février 2024. Photo SAID KHATIB / AFP

L'armée israélienne a annoncé avoir attaqué "une cellule de saboteurs" du Hezbollah à Blida (caza de Marjeyoun) au Liban-Sud, alors que celle-ci "quittait un bâtiment militaire", a annoncé le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, sur X. Des avions de guerre ont attaqué la cellule en question et "deux autres bâtiments militaires de la région", a-t-il ajouté.

Auparavant, une "cible aérienne suspecte" a été interceptée alors que celle-ci a pénétré le territoire israélien depuis le Liban, a ajouté Avichay Adraee. Des tirs de missiles ont été identifiés depuis le Liban vers les localités israéliennes de Margaliot, Jabal el-Rous, Kiryat Chmona, Manara et Malikiya, et l'armée israélienne a attaqué les sources des tirs, a-t-il conclu.

Les derniers développements au Liban-Sud au cours de la dernière heure :

- Une attaque aérienne israélienne a tiré deux missiles sur le village de Khiam (caza de Bint Jbeil), rapporte une source sécuritaire citée par notre correspondant dans la région.

- Le Hezbollah revendique deux attaques, menées à 16h35 et 16h50 : la première a visé un bâtiment où se rassemblaient des soldats israéliens à Manara, située face à Houla. L'autre a visé "deux bâtiments dans lesquels des soldats israéliens se rassemblaient" à Malikiya, face à la localité de Aïtaroun (Bint Jbeil).

Photo d'illustration Israeli Army / AFP

Le corps d'un soldat israélien tué pendant l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre est à Gaza, a annoncé l'armée israélienne citée par l'AFP, portant à 31 le nombre d'otages dont les dépouilles sont retenues dans le territoire palestinien. Le militaire a été identifié par l'armée comme étant le sergent Oz Daniel, âgé de 19 ans quand il a été tué.

Malgré l'absence de dépouille, des funérailles se tiendront lundi à Kfar Saba, où il habitait.

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La situation sécuritaire au Liban-Sud au cours des deux dernières heures :

- Le Hezbollah a annoncé la mort d'un de ses combattants, Ali Karim Nasser, né en 1989 et originaire de Haddatha au Liban-Sud. Le parti n'a, comme d'habitude pas précisé où Ali Nasser a été tué. Selon le décompte de L'Orient-Le Jour, 215 membres du Hezbollah ont été tués au Liban et en Syrie depuis le 8 octobre.

- Une maison a été bombardée par Israël à Blida (caza de Marjeyoun), selon des habitants. 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé qu'il n'était pas encore clair si les pourparlers actuels entre Tel Aviv et le Hamas sur la libération des otages, qui doivent se poursuivre à Doha après une réunion à Paris la semaine dernière, se concrétiseraient en un accord, affirmant que le Hamas devait "revenir à une situation raisonnable".

Dans un entretien sur la chaîne CBS, M. Netanyahu a indiqué qu'il allait discuter plus tard dans la journée un plan militaire pour l'évacuation des civils de Gaza et une opération visant à détruire les bataillons restants du Hamas. "Si nous parvenons à un accord, une telle opération sera retardée, mais elle finira par avoir lieu. Même si nous parvenons à un accord, nous le ferons", a-t-il ajouté. 

Les négociateurs de pays clés à l'accord qui permettrait de parvenir à une trêve à Gaza contre la libération des otages ont trouvé lors de leurs récentes discussions à Paris un « terrain d'entente », a déclaré Jake Sullivan, le conseiller du président américain Joe Biden sur CNN, selon des propos rapportés par l'AFP.

Dans un autre entretien, sur la chaîne NBC, il a en outre affirmé que Joe Biden « n'a pas été mis au courant du plan d'Israël pour des opérations militaires à Rafah, mais pense que les vies civiles doivent être protégées » dans cette grande ville du sud de l'enclave palestinienne, rapporte Reuters. 

Le député Hassan Fadlallah, membre du Hezbollah, a affirmé que les attaques lancées contre les villages libanais dans le Sud poussent le parti et ses alliés à « renforcer ses capacités ».

M. Fadlallah a tenu ces propos lors d'une cérémonie en mémoire à un ambulancier tué jeudi dans une frappe israélienne, à Baraachit. « Les raids et attaques israéliens ne feront qu'accroitre notre adhésion à la résistance », a-t-il déclaré. « Plus les attaques se multiplient, plus elles poussent la résistance à travailler par tous les moyens pour renforcer ses capacités et à s'armer pour les dissuader, pour protéger notre pays et défendre le Sud ».

