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Idées - Commentaire

Que fut le aounisme ?

Que fut le aounisme ?

Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah et l’ancien président, alors chef du CPL, Michel Aoun, lors de la signature de l’accord de Mar Mikhaël en février 2006. Photo d’archives L’OLJ

À présent que la page du mandat du président Michel Aoun est tournée laissant la place à une crise présidentielle dont le Liban est coutumier, il est bon de s’interroger sur le type de gouvernance qu’aura représenté le aounisme. Inauguré après une vacance au sommet de l’État qui aura duré près de deux ans, le mandat présidentiel qui échut en 2016 au général Michel Aoun, à la trajectoire politique oblique, fut le résultat d’un travail abrasif, de sape et de blocage institutionnel. Lié au « parti de Dieu » par un accord signé dix ans plus tôt avec le chef de la milice chiite, le destin du fondateur du Courant patriotique libre (CPL) fut ainsi porté par l’opiniâtre volonté d’une milice en mal de légitimité institutionnelle.

Rien, en effet, ne pouvait laisser présager qu’un général de brigade, autrefois proche de Bachir puis d’Amine Gemayel, et ayant été renversé de la présidence du Conseil des ministres par l’occupant syrien contre lequel il avait déclenché une « guerre de libération », puisse, un quart de siècle plus tard, se frayer un chemin vers le sommet de l’État. A fortiori après deux visites à Téhéran puis Damas à son retour d’exil, et en se posant en tant que protecteur et garant de la ligne défendue par le Front du refus constitué par ces deux capitales et ordonnancée sur place par un clerc exalté. L’élection au forceps du général Aoun doit plus à la couverture institutionnelle qu’il offrait qu’à l’orientation politique jamais élucidée qui fut la sienne.

De ce fait, son parcours restera singulier. S’il a pu s’inscrire un moment dans le cadre classique du maronitisme indépendantiste, par la suite, l’alignement de Michel Aoun sur des positions régionales intransigeantes et en contradiction frontale avec les amitiés traditionnelles du pays ne laisse pas d’intriguer. S’il explique une partie des choses, le poids de l’environnement régional n’explique cependant pas tout. Deux anciens présidents de la République (Élias Hraoui et Émile Lahoud), placés par la Syrie dans l’immédiat après-Taëf, avaient, certes, choisi de collaborer pour mieux tempérer les prises de position que leur imposait le procurateur syrien au Liban. Avec le général Aoun, c’est l’inverse qui s’est imposé… De sorte qu’à la fin de son mandat, il ne laisse qu’un État en friche où ne règne qu’un seul maître. Un appareil administratif parasite aura phagocyté l’administration publique, une milice se sera imposée à l’armée et, sur les décombres de la République, prospère à présent un État de l’ombre… Comment expliquer qu’un président, doté au départ d’une assise populaire enviable en milieu chrétien, adulé et auréolé de la gloire de la résistance à l’occupation, en soit arrivé à faire jouer à son pays le rôle de supplétif, à peine déguisé, d’un État étranger déployant au vu et au su de tous une présence massive par le biais d’une organisation armée ?

Traits similaires

En réalité, le contrat de gouvernement établi entre le Hezbollah et le CPL était dans la nature des choses. En effet, en dépit de leurs implantations communautaires différentes et de leurs orientations idéologiques a priori opposées, les deux partis partagent des traits politiques étonnamment similaires.

En premier lieu, ils ont réussi à s’imposer au sein de leur milieu communautaire respectif comme des forces dominantes. Le Hezbollah, à la faveur de son succès dans la libération du Sud libanais, a fait l’unité de la communauté chiite autour de lui. Il a arrimé solidement le parti Amal autour de son leadership et, à eux deux, ils ont achevé de marginaliser les anciennes notabilités communautaires. À sa manière, le général Aoun s’est progressivement imposé comme le chef d’un parti majeur au sein de sa communauté confessionnelle. En rupture de ban avec les Forces libanaises qu’il a combattues par les armes, en opposition avec le patriarcat maronite lors de l’adoption de l’accord de Taëf, le général Aoun a lui aussi, pour le moins, bousculé le camp chrétien et a réussi, en se plaçant à la tête de l’État, à placer son mouvement au centre du jeu politique national. Gouvernant en tandem, le Hezbollah et le CPL ont réduit le champ de manœuvre des forces établies de leurs communautés et ont su se rallier un public nouveau galvanisé par un discours de rupture.

