Le porte-parole de l'armée israélienne assure avoir "un plan pour changer la situation sécuritaire" à la frontière avec le Liban : Jour 37 de la guerre Hamas-Israël

C'est sur cette dernière information ... que nous allons refermer cette couverture en direct des développements au Liban et dans la région de la guerre entre le Hamas et Israël. Nous vous retrouverons demain matin pour la 38e journée du conflit.

URGENT : Le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, a assuré à la télévision israélienne que l'armée avait "un plan pour changer la situation sécuritaire dans le nord", ajoutant que "les Libanais en paieront le prix".

La guerre entre Israël et le Hamas est entrée dans son 37e jour dimanche. Les affrontements entre le Hezbollah et l’armée israélienne en sont eux à leur 36e jour consécutif. Ce qu’il faut retenir ce soir est à lire ici.

L'Union européenne a condamné l'utilisation par le Hamas d'hôpitaux et de civils comme "boucliers humains", selon un communiqué relayé par l'AFP.

Le président français Emmanuel Macron a dit, dans un entretien avec son homologue israélien, qu'il n'"accusait pas Israël de porter atteinte intentionnellement aux civils" à Gaza, en référence à des propos tenus lors d'une interview à la BBC, a indiqué dimanche la présidence israélienne, dans des propos repris par l'AFP.

Le chef d'État israélien Isaac Herzog a salué cet entretien téléphonique qui a permis à Emmanuel Macron de "clarifier" ses propos, selon un communiqué des services du président israélien.

Dans un entretien à la BBC diffusé vendredi soir, Emmanuel Macron avait "exhorté Israël à cesser" les bombardements tuant des civils à Gaza. "De facto, aujourd'hui, des civils sont bombardés. Ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués", avait-il dit.

Le gouvernement du Hamas a annoncé dimanche que 11.180 Palestiniens avaient été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Parmi les morts recensés à ce jour figurent 4.609 enfants et 3.100 femmes, a indiqué le gouvernement du Hamas palestinien. En outre, 28.200 personnes ont été blessées, suivant un bilan repris par l'AFP.

URGENT : Des avions de chasse israéliens entendus par des habitants de Zahrani, au Liban-Sud, rapporte notre correspondant Mountasser Abdallah. L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), précise pour sa part que la tension règne dans les villages situés le long de la Ligne bleue, en raison du passage de ces avions.

Au moins une dizaine de blessés israéliens dans les affrontements ce dimanche avec le Hezbollah.

Le point : Selon le média israélien Haaretz, 18 soldats et civils israéliens ont été blessés dimanche par un missile anti-char et des obus, lors de deux incidents survenus dans le nord d’Israël, non loin de la frontière avec le Liban.

Le correspondant de la chaîne du Hezbollah, Al Manar, précise pour sa part que 7 soldats ont été blessés dans la localité de Manara, lors d’une attaque revendiquée dimanche matin par le Hezbollah, et 10 personnes ont été blessées à Doviv, lors d’une attaque du parti chiite contre un bulldozer appartenant à l’armée israélienne, sans préciser s’il s’agissait de militaires ou de civils.

L’agence AFP rapporte elle que 10 personnes, dont un octogénaire, ont été blessées dimanche en Israël par un missile antichar tombé dans le nord du pays.

Les tirs israéliens ont, eux, tué au moins 70 combattants du Hezbollah depuis le début des hostilités, selon un décompte de l'AFP basé sur des déclarations du groupe chiite.

Le Hezbollah a d’ailleurs annoncé dimanche soir la mort d'un de ses combattants, Jawad al-Bazzal, du village de Bazzaliyyé dans la Békaa.

Cinq militaires sont morts dans l'accident d'un avion américain qui s'est écrasé en Méditerranée au cours d'un exercice, a annoncé dimanche le commandement européen de l'armée américaine (Eucom), repris par l'AFP.

L'Eucom n'a pas précisé le modèle de l'avion concerné ni sa provenance, mais les États-Unis ont déployé récemment un porte-avions dans la région pour dissuader toute velléité de faire dégénérer la guerre entre Israël et le Hamas en conflit régional.

