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Moyen-Orient - Conflit

Qui est Hojatollah Omidvar, le chef adjoint du renseignement militaire iranien tué dans une "frappe israélienne" à Damas ?

Hojatollah Omidvar serait le chef adjoint des services de renseignement de la force d'élite iranienne al-Qods en Syrie, une branche du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC).

Qui est Hojatollah Omidvar, le chef adjoint du renseignement militaire iranien tué dans une

Des riverains rassemblés devant le bâtiment détruit par une frappe israélienne à Damas, le 20 janvier 2024. Louai Beshara/AFP

Le Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran (IRGC) a confirmé que cinq de ses conseillers militaires ont été tués dans ce qu'ils décrivent comme étant une « frappe israélienne » ayant visé un immeuble résidentiel dans la capitale syrienne, Damas, samedi matin.

L'agence de presse de la République islamique (IRNA) a identifié quatre d'entre eux comme étant Hojatollah Omidvar, Ali Aghazadeh, Hossein Mohammadi et Saeed Karimi.

Hojatollah Omidvar

Hojatollah Omidvar (également connu sous les noms de général Youssef Omidzadeh, Sardar Haj Sadiq Omidzadeh, Abu Sadegh Omidzadeh et Hajj Sadegh) serait le chef adjoint des services de renseignement de la force al-Qods en Syrie, selon le journal iranien Nour News.

La force d'élite iranienne al-Qods est la branche des opérations à l'étranger du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), qui a été créé à la suite de la révolution iranienne de 1979.

Hojatollah Omidvar a été abattu aux côtés de son adjoint, connu sous le nom de Hajj Gholam ou « Moharram », qui figure sur la liste des quatre conseillers identifiés comme ayant été tués.

Omidvar a été mentionné en juin dans un article du Washington Post sur un plan iranien divulgué, visant à attaquer les troupes américaines en Syrie. L'article cite des plans du Hezbollah visant à tester un nouveau type de bombe en bord de route pour cibler les véhicules militaires. Le journal accuse Omidvar d'avoir « identifié les véhicules blindés américains Humvee et Cougar en Syrie comme des cibles potentielles » et d'avoir « envoyé des agents non identifiés pour prendre des photos de reconnaissance des routes empruntées par les forces américaines ». 

Sky News Arabia rapporte qu'il était proche de Razi Mousavi, un général de haut rang de la force al-Qods tué lors d'une frappe israélienne à Damas le 25 décembre, qui a joué un rôle crucial dans l'expansion politique et militaire de l'Iran au Moyen-Orient. Il était lui-même proche de Kassem Soleimani, tué lors d'une frappe américaine à Bagdad en janvier 2020.

Hojatollah Omidvar ferait également partie des prisonniers iraniens retenus en otage par le Front al-Nosra au début de la guerre en Syrie et qui ont été libérés par la suite, selon des rapports iraniens.

Pour mémoire

Que signifie l'assassinat de Razi Moussavi, relais des Gardiens de la révolution en Syrie ?

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a « fermement condamné « l'acte criminel d'Israël, qui constitue « une tentative désespérée de répandre l'instabilité et l'insécurité dans la région » . Téhéran répondra « au moment et à l'endroit appropriés », a-t-il ajouté.

Échange de frappes

Ces dernières semaines, Israël a été accusé, alors qu'il annonçait le passage à la troisième phase du conflit à Gaza, d'intensifier les frappes ciblées sur des personnalités iraniennes et alliées de haut rang en Syrie et au Liban, ce qui fait craindre que la guerre israélienne contre Gaza ne s'étende. En moins d'un mois, un membre haut placé de la force al-Qods du CGRI, Razi Mousavi, a été assassiné près de Damas. Peu après, le numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, a été tué lors d'une frappe dans la banlieue sud de Beyrouth. Par ailleurs, deux membres de l'Unité de mobilisation populaire (UMP) pro-iranienne ont été tués à Bagdad, ainsi qu'un responsable de la force al-Radwane du Hezbollah, Wissam Tawil, dans le sud du Liban.

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Des frappes iraniennes pour dissuader les uns et rassurer les autres

Lundi soir, Téhéran avait lancé des frappes en Syrie et en Irak dans le cadre de représailles contre les assassinats ciblés de hauts responsables de « l'axe de la résistance  » et l'attentat revendiqué par l'Etat islamique qui a fait plus de 90 morts dans la ville iranienne de Kerman, le 3 janvier dernier. Le lendemain, l'Iran a déclenché une escalade significative en frappant un groupe jihadiste sunnite appelé Jaïch al-Adl dans la région pakistanaise du Sistan-Baloutchistan, provoquant la mort de civils, dont deux enfants. Le Pakistan a réagi en rappelant son ambassadeur à Téhéran et a mené des frappes aériennes sur des cibles situées dans la partie iranienne de cette région séparatiste à cheval sur les deux pays. Vendredi, le Pakistan et l'Iran ont toutefois « convenu de désamorcer » les tensions, a déclaré Islamabad, à la suite d'un appel téléphonique entre les plus hauts diplomates des deux pays.

Le Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran (IRGC) a confirmé que cinq de ses conseillers militaires ont été tués dans ce qu'ils décrivent comme étant une « frappe israélienne » ayant visé un immeuble résidentiel dans la capitale syrienne, Damas, samedi matin. L'agence de presse de la République islamique (IRNA) a identifié quatre d'entre eux comme étant Hojatollah...
commentaires (2)

Ma question est la suivante : est ce que l'entité sioniste s'attaque à l'iran partout ?

Dorfler lazare

14 h 26, le 21 janvier 2024

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Commentaires (2)

  • Ma question est la suivante : est ce que l'entité sioniste s'attaque à l'iran partout ?

    Dorfler lazare

    14 h 26, le 21 janvier 2024

  • "... cinq de ses conseillers militaires ont été tués dans ce qu'ils décrivent comme étant une « frappe israélienne" wow 5 d'un seul coup.... très tough d'avoir confiance en ces conseillers s'ils n'arrivent même pas à se conseiller eux mêmes

    Wlek Sanferlou

    00 h 50, le 21 janvier 2024

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