Le deuxième trait caractéristique de la conduite politique de ces deux partis est, de fait, leur utilisation abondante d’un discours qui se situe en décalage par rapport au langage convenu nourri au lait du consensualisme et rompu à l’usage des mots fétiches des sociétés dites de pacte national. Pour le Hezbollah, c’est le vocable de « résistance » qui devient la référence suprême dans sa pyramide des normes. Le secrétaire général du parti en dicte le sens. C’est lui qui en a l’usage à l’instar d’une marque déposée. Lui encore qui en fixe les contours au point d’en faire l’unité de mesure du patriotisme ou de la traîtrise. Quant au discours aouniste, supposé inspirer une politique « différente », il a sans cesse oscillé entre une insistance sur le renforcement et la modernisation des institutions, voire la transformation du Liban en État civil, et une revendication de recouvrement des droits des chrétiens spoliés par l’accord de Taëf. On serait bien en peine de dessiner le fil de continuité qui lie les thématiques du « aounisme de gouvernement ». Ne subsiste que la volonté de maintenir une image protectrice d’un « père » de la nation, équanime et impartial, soucieux du bien de tous, mais que démentent des sorties incontrôlées et une certaine distance face au malheur des citoyens.

Enfin, ce qui achève de brosser le tableau de la similarité entre les deux formations politiques est leur manière de passer outre les institutions et de s’adresser directement à la population. Ces pratiques définissent le populisme qui est précisément le fait de contourner les instances établies de prise de décision dans les régimes parlementaires et de leur substituer une interaction directe avec le « peuple ». Le premier s’adresse ainsi régulièrement à la société libanaise et, par-delà, à la « oumma » tout entière (sans distinctions confessionnelles) pour énoncer des considérations sur l’actualité et orienter le débat public à l’instar d’un guide suprême. Le second avait l’habitude de saluer, en début de discours lors de rassemblements militants de soutien, le « grand peuple du Liban ». L’adresse venait ensuite pour assurer que le pays était tenu et dirigé selon une guidance attentive. Dans ce type de relation que le chef charismatique entretient avec le peuple, les références au rôle des institutions paraissent secondaires. Ce sont là des variables que des responsables jouissant de la confiance populaire ajustent à leur guise. Dès lors, pourquoi les mentionner ? ! L’essentiel est de river les foules à l’écoute de propos hallucinés et d’explications infantilisantes tirées de garde-meubles nationalistes, guerriers ou cléricaux encombrés. Tel dans les régimes fascistes, un décorum de rassemblement ou de procession quasi sacral – de sacralité assumée en ce qui concerne le Hezbollah – parachève le caractère mystique de la harangue du chef à « son » peuple.

Philosophie du ressentiment

Pour autant, tel est l’improbable attelage qui a tiré le char de la République libanaise durant les six dernières années. Ce n’était pas là à proprement parler un gouvernement des égaux. C’était une alliance asymétrique dans laquelle l’un des alliés poursuivait son ample stratégie à déclinaison régionale que l’autre couvrait par une politique de la feuille de vigne. À l’un la direction, à l’autre la représentation, et aux deux, ainsi qu’à leurs affidés, les retombées et les prébendes.

Plus profondément, on peut penser que l’affinité élective qui liait les deux formations trouvait ses racines dans une même philosophie du ressentiment. De fait, les deux alliés poursuivaient des rêves de revanche sur leur histoire passée. La formation chiite, avec son allié, tendait à effacer son passé perçu de communauté marginalisée, laissée pour compte par les élites au pouvoir issues du pacte national. Sa rivalité, pour mieux assurer sa domination, est avec les chrétiens qu’elle divise et instrumentalise, avec les sunnites qu’elle enfonce et avec les druzes qu’elle observe. Le aounisme est, lui aussi, fils du ressentiment. Généré dans la défaite et l’exil de son fondateur, frustré d’une victoire contre la Syrie qui finit par se produire sans lui, celle-ci retirant ses troupes du Liban du fait du choc provoqué par l’assassinat de Rafic Hariri, le aounisme souffre originellement de cette non-reconnaissance de l’importance de son rôle par les fils de sa communauté. Son problème n’est pas avec les autres communautés mais avec la sienne propre, la chrétienne, dont une partie l’a combattu, ignoré et l’aurait empêché de gouverner. Mais si les deux formations se ressentent de « l’ingratitude » des Libanais qui n’ont pas su reconnaître leurs sacrifices, leur tonalité psychologique est différente : le revanchisme des formations chiites est volontariste, optimiste et de conquête ; le aounisme, lui, est mortifère. Il s’alimente des espérances déçues du petit peuple chrétien, victime selon lui d’ostracisme et de complots que le général, son gen dre et son parti ne cessent courageusement de combattre.

Reste, en définitive, le bilan du mandat. Il est en forme de désastre systémique, d’ampleur inédite pour le pays. Trois catastrophes majeures le dominent. La crise financière et l’effondrement bancaire, avec la misère sociale et les souffrances indicibles infligées à une population accablée par des responsables irresponsables ; l’explosion au port et les odieuses gesticulations et manœuvres pour étouffer toute investigation concernant son origine et ses causes ; et la vague submersive de réfugiés syriens dans les villes et les villages libanais.