Il a encore appelé le gouvernement libanais à inclure les frappes israéliennes contre des secouristes, qui ont tué quatre volontaires du Comité sanitaire affilié au parti depuis le 8 octobre, ainsi que contre les civils et journalistes, dans les plaintes déposées devant le Conseil de sécurité de l'ONU « afin de dissuader l'ennemi ».

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un nouveau bilan de 29.692 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. Il a également fait état dans un communiqué d'au moins 86 morts au cours des dernières 24 heures, et d'un total 69.879 blessés depuis le 7 octobre.

La situation au Liban-Sud au cours de la dernière heure : 

Le Hezbollah a revendiqué une frappe, à 14h, contre un déploiement de militaires israéliens qui se trouvaient au sud de Kiryat Chmona, ville du nord d'Israël située face à la localité libanaise de Houla (caza de Marjeyoun). De son côté, l'armée israélienne, citée par le Haaretz, a annoncé que cinq roquettes étaient tombées dans des zones inhabitées, après que des alarmes ont retenti à Kiryat Chmona.

L'Iran a condamné les frappes des Etats-Unis et du Royaume-Uni menées la veille sur des sites des rebelles houthis au Yémen, accusant Washington et Londres de « faire monter la tension et les crises » dans la région.

Les houthis, qui contrôlent une bonne partie du Yémen, mènent depuis novembre des attaques contre des navires en mer Rouge et dans le golfe d'Aden qu'ils estiment liés à Israël, disant agir en « solidarité » avec les Palestiniens dans le contexte de la guerre à Gaza. Face à ces attaques, Washington, premier allié d'Israël, a mis en place en décembre une coalition multinationale afin de « protéger » le trafic maritime dans ces eaux stratégiques.

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La situation au Liban-Sud au cours des deux dernières heures :

- Des détonations de missiles d'interception israéliens ont été entendus au-dessus de Wazzani, dans le caza de Marjeyoun, selon des habitants.

- Des tirs d'artillerie israéliens ont ciblé les villages de Kfar Hammam, Rachaya el-Fokhar et Kfarchouba, dans le caza de Hasbaya, selon des habitants. 

Le Qatar va accueillir cette semaine des pourparlers entre le Hamas et Israël visant à finaliser un accord de trêve, ont indiqué des sources sécuritaires égyptiennes, citées par Reuters. Des représentants des différents belligérants se rendront ensuite au Caire pour approfondir les discussions, concernant notamment le timing et les mécanismes d'application de cet accord, y compris concernant la libération d'otages israéliens encore détenus dans la bande de Gaza, depuis leur enlèvement le 7 octobre, selon ces sources. 

Cette annonce fait suite à des discussions menées vendredi à Paris entre les médiateurs et une délégation israélienne et d'autres tenues au Caire, auxquelles a notamment participé le chef du Hamas, Ismaïl Haniyé. 

Alors que nous faisions plus tôt état d'un certain optimisme dans les médias israéliens concernant un éventuel accord entre le Hamas et Israël, pour une trêve à Gaza et la libération d'otages israéliens, une source au sein du Hamas contactée par L'Orient-Le Jour a estimé que cette atmosphère d’optimisme autour de la conclusion d’un accord "ne reflète pas la vérité" des tractations.

"Nous avons traité positivement avec les médiateurs pour mettre fin à la souffrance de notre peuple et arrêter la guerre d’extermination", toutefois, selon cette source, "le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu évite de répondre aux demandes les plus importantes" évoquées par le groupe islamiste, à savoir "un arrêt de l'offensive" sur Gaza et le retour des Palestiniens déplacés vers le nord de l'enclave.

Dans un entretien à la radio, le ministre libanais sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a indiqué que le Liban « continue d'étudier la réponse la plus appropriée à la feuille de route française concernant la situation au Liban-Sud », réponse qui devrait être finalisée la semaine prochaine.

« Une série de visites françaises ont eu lieu en Israël, mais on ne nous a jusqu'à présent fait parvenir aucune approbation israélienne » sur le plan français, a ajouté M. Bou Habib. « Pour le Liban, le plus important est de mettre un terme aux tensions actuelles et nous ne voulons pas de demi-mesures qui seront oubliées d'ici quelques mois », selon le ministre.