"Au cours d'une mission de routine de ravitaillement en vol dans le cadre d'un entraînement militaire, un avion militaire américain transportant cinq militaires a subi un accident et s'est écrasé en mer Méditerranée. Les cinq militaires à bord de l'avion ont été tués", a déclaré l'Eucom dans un communiqué.

L'armée américaine avait fait état de cet accident survenu "dans la soirée du 10 novembre" en Méditerranée orientale sans fournir d'informations dans un premier temps sur le sort des personnes à bord.

Depuis le 7 octobre dernier, les actes antisémites et racistes ont explosé partout dans le monde. Dans plusieurs pays occidentaux, il est courant aujourd’hui d’imputer ces flambées de violence à l’hostilité que se voueraient les communautés juive et musulmane en oubliant, d’une part, que ces haines puisent en grande partie dans l’histoire locale et, d’autre part, qu’elles sont complémentaires.

Pour mieux comprendre, il faut lire ici cette analyse de notre journaliste Soulayma Mardam Bey.

URGENT : Des drones de l'armée israélienne ont mené quatre frappes aériennes sur la plaine de Khiam, ont indiqué des habitants à notre correspondant dans le Sud. L'une de ces frappes a visé une maison, selon des habitants également cités par l'Agence nationale d'information (ANI). Les habitants ont également déclaré à L'Orient Today que des ambulances se sont rendues sur place. Aucune information concernant des blessés n'a jusqu'à présent filtré.

Des patients "sont dans les rues sans soin" après les "évacuations forcées" de deux hôpitaux pédiatriques, accuse dimanche à l'AFP, Mohammed Zaqout, directeur des hôpitaux de la bande de Gaza, alors que l'armée israélienne dit avoir "sécurisé" des passages pour les civils.

"Les évacuations forcées des hôpitaux pédiatriques al-Nasr et al-Rantissi ont laissé des malades dans les rues sans soin" dans la ville de Gaza, a-t-il ainsi déclaré, ajoutant avoir "totalement perdu le contact avec les soignants" de ces deux hôpitaux.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a évoqué dimanche dans un entretien à NBC News la possibilité d'un accord potentiel visant à libérer des otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza. Il s’est toutefois abstenu d’aller plus loin : « Le moins je m'exprime sur le sujet, plus j'augmente les chances que cela se matérialise », a-t-il déclaré, précisant que les choses progressaient grâce à la pression militaire israélienne sur les dirigeants du Hamas.

Fin d’après-midi toutefois, un responsable palestinien a signalé à l’agence Reuters que le Hamas avait suspendu les négociations sur les otages en raison de l’intervention militaire de l’armée israélienne à l’hôpital al-Chifa. Interrogé à ce propos également, Benjamin Netanyahu a déclaré que son armée avait offert du carburant à l'hôpital, qui avait suspendu ses activités après avoir manqué de ce produit, mais que les militants du Hamas l’avaient refusé.

L'armée israélienne a elle déclaré qu'elle était prête à évacuer les bébés en couveuses d’al-Chifa dimanche. Mais selon des responsables palestiniens, les personnes qui se trouvent à l'intérieur de l’établissement sont toujours piégées, tandis que trois nouveau-nés sont morts et des dizaines d'autres sont menacés par une panne d'électricité, les combats faisant rage à proximité de l’établissement hospitalier.

« Le Hamas, qui se cache dans les hôpitaux et s'y installe, ne veut pas de carburant pour l'hôpital... Il veut obtenir du carburant qu'il acheminera des hôpitaux vers ses tunnels, vers sa machine de guerre », a encore dit Benjamin Netanyahu dans cet entretien. Le Hamas nie les allégations israéliennes selon lesquelles il disposerait de postes de commandement sous l'hôpital al-Chifa et d'autres hôpitaux de Gaza et n'a pas commenté dans l'immédiat les remarques du Premier ministre israélien.

Les États-Unis veulent éviter les combats armés dans les hôpitaux de la bande de Gaza, qui mettent en danger la vie des civils, et ont fait part de leur point de vue aux forces israéliennes, a déclaré dimanche à CBS News le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a rapporté Reuters.