Certes, on dira, à juste titre, que de tout cela, le aounisme n’est pas l’unique responsable. Mais la corruption, la gabegie, le laisser-faire, le dysfonctionnement institutionnel et l’absence de réaction, la démission et le blocage de l’État, l’étouffement des réformes et des revendications démocratiques sont des causes subtiles et sournoises d’assassinat d’un peuple. Une complicité coupable peut aussi couvrir par son inaction des pratiques qui conduisent au naufrage de la démocratie. Ou couvrir tous ceux qui pensent, selon une formule éculée, que le meilleur moyen de résoudre les questions est de faire taire ceux qui les posent.

Par Joseph MAÏLA. Professeur de relations internationales à l’Essec (Paris). Ancien recteur de l’Université catholique de Paris et ancien vice-doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines de l’USJ.

À présent que la page du mandat du président Michel Aoun est tournée laissant la place à une crise présidentielle dont le Liban est coutumier, il est bon de s’interroger sur le type de gouvernance qu’aura représenté le aounisme. Inauguré après une vacance au sommet de l’État qui aura duré près de deux ans, le mandat présidentiel qui échut en 2016 au général...

commentaires (27)

Bravo M. Maila, vous avez eu le courage de nommer les crimes contre la nation, par leurs noms et leurs auteurs. Comme vous avez vos entrées au Quai d'Orsay, vous pourriez envoyer cette analyse à M. Le Drian -qui ne semble pas vous avoir consulté- et à son président girouette qui ne trouve pas la direction du bon vent pour venir en aide au Liban.

GM92190

14 h 13, le 29 août 2023

Tous les commentaires

Commentaires (27)

  • Bravo M. Maila, vous avez eu le courage de nommer les crimes contre la nation, par leurs noms et leurs auteurs. Comme vous avez vos entrées au Quai d'Orsay, vous pourriez envoyer cette analyse à M. Le Drian -qui ne semble pas vous avoir consulté- et à son président girouette qui ne trouve pas la direction du bon vent pour venir en aide au Liban.

    GM92190

    14 h 13, le 29 août 2023

  • LA MALEDICTION INFERNALE, ENFER DECLARE D,AILLEURS, QUI A FRAPPE DE PLEIN FRONT LE PAYS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 17, le 28 août 2023

  • Le Pétinisme à la libanaise!

    Tania

    19 h 01, le 28 août 2023

  • Mon enfance perdue ! Mon adolescence perdue ! Mon indépendance adulte perdue ! Reste mon 3eme âge !!!!! Surprise surprise

    Samir Tabet

    16 h 49, le 28 août 2023

  • Excellent article. Nous voilà actuellement à assister au retour de Rambo junior qui veut redresser le concombre en nous faisant croire à ses nouvelles conditions signées avec ces mêmes fossoyeurs qui les ont humiliés aussi bien lui que son bo papa, prêt à nouveau à achever le pays, car il trouve qu’il bouge encore malgré tous les efforts qu’ils ont déployé pour l’anéantir. Il croit pouvoir convaincre les libanais que si lui a décidé que suite à des accords signés, comme tous ceux d’avant d’ailleurs, pourraient extirper notre pays des griffes de ces nuisibles, ses alliés, qui ont déjà réussi à infiltrer toutes nos institutions et détruit notre démocratie. Le voilà réélu au sein de son parti sans opposition ni concurrence par ceux là-memes qui lui ont permis de mener notre pays et son peuple à l’enfer promis. Merci qui?

    Sissi zayyat

    11 h 28, le 28 août 2023

  • Superbe analyse. Bravo et Merci pour cet article.

    LE FRANCOPHONE

    02 h 17, le 28 août 2023

  • Le Aounism initial (d’un point de vue de supporteurs des années 80-90), c’est etre contre la présence syrienne , contre les miliciens et pour la création d’un état laïc . Ce qui est contraire à tout autre milices puisqu’ a un monenent elles ont toutes collaboré avec les syrien (le FL de geagea, Hobeika etc) . avec le retours du du général sont point de vue à tellement changé que les aounist ne se voyait plus en lui

    Roger Xavier

    21 h 16, le 27 août 2023

  • La tragédie du Liban

    Esber

    20 h 20, le 27 août 2023

  • Manque à votre analyse un aspect, peut-être le plus intriguant de l'imposture aouniste : l'importance, qui persiste, de sa base électorale/partisane, et le niveau de déni dans lequel elle vit.

    IBN KHALDOUN

    16 h 51, le 27 août 2023

  • Le hezb a etalé le tapis rouge à michel qui est venu dans le vide et en sortant nous a abandonné au vide. Ce vide qui a vidé le pays de ses citoyens, vidé le poches de leurs maigres pognons, vidé les politiciens de leur honnêteté, vidé les ambassades de nos ambassadeurs, vidé nos hôtels de nos visiteurs, vidé notre avenir de tout espoir, etc... et voilà que ce même hezb nous promet le vide+ ....

