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Moyen-Orient - Yémen

Les États-Unis sanctionnent un réseau lié au financement des houthis, dont des entreprises libanaises

Un drone lancé depuis le Yémen par les houthis, alliés de l'Iran, a été abattu mercredi dernier par un navire militaire américain naviguant dans le sud de la mer Rouge.

Les États-Unis sanctionnent un réseau lié au financement des houthis, dont des entreprises libanaises

Des rebelles houthis au Yémen en 2014. Photo Mohammed Huwais/AFP

Treize personnes et organisations basées au Liban font l'objet de nouvelles sanctions imposées par The Office of Foreign Assets Control (OFAC) du Trésor américain, pour leur implication dans le transfert aux rebelles houthis du Yémen d'importantes quantités de devises provenant de la vente de produits iraniens, en rapport avec le Corps des gardiens de la Révolution islamique - Force Al-Qods (CGRI-FQ).

L'objectif de ces sanctions est d’interrompre le flux des fonds iraniens qui soutiennent les activités militantes dans la région, a déclaré le département américain du Trésor dans un communiqué publié jeudi.

Drone lancé depuis le Yémen par les houthis

Mercredi dernier, un drone lancé depuis le Yémen par les houthis, alliés de l'Iran, a été abattu par un navire militaire américain naviguant dans le sud de la mer Rouge. Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre, les houthis ont mené plusieurs attaques de drones et de missiles contre Israël.

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« Les forces armées yéménites poursuivront leurs opérations militaires jusqu'à la fin de l'agression israélienne contre le peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie », avait menacé le 22 novembre Yahya Sarea, porte-parole de l'aile militaire des houthis.

La société Hodroj Exchange SARL, un service de change basé au Liban, et la personne qui lui est associée, Bilal Hodroj, font partie des personnes épinglées pour leur rôle présumé dans la facilitation de transferts financiers au profit du mouvement houthi et du CGRI-FQ.

« La décision du Trésor vise à démanteler ce réseau financier qui achemine des fonds iraniens vers des groupes militants yéménites par l'intermédiaire d'entités situées au Liban », a déclaré le Trésor américain.

Restreindre le flux de fonds iraniens vers des factions militantes

En outre, des personnes et des entités liées à Fadi Deniz, un agent maritime illicite présumé, font également l'objet de sanctions « pour leur implication présumée dans l'organisation d'expéditions à l'appui du réseau de Sa'id al-Jamal ». M. Deniz, qui possède des entreprises dans plusieurs pays, dont le Liban, a été ciblé pour avoir facilité des transactions au profit de ce réseau qui aurait acheminé des fonds iraniens vers des militants yéménites ».

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« Ces sanctions reflètent l'engagement du gouvernement américain à démanteler les circuits financiers qui favorisent les conflits et l'instabilité dans la région. En ciblant les entités et les individus impliqués dans ces transactions financières, le Trésor cherche à restreindre le flux de fonds iraniens vers les factions militantes, ce qui pourrait contribuer à la désescalade et à la stabilité dans la région », précise le communiqué du Trésor.

Le 10 août, le gouvernement américain a fait les gros titres au Liban en sanctionnant l'ancien gouverneur de la banque centrale Riad Salamé, son frère, son fils, son assistant et son associé pour corruption et atteinte à l'État de droit au Liban.

Six jours plus tard, les États-Unis ont sanctionné Green Without Borders et son directeur Zouhair Nahla, affirmant que l'ONG qui se décrit elle-même comme une ONG environnementale travaille au service du Hezbollah, que les États-Unis considèrent comme une organisation terroriste.

Selon une analyse de L'Orient Today, les sanctions américaines contre le Liban ont atteint leur niveau le plus élevé depuis 20 ans.

Treize personnes et organisations basées au Liban font l'objet de nouvelles sanctions imposées par The Office of Foreign Assets Control (OFAC) du Trésor américain, pour leur implication dans le transfert aux rebelles houthis du Yémen d'importantes quantités de devises provenant de la vente de produits iraniens, en rapport avec le Corps des gardiens de la Révolution islamique - Force...
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