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Le point à 21h ce dimanche sur la situation au 37e jour de la guerre entre Israël et le Hamas

Le point à 21h ce dimanche sur la situation au 37e jour de la guerre entre Israël et le Hamas

Des résidents de Gaza fouillant les décombres d'un immeuble détruit par les bombardements israéliens. Cliché pris ce dimanche 12 novembre 2023 à Rafah, dans le sud de l'enclave. Mohammad ABED/AFP

La guerre entre Israël et le Hamas est entrée dans son 37e jour dimanche. Les affrontements entre le Hezbollah et l’armée israélienne en sont eux à leur 36e jour consécutif.

Voici ce qu’il faut retenir ce soir :

Les échanges de tirs entre le Hezbollah et l’armée israélienne se sont intensifiés à la frontière dès la matinée.

Le Hezbollah a notamment revendiqué une attaque contre un bulldozer de l’armée israélienne qui aurait touché des civils selon celle-ci. Selon un communiqué du parti chiite, le bulldozer a été détruit, les membres de l’équipe chargée de l’opérer ont été tués, tout comme une partie des soldats de l’armée israélienne qui étaient postés autour.

L’armée israélienne a elle indiqué qu'« un certain nombre de civils ont été blessés », tandis que l'entreprise Israel Electric Corporation a souligné que le missile avait « touché des employés » qui réparaient des lignes électriques endommagées par d'autres frappes récentes dans cette région, selon l’AFP.

Si aucun bilan officiel n’a été divulgué, les affrontements ce dimanche auraient fait une dizaine de blessés côté israélien, parmi des soldats et des civils, tandis que le Hezbollah a annoncé la mort de deux de ses combattants. Depuis le début des hostilités, le groupe chiite en aurait ainsi perdu 76, selon notre décompte.

Frappe contre l'hôpital al-Chifa

Le vice-ministre de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, Youssef Abou Rich, a affirmé dimanche à l'AFP qu'une frappe aérienne israélienne avait "entièrement détruit" le bâtiment du service des maladies cardiaques de l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza. Le responsable n'a pas donné de bilan et l'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu,a lui affirmé dimanche dans un entretien à la NBC News que son armée avait offert du carburant à l'hôpital, qui avait suspendu ses activités après avoir manqué de ce produit, mais que les militants du Hamas l’avaient refusé.

15.000 déplacés dans l'hôpital

L'hôpital accueille "650 patients, une quarantaine d'enfants en couveuse, tous menacés de mort, et 15.000 déplacés", selon M. Abou Rich. Depuis samedi, l'électricité y est coupée et des dizaines de bébés en couveuse ainsi que des patients en soins intensifs sont en danger de mort, selon plusieurs ONG internationales.

"Passage sécurisé"

L'armée israélienne a indiqué qu'elle aiderait dimanche à l'évacuation de ces bébés prématurés en danger "vers un hôpital plus sûr". Elle a également dit avoir "sécurisé" des passages pour les civils.

Des patients "dans les rues sans soins"

Des patients "sont dans les rues sans soins", après les "évacuations forcées" de deux hôpitaux pédiatriques, a accusé le directeur des hôpitaux de la bande de Gaza, Mohammed Zaqout.

Le siège du PNUD bombardé

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a annoncé dimanche "un nombre important de morts et de blessés" dans le "bombardement" de son siège à Gaza-ville, évacué par ses employés et désormais occupé par des centaines de déplacés palestiniens.

Frappes dans le sud

Dans le sud de la bande de Gaza, au moins quatre bombes ont été larguées sur le secteur de Bani Souheila, près de Khan Younès, détruisant une dizaine de maisons, selon un journaliste de l'AFP. Le patron des hôpitaux de Gaza, Mohammed Zaqout, a fait état de "dix morts, dont des femmes et des enfants".

500 évacués

Quelque 500 étrangers et binationaux, ainsi que des blessés palestiniens, ont été évacués dimanche de la bande de Gaza vers l'Égypte.

Bilans

Au moins 11.180 personnes, essentiellement des civils incluant 4.609 enfants, ont été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.

L'attaque du Hamas a fait environ 1.200 morts du côté israélien, en majorité des civils tués le 7 octobre, et 42 soldats ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début des opérations militaires israéliennes au sol, selon les derniers chiffres officiels israéliens.

L'armée israélienne estime que quelque 240 personnes ont été emmenées en otages dans la bande de Gaza lors de l'attaque initiale du Hamas. Parmi ces captifs figurent au moins trente mineurs, dont des enfants en bas âge, selon des médias israéliens.

Otages

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué dimanche la possibilité d'un accord potentiel visant à libérer des otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, lors d'une interview à NBC.

Sous le couvert de l'anonymat, un responsable palestinien à Gaza a affirmé à l'AFP que Benjamin Netanyahu était "responsable du retard et des obstacles à trouver un accord préliminaire sur la libération de plusieurs prisonniers".

Le Hamas aurait suspendu les négociations sur les otages en raison de l’intervention militaire de l’armée israélienne à l’hôpital al-Chifa, a déclaré de son côté à Reuters un responsable palestinien informé sur la question.

La guerre entre Israël et le Hamas est entrée dans son 37e jour dimanche. Les affrontements entre le Hezbollah et l’armée israélienne en sont eux à leur 36e jour consécutif. Voici ce qu’il faut retenir ce soir :Les échanges de tirs entre le Hezbollah et l’armée israélienne se sont intensifiés à la frontière dès la matinée. Le Hezbollah a notamment revendiqué une attaque...