Sept membres des forces du régime syrien ont été tués mercredi lorsque leur bus a heurté une mine terrestre du groupe Etat islamique (EI) dans une zone désertique du centre de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
« Sept membres des forces du régime ont été tués et dix autres blessés », a déclaré l'OSDH, qui dispose d'un vaste réseau de sources à travers la Syrie.
Selon l'Observatoire, les jihadistes de l'EI ont placé la mine qui a explosé au passage d'un bus de l'armée syrienne, près de la ville de Palmyre, dans la badia, le vaste désert qui s'étend de la province centrale de Homs à la frontière orientale avec l'Irak.
L'EI a récemment intensifié ses attaques en Syrie, notamment depuis la badia où ses combattants se sont repliés après la perte en 2019 des vastes territoires qu'il contrôlait dans ce pays. Le 8 novembre, au moins 34 membres des forces prorégime avaient péri dans une série d'attaques de l'EI dans ce désert.
Le conflit en Syrie, déclenché en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, a fait plus d'un demi-million de morts et a morcelé le pays, même si le régime a repris le contrôle d'une grande partie du territoire avec l'appui de ses alliés russe et iranien.
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