Jake Sullivan a déclaré que, selon des informations non classifiées, "le Hamas utilise les hôpitaux comme il utilise de nombreuses autres installations civiles, pour le commandement et le contrôle, pour le stockage d'armes, pour loger ses combattants. Et cela constitue une violation des lois de la guerre". Il a également déclaré que les États-Unis continuaient à évacuer les citoyens américains de Gaza, ajoutant que le terminal de Rafah vers l’Égypte était ouvert aujourd'hui.

Des condoléances ont été organisées ce dimanche dans une salle dédiée de la Mosquée de l'Imam al-Moujtaba, à Hadath (caza de Baabda) dans la banlieue de Beyrouth, pour honorer la mémoire des quatre victimes tuées le 5 novembre par une frappe israélienne au Liban-Sud. Lire la suite ici.

Photo Lucile Wassermann

Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a accusé dimanche sur son compte X (ex-Twitter) le correspondant de la chaîne Al Manar (proche du Hezbollah), Ali Shoeib, de « menteur », en réponse à un tweet de ce dernier dans lequel il affirme, photos à l’appui, que ce sont des soldats israéliens qui ont été touchés lors d’une attaque dimanche du Hezbollah contre un bulldozer appartenant à l’armée israélienne, près de la caserne de Doviv.

« Mentir est votre seule méthode. Les travailleurs de cette zone portaient également des casques en raison des tensions sécuritaires », a notamment indiqué Avichay Adraee.

Selon un communiqué du Hezbollah dimanche matin, le bulldozer visé a été détruit, les membres de l’équipe chargée de l’opérer ont été tués, tout comme une partie des soldats israéliens qui étaient postés autour. L’armée israélienne a elle indiqué qu'« un certain nombre de civils ont été blessés », tandis que l'entreprise Israel Electric Corporation a souligné que le missile avait « touché des employés » qui réparaient des lignes électriques endommagées par d'autres frappes récentes dans cette région, selon l’AFP.

URGENT : Les Brigades al-Qassem, la branche armée du Hamas, ont annoncé sur leur chaîne Télégram avoir bombardé le nord de Haïfa et les localités de Shlomi et Naharaya à partir du Liban-Sud "en réponse aux massacres de l'occupation et des hostilités à l'encontre de nos familles à Gaza".

URGENT : Des roquettes ont été tirées depuis le secteur ouest du sud du Liban vers Israël, selon l'agence d'information nationale et le correspondant d'Al-Manar. L'ANI a également rapporté que l'artillerie israélienne a visé la ville de Labbouneh (caza de Tyr) et que des sirènes ont retenti au centre de la FINUL à Naqoura.

URGENT : Le Hamas suspend les négociations sur les otages en raison de l’intervention militaire de l’armée israélienne à l’hôpital al-Chifa, a déclaré à Reuters un responsable palestinien informé sur la question.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a appelé dimanche à faire pression sur les États-Unis pour stopper l'offensive d'Israël à Gaza, tout en soulignant qu'il n'y aurait pas d'accord tant que Washington ne considérerait pas ce territoire comme une terre palestinienne.

"Nous devrions discuter avec l'Égypte et les pays du Golfe et faire pression sur les États-Unis", a déclaré M. Erdogan à des journalistes turcs à bord de son vol de retour du sommet de Riyad, rapporte l'AFP.

Quelque 500 étrangers et binationaux, ainsi que des blessés palestiniens, ont été évacués dimanche de la bande de Gaza bombardée par Israël vers l'Égypte, a-t-on appris des deux côtés de la frontière, rapporte l'AFP. « Cinq cents détenteurs de passeports étrangers de 15 pays différents sont entrés en Égypte », a affirmé à l'AFP un responsable des services de sécurité égyptiens sous le couvert de l'anonymat.

La chaîne Alqahera News, proche des services de renseignement égyptiens, a de son côté rapporté que « sept blessés palestiniens » avaient également été autorisés à traverser le terminal de Rafah, fermé vendredi et samedi.

