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Un déposant récupère son épargne après un sit-in à la Banque Misr Liban à Beyrouth

Un déposant récupère son épargne après un sit-in à la Banque Misr Liban à Beyrouth

Le déposant Omar al-Aaouar montrant l'argent de son épargne qu'il a récupéré lundi matin dans la Banque Misr Liban à Beyrouth. Photo Twitter/@sarkhitmoudiin

Un déposant âgé d’une soixantaine d’années a réussi à obtenir, lundi matin, la totalité de son épargne de 6.500 dollars, après avoir observé un court sit-in à la branche de la banque Misr Liban dans le centre-ville de Beyrouth, rapporte le collectif Le Cri des déposants.

Omar al-Aaouar a menacé les employés de la banque avec une bouteille contenant un liquide non identifé, puis est reparti avec son argent, avant d'être transféré au commissariat de Bachoura, à Beyrouth, selon Le Cri des déposants. Aucun blessé n'a été signalé.

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Al-Aouar avait déclaré qu'il ne quitterait pas la banque sans son épargne. "J'ai des substances, je ne veux faire de mal à personne. Je veux juste mon argent", a-t-il lancé, une bouteille contenant un liquide brunâtre à la main. Il n'était pas possible de vérifier si la bouteille contenait des substances toxiques ou dangereuses.

"Le déposant n'était pas armé. Il est juste malade et a besoin de son argent. C'est son droit", a déclaré à notre publication Alaa Khorchid, membre du Cri des déposants. 

Contacté par L'Orient-Le Jour, un porte-parole des Forces de sécurité intérieure (FSI) n'était pas en mesure de fournir plus d'informations sur cet incident.

En juin, des protestataires en colère avaient saccagé quatre banques dans le quartier de Sin el-Fil, banlieue-est de Beyrouth, à l'appel du même collectif.

Plusieurs banques avaient été incendiées et saccagées en février dernier, lors d'une opération coup de poing de ce collectif dans le quartier cossu de Badaro à Beyrouth, qui abrite plusieurs établissements bancaires. Des banques avaient également été vandalisées par des manifestants en colère à Tripoli, au Liban-Nord, le même jour.

Les banques imposent des restrictions illégales à leurs clients depuis le début de la crise économique au Liban en 2019, limitant les retraits et les transferts. Ces derniers mois, le pays a connu une vague de braquages de banques au cours desquels des déposants, parfois armés, ont fait irruption dans des agences pour réclamer leurs propres fonds. 

Un déposant âgé d’une soixantaine d’années a réussi à obtenir, lundi matin, la totalité de son épargne de 6.500 dollars, après avoir observé un court sit-in à la branche de la banque Misr Liban dans le centre-ville de Beyrouth, rapporte le collectif Le Cri des déposants.Omar al-Aaouar a menacé les employés de la banque avec une bouteille contenant un liquide non identifé, puis...