La proposition de Paris, remise par le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, aux autorités libanaises, lors de son séjour à Beyrouth début février, prévoit un plan en trois étapes pour une désescalade sur le front sud. Elle ambitionne de parvenir à « un potentiel cessez-le-feu, en vue d’assurer l’application de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité (ayant mis fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah), qui « demeure la base pour une stabilité au niveau de la frontière », comme on peut lire dans le texte consulté par L’Orient-Le Jour et confirmé par Reuters. La proposition vise aussi à relancer, dans une phase ultérieure, les négociations sur la délimitation de la frontière terrestre entre les deux pays. Elle est inspirée de l'accord d'avril 1996 et prévoit, parallèlement à ces arrangements, de créer une commission de supervision formée des États-Unis, de la France, du Liban et d'Israël.

Le point sur la situation au Liban-Sud à midi :

- L'artillerie israélienne a tiré de manière intermittente sur la périphérie de Jibbein et Dhaïra (caza de Tyr) depuis 9h30, selon des habitants.

- Des tirs d'artillerie ont également visé la périphérie de Markaba et Aïta el-Chaab, dans le caza de Marjeyoun, selon des résidents.

Le Hezbollah a de son côté revendiqué deux frappes sur le nord d'Israël :

- La première, à 10h05, contre des soldats postés près de la base de Ramim, face au village libanais de Markaba (Marjeyoun).

- La seconde, menée au moyen d'un missile Falaq-1, sur la caserne de Zibdine, dans les fermes de Chebaa occupées, à 11h15.

⚡ Deux membres du Hezbollah ont été tués tôt dans la journée lors d'une frappe israélienne visant un camion en Syrie, près de la frontière avec le Liban, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

➡️ Plus d'informations sur cette frappe ici. 

Le député Hassan Ezzeddine (Hezbollah) lors d'un événement partisan. Photo fournie par le bureau de presse du parti chiite

Hassan Ezzeddine, député du Hezbollah, a affirmé que son parti "n'a utilisé qu'une très petite portion de sa puissance et de sa force dans cette guerre dans le sud du Liban, qui a lieu dans un espace géographique restreint". "Par conséquent, en cas d'expansion des attaques de l'ennemi (israélien, ndlr), la résistance sera en première ligne de défense et affrontera l'ennemi".

"Elle lui montrera toute sa puissance et l'ennemi regrettera alors ce qu'il a fait", a lancé M. Ezzeddine, lors d'un événement partisan à Tayr Debba, au Liban-Sud, en mémoire de Fouad Moughniyé, assassiné en 1994 dans un attentat à la voiture piégée dans la banlieue sud de Beyrouth. Fouad Moughniyé était le frère de Imad Moughniyé, ex-chef militaire du parti, lui aussi assassiné en Syrie, en 2008. 

Les échos des médias israéliens sur la possibilité d'un accord de trêve :

Selon la Société de radiodiffusion publique israélienne, citée par le site d’al-Jazeera, il y aurait un certain « optimisme quant à la possibilité de parvenir à un accord entre le Hamas et Israël (pour la libération des otages et la conclusion d’une trêve, NDLR), avant le début du mois du Ramadan ».

Faisant écho à cet « optimisme » exprimé par la radio publique israélienne, le journal Yediot Aharonot a cité ce matin des officiels israéliens qui « espèrent qu’un deal à Gaza mènerait à un accord diplomatique avec le Liban », concernant le conflit qui se poursuit entre Israël et le Hezbollah au Liban-Sud depuis le 8 octobre. « En conséquence, les Etats-Unis ont gelé leur médiation entre les deux pays, alors que les combats se poursuivent », ajoute le journal.

Photo SAID KHATIB / AFP

En image 

Des Palestiniens avançant dans une ruelle remplie de décombres, après un bombardement israélien sur Rafah, le 25 février 2024. 

Photo SAID KHATIB / AFP

En image 

Des Palestiniens avançant dans une ruelle remplie de décombres, après un bombardement israélien sur Rafah, le 25 février 2024. 

Le Hezbollah a revendiqué une attaque menée hier à 21h contre "le quartier général du bataillon de Beit Hillel, affilié à la 769e brigade territoriale", au moyen de roquettes Katioucha. La caserne visée se trouve face à la localité libanaise de Khiam, dans le caza de Bint Jbeil.