Le patriarche libanais maronite, Béchara Raï, a dit adopter « le contenu de la déclaration du sommet de Riyad » dans son homélie dominicale à Bkerké.

Il a aussi appelé les pays arabes et islamiques à mettre en œuvre les décisions issues de ce sommet, qui s’est tenu en urgence hier dans la capitale saoudienne entre les pays de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique.

Mgr Raï a par ailleurs condamné « la guerre d’extermination sauvage » à Gaza et a appelé à une solution à deux États.

Le Premier ministre libanais sortant, Nagib Mikati, a estimé dimanche que « le Hezbollah fait preuve de beaucoup de patriotisme », lors d’une interview à la chaîne qatarie Al Jazeera.

« Je suis rassuré par rapport à la sagesse du Hezbollah (…) Nous préservons notre retenue. Israël doit cesser ses provocations continues au Liban-Sud. J’appelle les pays arabes, et surtout ceux qui ont des relations avec Israël, à faire pression pour arrêter ces provocations », a-t-il dit.

« Nous ne ferons rien qui puisse alimenter plus de conflits dans la région », a déclaré Nagib Mikati.

« Nous espérons que les contacts permettront d’arrêter les tirs israéliens au Liban-Sud. Il nous importe d’éloigner notre pays de la guerre. Nous avons mis en place un plan d’urgence étalé sur trois mois au cas où il y a la guerre au Liban », a-t-il encore dit.

Des avions de chasse israéliens ont effectué une série de raids aériens au Liban-Sud, ont indiqué des habitants à notre correspondant dans la région, Mountasser Abdallah.

Jusqu'à présent, un raid aérien a cibléla zone allant entre la partie ouest de Marjayoun et la ferme de Mahmoudiya. Un autre raid a été effectué au-dessus d'une colline située à l'est de Nabatieh Al-Faouqa et un troisième a été observé à la périphérie de Yaroun (caza de Bint Jbeil).

Le Hezbollah a revendiqué une attaque qui a visé un bulldozer appartenant à l’armée israélienne près de la caserne de Doviv. La caserne a été visée avec des missiles à 12h35.

Selon le communiqué du Hezbollah, le bulldozer a été détruit, les membres de l’équipe chargée de l’opérer ont été tués, tout comme une partie des soldats de l’armé israélienne qui étaient postés autour.

Plusieurs dizaines d'étrangers et binationaux, ainsi que des blessés palestiniens, ont été évacués dimanche de la bande de Gaza bombardée par Israël vers l'Égypte, a-t-on appris des deux côtés de la frontière.

"Cinquante binationaux sont arrivés à Rafah" côté égyptien ainsi que "sept blessés palestiniens", a rapporté la chaîne Alqahera News, proche des services de renseignement égyptiens, citée par l'AFP.

Les périphéries de la localité de Meis el-Jabal (caza de Marjayoun) sont bombardées par l’armée israélienne à l’aide de bombes à phosphore et d'obus ordinaires, a déclaré le président de la municipalité de ce village, Abdel Moneim Choucair, à notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah.

"Jusqu'à présent, nous ne savons pas si les bombardements ont fait des blessés. La sévérité des bombardements nous empêche de nous déplacer", a-t-il ajouté.

Selon l’élu, plus de 30 obus ont été tirés jusqu'à présent et les bombardements se poursuivent.

Le correspondant de la chaîne du Hezbollah, Al-Manar, a également rapporté des bombardements à la périphérie de Blida et de Meis el-Jabal, avec des bombes au phosphore.

L'artillerie israélienne a par ailleurs pris pour cible des zones situées entre les villages de Chihine et Oum al-Tout et la périphérie de Marwahine (caza de Tyr), après une attaque qui a visé le site israélien de Birkat Risha, situé en face de la localité de Boustane, selon une source de sécurité qui a parlé à notre correspondant au Liban-Sud et au correspondant d'Al-Manar.

Au moins deux maisons ont été touchées par les bombardements israéliens dans la localité de Yaroun, dont une qui a pris feu et dont les murs se sont en partie effondrés, ont confirmé des villageois à notre correspondant au Liban-Sud. Les habitants de la maison étaient partis il y a quelques jours.

