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Sport - Football

L'Inde, nouvelle bête noire des Libanais

Pour la troisième fois en l'espace de deux semaines, les Cèdres ne sont pas parvenus à inscrire le moindre but contre l'Inde (0-0) qui l'a finalement emporté aux tirs au but (4-2), samedi en demi-finale du championnat sud-asiatique.

L'Inde, nouvelle bête noire des Libanais

Hassan Maatouk face à Sahal Abdul Samad lors de la demi-finale du championnat de la SAFF, samedi, sur la pelouse du Sree Kanteerava Stadium de Bangalore, dans le centre de l'Inde. Crédit photo/All India Football Federation

On dit souvent qu'il faut vingt et un jours pour créer une nouvelle habitude. Les Libanais, eux, n'auront eu besoin que de deux semaines pour en prendre une mauvaise : celle d'être incapable de trouver le chemin du but contre l'Inde.

Quinze jours après les deux premiers rounds, qui se sont soldés par un triste 0-0 puis par une défaite 0-2 dans le cadre de la Hero Intercontinental Cup, les joueurs d'Aleksandar Ilic ont de nouveau échoué à rompre ce signe indien qui les a poursuivis tout au long de leur séjour dans le sous-continent.

Mais ces derniers auraient bien tort de se cacher derrière ce genre de superstition, tant leur manque de justesse dans le dernier geste a de nouveau sauté aux yeux de la première minute du temps réglementaire à la dernière des prolongations. Soit un total de 300 minutes, 5 heures pile, passées sur la pelouse sans jamais parvenir à faire trembler les filets de Gurpreet Sandhu.

Maladresse offensive

Le début de match semblait pourtant présager de meilleurs auspices. L'issue de la partie aurait sans doute était différente si Nader Matar, oublié par la défense indienne au deuxième poteau, n'avait pas propulsé le bon centre de Zein Farran dans le ciel de Bangalore. Trouvé par Hassan Maatouk à l'entrée de la surface quelques instants plus tard, Farran a ensuite manqué son face-à-face avec le portier des Tigres bleus, qui s'est de nouveau illustré au moment de sortir de sa lucarne un coup franc excentré de Maatouk, le capitaine.

Hormis ces trois situations, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Ce sont plutôt les Cèdres qui se sont le plus souvent retrouvés dans les cordes, à devoir compter sur les arrêts de Mehdi Khalil (titularisé dans les cages pour la deuxième fois de rang après le succès contre les Maldives 1-0 en phase de groupes) ou sur la maladresse des attaquants indiens qui ont, eux aussi, parfois manqué l'immanquable, pour emmener la partie jusqu'aux prolongations.

La demi-heure supplémentaire a parfois ressemblé à un siège de la cage libanaise mené par les Indiens, poussés par les 20 000 spectateurs présents dans les travées du Sree Kanteerava Stadium de Bangalore.

Malgré quelques tentatives de réponses libanaises, la séance des tirs aux buts apparaissait comme un moindre mal pour les Cèdres. Mais à ce petit jeu-là, ce sont les Tigres bleus qui se sont montrés les plus adroits, en réalisant un sans-faute tout en profitant des échecs de Maatouk, dès le début de la séance, puis de Khalil Bader côté libanais.

Les locaux retrouveront en finale, mardi, le Koweït, tombeur du Bangladesh (1-0) un peu plus tôt. Comble de l'histoire, les Libanais pourront, si le cœur leur en dit, y assister depuis les tribunes, puisqu'ils ne quitteront l'Inde que mercredi prochain, faute d'avoir pu réserver des vols les jours précédents.

On dit souvent qu'il faut vingt et un jours pour créer une nouvelle habitude. Les Libanais, eux, n'auront eu besoin que de deux semaines pour en prendre une mauvaise : celle d'être incapable de trouver le chemin du but contre l'Inde.Quinze jours après les deux premiers rounds, qui se sont soldés par un triste 0-0 puis par une défaite 0-2 dans le cadre de la Hero Intercontinental...

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