Cette frappe a été lancée en riposte aux "agressions" israéliennes sur des "villages et habitations civiles" du Sud "et plus spécifiquement à Baraachit", bombardée plus tôt dans la journée par l'aviation israélienne.

Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont mené hier des frappes visant 18 cibles houthies dans huit sites distincts au Yémen, en réponse aux attaques menées par les rebelles soutenus par l'Iran contre les navires en mer Rouge, a annoncé le Pentagone. Des journalistes de l'AFP, présents à Sanaa, la capitale du Yémen, ont entendu samedi de fortes explosions.

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Au Liban-Sud, la nuit a été calme, selon les informations de sources sécuritaires. 

Aucune frappe israélienne n'a ciblé les villages frontaliers. Par contre, l'aviation israélienne a survolé plusieurs régions du Sud avant minuit. 

Des manifestants réclamant la libération des otages aspergés par la police israélienne à Tel Aviv, le 24 février 2024. Photo REUTERS/Dylan Martinez

A Tel-Aviv, des milliers de personnes se sont réunies hier soir sur la "place des otages" pour réclamer la libération des 130 personnes détenues à Gaza.

"Nous pensons tout le temps à eux, nous voulons qu'ils nous reviennent vivants et le plus vite possible", a dit à l'AFP Orna Tal, 60 ans, dont un ami fait partie des otages. 

De son côté, l'armée israélienne a annoncé hier  que ses soldats ont éliminé "des dizaines de terroristes" à Khan Younès, dans le sud du territoire où se concentrent les opérations militaires contre la guérilla urbaine menée par le mouvement islamiste.

L'offensive militaire israélienne a fait 29.606 morts à Gaza, en grande majorité des civils, depuis le début de la guerre le 7 octobre, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.

Dans l'attente d'un éventuel accord, l'offensive militaire israélienne se poursuit dans la bande de Gaza, qui souffre également d'une grave crise humanitaire. 

Le ministère de la Santé de l'enclave a affirmé hier qu'un enfant de deux mois, Mahmoud Fatouh, était mort de malnutrition à l'hôpital al-Chifa de Gaza-ville.

Selon un journaliste de l'AFP, au moins six raids aériens ont été menés samedi soir sur la ville. "Il n'y a pas d'endroit sûr dans toute la bande de Gaza. Nous sommes tous visés, où que nous soyons", a dit à l'AFP Hassan Hamad Qeshta, après une frappe ayant détruit un immeuble à Rafah.

Pour conclure un accord, Israël pose comme condition préalable "la libération de tous les otages, à commencer par toutes les femmes", selon le conseiller à la sécurité nationale de Benjamin Netanyahu, Tzachi Hanegbi. "Un tel accord ne signifie pas la fin de la guerre", a prévenu ce proche du Premier ministre sur la chaîne N12.

Le Hamas réclame, lui, un "cessez-le-feu complet" et le retrait des troupes israéliennes de Gaza. D'après une source du mouvement islamiste, le plan discuté en janvier prévoyait une pause de six semaines et la libération de 200 à 300 prisonniers palestiniens en échange de 35 à 40 otages. a, selon des responsables et médias locaux cités par l'AFP, donné son feu vert à l'envoi sous peu d'une délégation au Qatar afin de poursuivre les discussions des derniers jours à Paris en vue d'un nouvel accord de trêve à Gaza assorti de la libération d'otages.

Commençons la journée avec les derniers développements concernant un éventuel accord de trêve et d'échange de prisonniers entre le Hamas et Israël :

Hier dans la soirée, le cabinet de guerre israélien a, selon des responsables et médias locaux, donné son feu vert à l'envoi sous peu d'une délégation au Qatar afin de poursuivre les discussions des derniers jours à Paris en vue d'un nouvel accord de trêve à Gaza assorti de la libération d'otages.

Le chef du Mossad David Barnea s'était rendu vendredi dans la capitale française à la tête d'une délégation israélienne pour un suivi sur un projet de trêve dont il avait discuté fin janvier avec ses homologues américain et égyptien et le Premier ministre du Qatar.

Bonjour et bienvenue sur notre couverture en direct de ce 141e jour de la guerre de Gaza et de ses répercussions en Cisjordanie, au Liban-Sud, en mer Rouge et dans le Moyen-Orient en général.