La chaîne Al Jadeed a également rapporté qu'une habitation a été gravement endommagée dans le village.

Les environs de la localité de Yaroun (Bint Jbeil) ont été ciblés par des tirs d'artillerie effectués avec des munitions au phosphore, selon une source sécuritaire citée par notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah, ainsi que la LBCI.

Notre correspondant a plus précisément fait état de 25 obus tombés jusqu’ici.

Dans le même temps, l'agence de presse nationale a rapporté que l'artillerie israélienne visait également les environs des villes de Marwahine, Dhaïra et Boustane (Tyr).

La tension monte d’un cran à la frontière entre le Liban-Sud et Israël.

Selon le Haaretz, l’armée israélienne a annoncé il y a peu que des civils ont récemment été blessés par un missile anti-char tiré depuis le Liban en direction de la Haute Galilée. Un des blessés est dans un état critique, selon la Croix-Rouge israélienne cité par le quotidien.

Des sources sécuritaires citées par notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah, ont, elles, indiqué que les bombardements avaient repris dans les environs des localités d’Aïta el-Chaab et de Yaroun (Bint Jbeil).

Le correspondant de la chaîne du Hezbollah, Al-Manar, a lui rapporté qu’un incendie s’était déclaré dans une caserne israélienne située proche de la frontière après avoir été ciblée par des missiles guidés et qu’un autre missile avait été lancé vers une cible militaire à Yifthah (kibboutz israélien) en face de la localité libanaise de Blida (Marjayoun).

Enfin l’Agence nationale d’information libanaise (Ani, officielle) a fait état de bombardements israéliens dans les environs de la localité de Marwahin (Tyr).

Les collines de Halta (caza de Hasbaya) étaient il y a peu la cible de tirs de l'artillerie israélienne, selon une source sécuritaire cité par notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah. Citant des témoignages de résidents, il rapporte également que les environs de Aita al-Chaab, Beit Lif et Ramya (Bint Jbeil) ont également été ciblés il y a environ une heure.

Contactée par L'Orient-Le Jour, une seconde autre source de sécurité n'a pas pu confirmer ces incidents tandis que le Hezbollah n'était pas immédiatement disponible pour commenter.

La Force intérimaires des Nations unies au Liban (Finul) a annoncé aujourd'hui dans un communiqué qu’un de ses soldats avait été blessé "par une balle" la nuit dernière à la frontière entre le Liban-Sud et Israël et avait dû être opéré. "Il se rétablit et son état est actuellement stable", ajoute le communiqué de la Finul.

Selon elle, l’incident a eu lieu alors que des coups de feu venaient de retentir près d’une position tenue par ses soldats dans la localité de Qouzah (Bint Jbeil).

"La libération des territoires occupés et le droit du peuple palestinien à l'autodétermination ont commencé à se réaliser le [7 octobre] et que ce chemin se poursuivra jusqu'à ce que la victoire soit atteinte", a déclaré le député de Tripoli (Liban-Nord, Ndlr), Fayçal Karamé.

L’élu sunnite s’est exprimé en marge d’une réunion à Tripoli avec une délégation du Hamas dirigée par le représentant du mouvement au Liban, Ahmad Abdel Hadi.

Il a également mis en garde contre le projet de déplacement des populations de la bande de Gaza hors de l'enclave, qu’il attribue à Israël.

Dans un second communiqué publié en quelques minutes sur Telegram, le Hamas a dénoncé les "mensonges perpétrés" par l’armée israélienne pour dissimuler ses "échecs" et ses "crimes" commis sur les populations civiles, évoquant plus précisément les bombardements qui ont ciblés plusieurs hôpitaux de la bande de Gaza.

Le mouvement islamiste cite plus précisément les hôpitaux d’al-Chifa, d’al Nasr, d’al-Rantisi, d’al-Qods et l’hôpital indonésien. Il demande aussi à l’ONU et aux organisations internationales de se rendre sur place pour se rendre compte d’elle-même de la réalité sur le terrain et de « protéger » ces infrastructures,

Samedi soir, l’armée israélienne avait démenti avoir ciblé l'hôpital al-Chifa, le plus grand de Gaza, qualifiant de "fausses" les informations selon lesquelles ses troupes "encerclent et frappent" l'établissement.

