L'ambassadeur du Liban en France, Rami Adwan, qui fait l'objet d'allégations de viol et de violences volontaires, sera de retour mercredi au Liban, a déclaré mardi le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib.
Une enquête a été ouverte à Paris contre M. Adwan, à la suite de plaintes déposées par deux ex-employées de l'ambassade. Il bénéficie d'une immunité diplomatique, mais pourrait être jugé si le Liban accepte de la lever. Le 8 juin, la diplomatie libanaise a décidé de rappeler M. Adwan après l'ouverture de l'enquête.
Lors d'une conférence de presse, M. Bou Habib a expliqué que M. Adwan avait été suspendu de ses fonctions le 14 juin et que ses responsabilités avaient été confiées au chargé d'affaires, Ziad Taan. Le palais Bustros soumettra "toutes les informations que nous avons reçues sur cette affaire au ministère de la Justice et laissera les tribunaux décider s'il y a eu des actes répréhensibles", a-t-il poursuivi.
Début juin, le Liban a envoyé une équipe d'enquêteurs à l'ambassade de Paris pour interroger l'ambassadeur et prendre connaissance des déclarations du personnel de l'ambassade.
Une ancienne employée, âgée de 31 ans, a porté plainte en juin 2022 pour un viol qu'elle dit avoir été commis en mai 2020 dans l'appartement privé de Rami Adwan, ont indiqué à l'AFP des sources proches de l'enquête, confirmant une information du site d'information Mediapart. Selon la plainte, elle entretenait une relation avec l'ambassadeur, qui exerçait "des violences psychologiques et physiques avec des humiliations quotidiennes". Une deuxième femme, âgée de 28 ans, a porté plainte en février dernier pour une série d'agressions physiques après avoir refusé des relations sexuelles.
"… La diplomatie libanaise soumettra au ministère de la Justice …" - le mini …hahaha … ministère de la … haaaaahahaha … de la justiiiiice … waaaaaf hahahaha hou hou j’en peux pluuuuus stoooop!
12 h 28, le 21 juin 2023