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Mikati : Le Liban prêt à respecter les résolutions internationales si Israël se retire des régions occupées

Mikati : Le Liban prêt à respecter les résolutions internationales si Israël se retire des régions occupées

Le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati et le chef de l'Eglise maronite Béchara Raï, le 22 décembre 2023 à Bkerké. Photo X/@grandserail

Le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati a affirmé, vendredi, que la solution aux affrontements actuels entre le Hezbollah et Israël consistait en « l'application des résolutions internationales », qui impliquerait d'éloigner le Hezbollah de la frontière avec l'Etat hébreu, ce qu'il a toutefois conditionné à un retrait d'Israël de territoires occupés au Liban.

« la solution existe, c'est l'application des résolutions internationales », dont la 1701, a déclaré le chef du gouvernement après une entrevue à Bkerké avec le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï. « Nous sommes entièrement prêts à nous engager à leur application, à condition que la partie israélienne s'y engage également et se retire, conformément aux lois et résolutions internationales, des territoires occupés »

Selon le bureau de M. Mikati, cité par l'AFP, il faisait référence à des territoires encore occupés par Israël après son retrait du sud du Liban en 2000 : les fermes de Chebaa, les collines de Kfar Chouba et le village de Ghajar.

Le Hezbollah maintient un front tendu avec l'Etat hébreu au Liban-Sud et a perdu au moins 119 de ses combattants depuis le 8 octobre dernier, au lendemain du déclenchement de la guerre entre le Hamas et Israël à Gaza. C'est dans ce cadre que Tel-Aviv et la communauté internationale appellent à l'application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies. Cette résolution avait mis fin à la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Israël et prévoit, notamment, le retrait du Hezbollah au nord du Litani, afin que seules l'armée libanaise et la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) soient déployées entre la frontière et le fleuve.

Nagib Mikati a par ailleurs demandé l'élection d'un nouveau chef de l'État, le Liban étant sans président depuis plus d'un an. « Il n'est pas difficile pour le Liban de se rétablir, mais la solution repose sur l'élection d'un nouveau président de la République », a-t-il déclaré. « Depuis le début de la vacance présidentielle, notre but n'est pas de nous approprier les prérogatives du président, mais de régler les affaires relatives au pays et aux citoyens », a encore dit le Premier ministre sortant.

Depuis la fin du mandat de Michel Aoun, les ministres proches de l’ancien chef de l’État refusent de participer aux réunions du cabinet sortant et accusent M. Mikati de chercher à s'arroger les prérogatives du président de la République.

M. Mikati a en outre abordé la question du commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun, dont le mandat a été prolongé d'une année supplémentaire. « L'armée est pour tous les Libanais (...) Le résultat (de la prolongation) vise à promouvoir la stabilité au sein de l'institution militaire », a-t-il déclaré.

Il a enfin confié avoir promis au patriarche Raï de « revoir les salaires du secteur public, des services de sécurité, de l'armée et des retraités ». 

Le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati a affirmé, vendredi, que la solution aux affrontements actuels entre le Hezbollah et Israël consistait en « l'application des résolutions internationales », qui impliquerait d'éloigner le Hezbollah de la frontière avec l'Etat hébreu, ce qu'il a toutefois conditionné à un retrait d'Israël de territoires occupés au Liban. « la...