Dans un premier communiqué, le Hamas a annoncé avoir détruit deux chars israéliens a l’aide de roquettes "Yassin 105" lors de combats dans le sud de Gaza, sans plus de détail.

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a annoncé dimanche "un nombre important de morts et de blessés" dans le "bombardement" tard samedi de son siège dans la ville de Gaza, évacué par ses employés et désormais occupé par des centaines de déplacés palestiniens.

"La tragédie en cours des morts et des blessés civils pris au piège de ce conflit (...) doit cesser", a indiqué le PNUD dans un communiqué. "Les civils, les infrastructures civiles et l'inviolabilité des locaux de l'ONU doivent être respectés et protégés en tout temps."

Les tirs sporadiques se poursuivent à la frontière antre le Liban-Sud et Israël, selon notre correspondant dans la région Mountasser Abdallah.

Citant des sources sécuritaires et des témoignages d’habitants, il indique que l’artillerie israélienne a tiré à plusieurs reprises lors de la dernière heure dans les environs de la localité de Kfarchouba (Hasbaya) ou encore Chihine (Tyr), alors que le ciel commence à se couvrir dans le sud du pays.

L’armée israélienne et le Hezbollah n’ont pas fait d’annonce confirmant de nouveaux incidents. Selon le Haaretz, les sirènes ont retentit au nord d’Israël au moment ou les tirs rapportés par notre correspondant ont eu lieu.

Le bureau de presse du Hezbollah a annoncé dans un communiqué le décès d’un nouveau combattant, Hussein Ali Harb, originaire de la localité de Sohmor, dans la Békaa.

Comme à son habitude, le parti chiite n’a pas précisé où et quand le militant a été tué.

Le nombre total de combattants du Hezbollah tués depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël s'élève désormais à 74, selon notre décompte.

Un bulldozer et un char israélien franchissent une clôture à un endroit de la frontière entre bande de Gaza et le sud d'Israël, ce dimanche matin,

Photo Kenzo TRIBOUILLARD/AFP

L’armée israélienne a annoncé ce matin avoir mené au cours de la dernière journée des opérations ciblant des positions du Hamas dans le camp de réfugiés d’Al Shati, dans le nord de la bande de Gaza, selon un porte-parole cité par le Haaretz.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit samedi lors d'une allocution télévisée vouloir "autre chose" que l'Autorité palestinienne, actuellement présidée par Mahmoud Abbas, pour diriger la bande de Gaza lorsaue la guerre entre le Hamas et Israël sera terminée. Plus de détail ici.

Des avions de combat israéliens ont frappé des « infrastructures terroristes » en Syrie après des tirs depuis ce territoire vers la partie du Golan annexée par Israël, a annoncé l'armée israélienne tôt ce dimanche. Plus de détails ici.

Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, s'est alarmé tôt dimanche d'avoir "perdu le contact" avec ses interlocuteurs au sein de l'hôpital al-Chifa de Gaza-ville, le plus grand du territoire, objet d' "attaques répétées".

"L'OMS est gravement préoccupée par la sécurité du personnel de santé, des centaines de patients malades et blessés, y compris des bébés sous assistance respiratoire, et des personnes déplacées qui restent à l'intérieur de l'hôpital", a-t-il déclaré sur X.

Des bombardements ont encore eu lieu cette nuit et ce matin dans plusieurs zones à la frontière entre le Liban-Sud et Israèl cette nuit, selon notre correspondant dans la région Mountasser Abdallah.

Citant des sources sécuritaire, il ajoute que "7 obus" sont tombés vers 8h ce matin dans les environs de la localité de Aïta el-Chaab (Caza de Bint Jbeil), sans faire de victimes.

Bonjour,

Merci de nous retrouver, ce matin, pour la couverture en direct des événements liés à la guerre entre Israël et le Hamas qui entre dans sa sixième semaine aujourd'hui.