    Wlek Sanferlou

    16 h 21, le 27 août 2023

  • LA CATASTROPHE INCARNEE, POLITIQUE, SECURITAIRE, ETATIQUE, ECONOMIQUE ET FINANCIERE. LE DEMEMBREMENT DE FAIT D,UNE NATION.

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 53, le 27 août 2023

  • "… Que fut le aounisme ? …" - La réponse est contenue dans la question. Aounisme. Aoun. Les aounistes adulent un personnage, pas des idées. C’est malheureusement le cas des la plupart des mouvements politiques du pays. Mentalité de clientélisme. Sans espoir tant que peuple ne changera pas…

    Gros Gnon

    14 h 39, le 27 août 2023

  • Il fut l’arnaque du siècle qui a mené le pays à sa perte.

    Achkar Carlos

    14 h 23, le 27 août 2023

  • COLLABORATION NON NATIONALE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 37, le 27 août 2023

  • Analyse de qualité, éclairante. Merci. Une chose me frappe, c'est l' absence de leadership spirituel dans la communauté chrétienne. C'est sans doute injuste de s'exprimer ainsi, mais les chiites semblent plus aidés sur ce plan. On a l'impression que Aoun agit comme dans un vide.

    F. Oscar

    11 h 49, le 27 août 2023

  • Alors qu'on peut beaucoup pardonner à Rafic Hariri, ouvrier de la onzième heure assassiné pour avoir été le concepteur de la 1559, Aoun a fait mine de la soutenir pour, après son retour, par appétit d'une apparence de pouvoir vide de sens, se retourner contre elle et ceux d'ailleurs dans son camp qui y voyaient un espoir de normaliser le pays, mais qui sont quand-même restés avec lui tout en combattant le "haririsme"!!!! Inimaginable en réalité.

    M.E

    10 h 59, le 27 août 2023

  • Aux députés des 2 formations. Il est temps d’agir et de voter les lois pour sauver ce qui reste, sauf si vous cherchez à enfoncer un peu plus l’armée et le pays. « On n'est jamais mieux servi que par soi-même ».

    C_ Paris

    10 h 28, le 27 août 2023

  • Très juste même si vous faites trop d'honneur à ce chauffard de la politique, de retour au Liban avec un permis de conduire normal, adulé sur cette base (enfin je croyais), mais aussitôt métamorphosé en spécialiste du contresens à grande vitesse, sans pour autant que l'essentiel de ses passagers quittent le véhicule...

    M.E

    10 h 25, le 27 août 2023

  • Excellente analyse socio-politique des ressorts du aounisme et de son allié sur la scène locale. Populisme et corruption favorisés par la marginalision systématique de l’appareil étatique. On ne retiendra de ce mandat que la terrible crise économique et la catastrophe du port.

    Marionet

    08 h 28, le 27 août 2023

  • Il a signé la fin du Liban et des banques...et fait de son Bassil et de lui-même des richards a fonds perdu.

    Marie Claude

    08 h 01, le 27 août 2023

  • Excellent article de fond.

    Michel Trad

    07 h 35, le 27 août 2023

  • Michel Aoun is the worst President since the independence of Lebanon. The mendacity, deception, poor governance, and corruption of Aoun, Bassil and co. are without parallel in the Christian community. They pretend to reclaim the "rights of Christians" while hijacking many top positions in government to hire their yes men. Their handling of the ministry of energy is disastrous. They haven't built any permanent infrustructure of power generation, instead they built dams that we don't need and wasted $billions in the process at the expense of public funds and private deposits. When will their voters realize that they haven't worked on nation building and give them the boot,

    Mireille Kang

    07 h 15, le 27 août 2023

  • Le Hezbollah dont j’étais un partisan convaincu aurait dû rester une milice forte face à Israël et ne pas se mêler de politique, car presque tous les libanais se sentaient pro Hezbollah pour avoir libéré une grande partie du Sud Liban.

    Mohamed Melhem

    06 h 59, le 27 août 2023

  • En gros, cette personne pourra etre definit comme le plus grand malfaiteur, la plus grand arnaque de l’histoire moderne du Liban. Le plus grand bluff de l’histoire moderne quoi

    Abdallah Barakat

    06 h 23, le 27 août 2023

  • En fait, toutes les contradixtions et volte-face aounistes s'expliquent très bien par une simple phrase: "Je veux être président!"

    Yves Prevost

    05 h 38, le 27 août 2023

  • Enfin, une analyse étayée et intéressante dans les pages de l'OLJ. Il y avait longtemps. Merci.

    I A

    21 h 44, le 26 août 2023

  • Brillante analyse.

    Tabet Jad

    20 h 33, le 26 août 2023

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