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Moyen-Orient - CONFLIT HAMAS-ISRAËL

Les dirigeants arabes condamnent les attaques d'Israël à Gaza lors du « Sommet pour la paix »

Les dirigeants arabes demandent un nouvel effort pour parvenir à un règlement de paix au Moyen-Orient, afin de mettre fin à des décennies de violence entre Israéliens et Palestiniens.

Les dirigeants arabes condamnent les attaques d'Israël à Gaza lors du « Sommet pour la paix »

Des journalistes regardent un grand écran montrant le président palestinien Mahmoud Abbas au Sommet international pour la paix organisé par le président égyptien au Caire le 21 octobre 2023, au milieu des combats entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. Photo Khaled Desouki/AFP

Lors d'une réunion hâtivement convoquée appelée Sommet de la paix au Caire, le roi Abdallah de Jordanie a dénoncé samedi ce qu'il a qualifié de silence mondial sur les attaques israéliennes à Gaza, et appelé à une approche équitable du conflit israélo-palestinien. « Le message que le monde arabe entend est que la vie des Palestiniens compte moins que celle des Israéliens », a-t-il déclaré, ajoutant qu'il était indigné et attristé par les actes de violence perpétrés contre des civils innocents à Gaza, en Cisjordanie et en Israël.

Selon le monarque hachémite, « la direction israélienne doit enfin comprendre qu'un État ne peut jamais prospérer s'il est bâti sur l'injustice. Notre message aux Israéliens doit être que nous voulons un avenir de paix et de sécurité pour vous et pour les Palestiniens ».

Pour sa part, le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré que les Palestiniens ne seraient pas déplacés ni chassés de leurs terres. « Nous ne partirons pas, nous ne partirons pas », a-t-il répété au sommet. Israël a promis de supprimer le mouvement islamiste Hamas « de la surface de la terre » à la suite d'une attaque en Israël le 7 octobre, la plus meurtrière de l'histoire de l'État hébreu, et demandé aux Palestiniens de se déplacer vers le sud de l'enclave pour leur propre sécurité, en prévision d'une éventuelle offensive terrestre.

La réunion du Caire tente de trouver des moyens d'éviter une guerre régionale, bien que les dirigeants du Moyen-Orient et de pays occidentaux aient du mal à s'accorder sur une position commune au sujet du conflit entre Israël et le Hamas. Trois diplomates ont déclaré qu'il était peu probable qu'une déclaration commune soit publiée à ce sommet, en raison de la sensibilité autour de tout appel à un cessez-le-feu, et de savoir s'il faut mentionner l'attaque du Hamas et le droit d'Israël à se défendre.

L'absence d'un haut responsable du principal allié d'Israël, les États-Unis, et de certains autres dirigeants occidentaux majeurs a refroidi les attentes. Les États-Unis, qui n'ont actuellement aucun ambassadeur en Égypte, sont représentés par le chargé d'affaires de leur ambassade, alors que le sommet se tient pendant qu'Israël se prépare à une offensive terrestre à Gaza. Plus de 4.100 Palestiniens ont été tués dans la contre-offensive israélienne, au milieu d'une crise humanitaire croissante.

Dans un discours prononcé lors de cette rencontre, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré que son pays s'opposait à ce qu'il a qualifié de déplacement des Palestiniens dans la péninsule du Sinaï en Égypte. « L'Égypte souligne que la solution au problème palestinien n'est pas le déplacement, la seule solution est la justice et l'accès des Palestiniens à des droits légitimes et à la vie dans un État indépendant ».

L'Égypte est préoccupée par l'insécurité près de la frontière avec Gaza dans le nord du Sinaï, où elle a fait face à une insurrection islamiste qui a culminé après 2013 et qui a depuis été largement réprimée. La position de l'Égypte reflète les craintes des pays arabes que les Palestiniens puissent à nouveau fuir ou être chassés massivement de leurs foyers, comme cela s'est produit pendant la guerre de 1948 lors de la création de l'État d'Israël.

Peu de temps avant l'ouverture du sommet, des camions chargés d'aide humanitaire ont commencé à entrer au passage de Rafah pour se rendre à Gaza, selon des images de la télévision d'État égyptienne. L'Égypte essaie depuis des jours de faire parvenir de l'aide humanitaire à Gaza par ce passage, seul point d'accès non contrôlé par Israël.

L'Égypte n'a pas beaucoup communiqué sur les objectifs de ce sommet, en dehors d'une déclaration de la présidence le 15 octobre selon laquelle il couvrirait les développements de la crise à Gaza et la question palestinienne.

Le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Rishi Sunak ne sont pas présents à la réunion, et il n'y a pas eu de communication officielle sur la participation du président français Emmanuel Macron.

Un haut responsable de l'Union européene a déclaré vendredi qu'il y avait eu des discussions sur une déclaration commune du sommet, mais encore des « différences ». Les pays européens ont du mal à se mettre d'accord sur une position commune sur la crise, au-delà de la condamnation de l'attaque du Hamas, après plusieurs jours de confusion et de messages contradictoires.


Lors d'une réunion hâtivement convoquée appelée Sommet de la paix au Caire, le roi Abdallah de Jordanie a dénoncé samedi ce qu'il a qualifié de silence mondial sur les attaques israéliennes à Gaza, et appelé à une approche équitable du conflit israélo-palestinien. « Le message que le monde arabe entend est que la vie des Palestiniens compte moins que celle des Israéliens...

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ILS AURAIENT MIEUX FAITS D,ANNULER TOUS LES ACCORDS AVEC ISRAEL ET DE PRENDRE L,INITIATIVE EN LEURS MAINS AU LIEU DE LA LAISSER AUX MAINS DES MOLLAHS IRANIENS.

LA LIBRE EXPRESSION

19 h 32, le 21 octobre 2023

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Commentaires (1)

  • ILS AURAIENT MIEUX FAITS D,ANNULER TOUS LES ACCORDS AVEC ISRAEL ET DE PRENDRE L,INITIATIVE EN LEURS MAINS AU LIEU DE LA LAISSER AUX MAINS DES MOLLAHS IRANIENS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 32, le 21 octobre 2023

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