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Moyen-Orient - Guerre Israël-Hamas

Montée des tensions en mer Rouge

Les attaques des rebelles houthis menacent de mettre à mal le commerce mondial, poussant les pays occidentaux à renforcer leur présence militaire en mer Rouge.
Montée des tensions en mer Rouge

Le 16 décembre, deux des principaux armateurs commerciaux dans le monde ont ordonné à leurs navires de cesser de transiter par le détroit de Bab el-Mandeb. La société danoise Maersk, deuxième armateur mondial qui contrôle près de 15 % du trafic maritime de conteneurs, a annoncé sa décision dès le 15 novembre, suivie le lendemain par l'armateur allemand Hapag-Lloyd, (7 % du marché). À l'origine de cette décision, la série d'attaques par les houthis yéménites contre des navires commerciaux ces dernières semaines. Le groupe chiite soutenu par l'Iran a indiqué ne cibler que les navires ayant des liens avec Israël. Mardi, un haut responsable des rebelles a déclaré que « tout pays » qui agirait contre eux verrait ses navires pris pour cible en mer Rouge, au lendemain de la création par Washington d'une force multinationale de protection maritime.

Cette situation est lourde de conséquences pour le commerce maritime mondial : au second semestre 2023, ce sont 8,8 millions de barils de pétrole qui transitaient quotidiennement par le détroit, ainsi que 10 % du commerce maritime mondial. Pour la marine marchande, l'alternative la plus courte consisterait à contourner l'Afrique par le cap de Bonne-Espérance. Mais cette route rallongerait considérablement les trajets entre l'Asie et l'Europe. Le site spécialisé S&P calculait que le trajet entre Singapour et Rotterdam, deux plaques tournantes du commerce maritime mondial, serait 40 % plus long en contournant l'Afrique par le sud.

En réponse aux tensions, plusieurs pays occidentaux ont augmenté leur présence militaire dans les eaux yéménites ces dernières semaines, en plus des opérations multilatérales déjà en cours. En visite à Tel-Aviv, le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a annoncé que la Combined task force 153 (voir infographies) allait servir de base à une force internationale chargée de protéger le commerce en mer Rouge. En plus des États-Unis qui assurent, aux côtés de l'Égypte, le commandement de la CTF 153 en temps normal, l'opération devrait rassembler la France, le Bahreïn (qui abrite le port d'attache de la Ve Flotte américaine), le Royaume-Uni, le Canada, l’Italie, les Pays-Bas, les Seychelles et l’Espagne. L'Égypte ne participera pas à cette force temporaire.


Le 16 décembre, deux des principaux armateurs commerciaux dans le monde ont ordonné à leurs navires de cesser de transiter par le détroit de Bab el-Mandeb. La société danoise Maersk, deuxième armateur mondial qui contrôle près de 15 % du trafic maritime de conteneurs, a annoncé sa décision dès le 15 novembre, suivie le lendemain par l'armateur allemand Hapag-Lloyd, (7 % du...

commentaires (1)

- D,EILAT JUSQU,A LA MER BLANCHE, - LE CANAL ISRAELIEN, - FAISAIT CROIRE, EN GUERRE FRANCHE, - QU,IL FERMERAIT L,EGYPTIEN. - C,EST BEB- EL-MENDEB OMETTRE, - DANS SES DESSEINS DITS DE MAITRE. - LA, LES HOUTIS FONT LA LOI. - ET LE HAMAS A SON DOIGT.

LA LIBRE EXPRESSION

14 h 27, le 20 décembre 2023

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Commentaires (1)

  • - D,EILAT JUSQU,A LA MER BLANCHE, - LE CANAL ISRAELIEN, - FAISAIT CROIRE, EN GUERRE FRANCHE, - QU,IL FERMERAIT L,EGYPTIEN. - C,EST BEB- EL-MENDEB OMETTRE, - DANS SES DESSEINS DITS DE MAITRE. - LA, LES HOUTIS FONT LA LOI. - ET LE HAMAS A SON DOIGT.

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 27, le 20 décembre 2023

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