
"Mars One", (Marte Um) de Gabriel Martins, a donné le coup d'envoi au Festival du film brésilien au Liban. DR
L’ambassade du Brésil à Beyrouth et l’Institut Guimarães Rosa - Beyrouth (Brasiliban), en collaboration avec l’Association Metropolis ont en effet concocté une belle programmation panachée et engagée pour la sixième édition du Festival du film brésilien, qui se tient jusqu'au 14 juillet 2023 au Théâtre de danse de Caracalla à Beyrouth et du 20 au 21 juillet 2023 au Théâtre Ishbilia à Saïda. Une sélection de films acclamés au Brésil et aux festivals internationaux qui donnent à voir la richesse et la diversité de la société, de l’histoire et de la culture brésilienne.
C’est Mars One, ‘Marte Um’ de Gabriel Martins qui a ouvert le bal le 10 juillet. Soumission officielle du Brésil aux Oscars 2023, le film dramatique dépeint une famille noire de classe moyenne et leurs obstacles dans un pays ravagé par une crise économique et l’élection d’un président d’extrême droite. L’audience de ce premier film d’ouverture, des jeunes couples queers, des femmes à mulets, des couples âgés et des amis de tout âge, était digne de la programmation diversifiée qui l’attendait. Dans la salle iconique du théâtre de Caracalla, le public passait du rire aux larmes, à l'émotion, devant les scène d'amour queer.
La suite de la programmation ne déçoit pas; des drames fantaisie comme Fogaréu de Flavia Neves (mardi 11 juillet à 20h, théâtre Caracalla), aux drames politiques comme Corral de Marcelo Brennand (jeudi 13 juillet à 20h, théâtre Caracalla) et Charcoal de Carolina Markowicz (vendredi 14 juillet à 20h, théâtre Caracalla), en passant par les films biographiques comme Pelé, Birth of a legend de Jeff Zimbalist et Michael Zimbalist (vendredi 14 juillet à 17h30, théâtre Caracalla et vendredi 21 juillet à 19h, Ishbilia, Saïda) et Pixinguinha an Affectionate man de Denise Saraceni et Allan Fiterman (mercredi 12 juillet à 20h, théâtre Caracalla), le festival en a pour tous les goûts.
L'évènement diffusera également deux films animés. Perlimps, d’Alê Abreu (jeudi 13 juillet à 17h30, théâtre Caracalla) dépeint l'odyssée de Claé et Bruô, deux agents secrets de camps ennemis dans leur quête pour trouver les Perlimps, créatures mystérieuses qui peuvent finalement trouver un chemin vers la paix. Le film The Boy and the World, d’Alê Abreu (jeudi 20 juillet à 18h, Ishbilia, Saïda) l’histoire d’un garçon qui découvre un monde fantastique dominé par des animaux-machines et des êtres étranges, sera également projeté.
Les horaires sont disponibles sur les réseaux sociaux de Metropolis Cinema, ainsi que sur les réseaux sociaux de l’Institut Guimarães Rosa - Beyrouth.