Le Lycée officiel pour filles de Minyé (Liban-Nord), rue al-Balat, a échappé jeudi à une catastrophe : le plafond de l’une des classes s’est effondré, heureusement sans faire de blessés. La direction de l’école a renvoyé les élèves chez elles à la suite de l’incident, après avoir contacté leurs parents.
Les parents des élèves de l’établissement ont appelé les responsables à envoyer une équipe d’inspection sur place, en vue de s’assurer de la solidité du bâtiment. Ils craignent que ses fondements ne soient pas solides, et que d’autres effondrements se produisent.
Cet incident est loin d’être le premier du genre, dans un pays où le secteur éducatif, officiel et privé, est frappé de plein fouet par la crise. Le 17 janvier 2024, dans le Lycée officiel pour garçons « el-Namouzaj » à Tripoli, un bloc de béton de trois mètres de long s’est détaché du plafond de l’un des couloirs, sans faire de blessés. L’incident le plus meurtrier a eu lieu le 2 novembre 2022 dans l’école publique dite des « Américains », dans le quartier de Jabal Mohsen à Tripoli, et a coûté la vie à une élève de 16 ans, Maguy Mahmoud.
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