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Politique - Crise présidentielle

« Les Saoudiens sont de nouveau en action pour sortir le Liban de l'impasse », affirme Le Drian

 « Il faut à un moment donné que les Libanais se parlent entre eux », affirme l'envoyé spécial du président français, soulignant qu'« aucune des candidatures (à la présidentielle) indiquées aujourd'hui ne permet un consensus ».

« Les Saoudiens sont de nouveau en action pour sortir le Liban de l'impasse », affirme Le Drian

Jean-Yves Le Drian au cours d'une interview télévisée avec le journaliste Albert Kostanian sur la LBCI. Photo X/@LBCI_NEWS

Jean-Yves Le Drian, envoyé spécial du président français Emmanuel Macron pour le Liban, qui tente dans le cadre de son quatrième déplacement en six mois de débloquer l'impasse présidentielle, a affirmé vendredi que « les Saoudiens sont de nouveau aujourd'hui en action pour sortir le Liban de l'impasse ».

« Je constate dans les discussions que j'ai pu avoir avec le représentant de l'Arabie saoudite ici au Liban, et à Riyad, que les Saoudiens sont de nouveau aujourd'hui en action pour sortir le Liban de l'impasse », a déclaré M. Le Drian lors d'une interview télévisée accordée au journaliste Albert Kostanian sur la LBCI.  « Nous sommes tout à fait unanimes sur la nécessité d'urgence et la nécessité d'une troisième voie pour un candidat unique permettant au pays de sortir de l'impasse dans laquelle il se trouve aujourd'hui », a-t-il encore dit. 

« Les responsables libanais doivent se mettre d'accord sur un nom pour la présidence », a-t-il insisté rappelant que « le rôle de la France n'est pas de proposer un candidat mais de faire en sorte que les Libanais puissent trouver ensemble un consensus ». Il a dans ce cadre mis en garde contre « des conséquences néfastes » sur le Liban si les députés ne parvenaient pas à élire un président et rappelé que la situation était d'autant plus « préoccupante » au vu de la situation à Gaza. 

Douze séances parlementaires se sont tenues depuis la fin du mandat de l'ancien président Michel Aoun le 31 octobre 2022, au milieu de tentatives de médiation locales et internationales, sans toutefois aboutir à l'élection d'un chef de l'Etat.

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Le Hezbollah et le mouvement Amal de Nabih Berry continuent de soutenir la candidature du chef des Marada Sleiman Frangié, rejetée par les autres partis traditionnels et l'opposition. Cette dernière et les partis chrétiens majoritaires s’en tiennent à la candidature de Jihad Azour, ancien ministre des Finances, tout en se disant ouverts à une « troisième voie ». Bien que l'opposition penche plutôt vers une figure de compromis, elle risque de ne pas pouvoir compter sur son allié ponctuel, Gebran Bassil, qui rejette l’élection du commandant en chef de l’armée, perçu comme une figure susceptible d'incarner la « troisième voie ».

« J'ai fait constater par les différents acteurs qu'aucune des candidatures indiquées aujourd'hui ne permet un consensus, or il faut un consensus », a poursuivi M. Le Drian en allusion aux candidatures de MM. Frangié et Azour. « Il faut à un moment donné que les Libanais se parlent entre eux, a-t-il encore dit. Ce n'est pas à la France de donner des noms ». 

Concernant la situation au Liban-Sud, M. Le Drian a estimé que « rien n’empêche qu'il puisse y avoir des aggravations qui seraient dramatiques pour la sécurité du Liban ». « Il me semble indispensable que face à la crise sécuritaire, les Libanais décident de prolonger le mandat du commandant en chef de l'armée », a-t-il ajouté.  « Nous exhortons les deux parties (le Liban et Israël) à faire preuve de retenue, car toute entrave à cette retenue aura des conséquences dramatiques et pour l'un et pour l'autre des deux pays », a-t-il ajouté. 

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a affirmé jeudi qu'il convoquera les députés à une séance législative avant la mi-décembre pour discuter, entre autres, d'une proposition de loi relative à la prorogation d'un an du mandat du commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun, dont le nom circule parmi les candidats potentiels à la présidence de la République.

Des bombardements entre Israël et le Hezbollah, soutenu par l'Iran, ont lieu de manière quasi quotidienne au Liban-Sud depuis le 8 octobre.  Ces affrontements transfrontaliers ont fait plus de 100 morts côté libanais, selon un décompte de L'Orient-Le Jour. Au moins 87 sont des combattants du Hezbollah, mais on compte également au moins 14 civils, dont trois journalistes. Côté israélien, six soldats et trois civils ont été tués, selon les autorités.

Jean-Yves Le Drian, envoyé spécial du président français Emmanuel Macron pour le Liban, qui tente dans le cadre de son quatrième déplacement en six mois de débloquer l'impasse présidentielle, a affirmé vendredi que « les Saoudiens sont de nouveau aujourd'hui en action pour sortir le Liban de l'impasse ».« Je constate dans les discussions que j'ai pu avoir avec le...

commentaires (2)

Le Drian « Il faut à un moment donné que les Libanais se parlent entre eux »,======= - VOILA ! VOUS VENEZ TRES BIEN DE LE DIRE. - QUE LES LIBANAIS SE PARLENT ENTRE EUX !. - ILS LE FONT ABSOLUMENT, MAIS LE PIRE, - C,EST, ENVOYE LEDRIAN, QUE VOTRE *EUX* - N, INCLUS, HELAS PAS, QUE DES LIBANAIS, - MAIS DES PIONS DES PERSES ENTURBANNES.

ARABOS-SIONISTES, L,ARTICLE DISPARAIT DES ECRANS

14 h 57, le 02 décembre 2023

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Commentaires (2)

  • Le Drian « Il faut à un moment donné que les Libanais se parlent entre eux »,======= - VOILA ! VOUS VENEZ TRES BIEN DE LE DIRE. - QUE LES LIBANAIS SE PARLENT ENTRE EUX !. - ILS LE FONT ABSOLUMENT, MAIS LE PIRE, - C,EST, ENVOYE LEDRIAN, QUE VOTRE *EUX* - N, INCLUS, HELAS PAS, QUE DES LIBANAIS, - MAIS DES PIONS DES PERSES ENTURBANNES.

    ARABOS-SIONISTES, L,ARTICLE DISPARAIT DES ECRANS

    14 h 57, le 02 décembre 2023

  • Arrêtez de nous parler de consensus et dites ouvertement au peuple libanais qu’il doit se soumettre au HB à cause de votre lâcheté et de vos intérêts. Vous voulez nous rejeter la faute alors que vous avez failli à toutes vos promesses depuis le début, lorsque votre président est venu jeter de l’huile sur le feu en prétextant nous sauver. Le HB était dans ses petits souliers après le cataclysme du port et Macron est arrivé avec ses gros sabots pour le remettre en selle en exigeant sa présence le qualifiant de parti politique libanais alors qu’il savait de quoi il retournait. ASSEZ D’HYPOCRISIE

    Sissi zayyat

    12 h 01, le 02 décembre 2023

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