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Sport - Football

Al Ahly détrône le Wydad Casablanca et s'offre son onzième sacre continental

Les Égyptiens d'al-Ahly ont pris leur revanche sur les Marocains du Wydad Casablanca, tenant du titre, en remportant leur onzième Ligue des champions africaine à l'issue de la finale retour (1-1), ce dimanche au stade Mohammad V, une semaine après leur succès (2-1) au Caire.

Le capitaine d'al-Ahly Hussein el-Shahat soulevant le trophée de la Ligue des champions africaine à l'issue du match nul (1-1) scellant le succès des Égyptiens au terme du match retour de la finale, disputée ce dimanche au stade Mohammad V de Casablanca. Fadel Senna/ AFP

Les finales sont rarement les rencontres les plus agréables auxquelles il nous est donné l'occasion d'assister, tant l'enjeu à la fâcheuse tendance à prendre le pas sur le jeu, et celle-ci n'a pas dérogé à la règle.

L'immense attente, qui s'était fait ressentir toute la semaine dans les rues de Casablanca, et la ferveur incandescente qui descendait des travées du stade Mohammad V, où plus un seul strapontin n'était disponible, n'ont pas accouché du spectacle tant espéré.

Brouillonne, hachée, cadenassée, cette finale ne restera sûrement pas dans les annales, mais risque de hanter pour un bon bout de temps les têtes des supporters Wydadis, qui doivent encore se demander comment celle-ci a pu leur échapper. Car, jusqu'à la 78e minute, tout se passait comme prévu.

Assauts répétés, mais désordonnés

Battus au Caire à l'aller (2-1), où ils ont clairement été dominés, les Marocains avaient tout de même réussi à ramener un but à l'extérieur ô combien important, inscrit en toute fin de rencontre par l'entrant Saifeddine Bouhrati (86e). De quoi réduire l'écart après les deux premiers buts de Percy Tau (45+4) et de Kahraba (59e) côté égyptien, et surtout d'aborder la seconde manche avec bien plus de sérénité.

Et très vite, les hommes de Sven Vandenbroeck faisaient le plus dur en perçant une première fois le verrou cairote, grâce à un coup franc rentrant de Yahia Attiat-Allah venu terminer sa course dans les filets de Mohammad el-Shenawy sans que personne dévie sa trajectoire (1-0, 27e).

Virtuellement vainqueurs (puisqu'un but à l'extérieur compte double), les Wydadis se sont alors contentés de gérer leur avantage sans chercher à véritablement enfoncer le clou.

Sous les yeux du président qatari du Paris Saint-Germain, Nasser al-Khelaïfi, les « Diables Rouges » égyptiens ont fait le dos rond, quitte à parfois refuser le jeu en restant groupés en bloc bas, devant leur surface, contre les assauts répétés, mais désordonnés, des Marocains.


Vue générale de la tribune des ultras du Wydad Casablanca en amont de la finale retour entre leur équipe et Al Ahly. Abdelhak Balhaki / Reuters


Al-Ahly tient sa revanche

C'est alors qu'à douze minutes du terme du temps réglementaire, alors que le WAC et ses supporters pensaient tranquillement se diriger vers un second sacre continental consécutif, le défenseur central Mohammad Abdelmonem a détourné un corner au premier poteau d'une tête décroisée en pleine lucarne (1-1, 78e) jetant un énorme coup de froid sur tout le stade, à l'exception du parcage égyptien ivre de bonheur.

S'en est suivi un baroud d'honneur des Marocains tentant, en vain, d'apporter le danger sur la cage adverse, et malgré les huit minutes de temps additionnel, plus rien ne sera marqué.

En plus de prendre leur revanche un an après sa défaite en finale l'an dernier contre ces mêmes Casablancais, les Égyptiens décrochent surtout une onzième couronne continentale, un record absolu, après leurs triomphes de 1982, 1987, 2001,  2005, 2006, 2008, 2012, 2013, 2020 et 2021. Surnommé le « Club africain du siècle », en référence à ses nombreux succès lors du siècle dernier, al Ahly est plus que jamais candidat à sa propre succession, et représentera une fois de plus le continent africain au prochain Mondial des clubs.

Les finales sont rarement les rencontres les plus agréables auxquelles il nous est donné l'occasion d'assister, tant l'enjeu à la fâcheuse tendance à prendre le pas sur le jeu, et celle-ci n'a pas dérogé à la règle.L'immense attente, qui s'était fait ressentir toute la semaine dans les rues de Casablanca, et la ferveur incandescente qui descendait des travées du stade...

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