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Sport - Basket - Finale Betclic Elite

Monaco marque les esprits en étrillant les Mets 92

La Roca Team n'a fait qu'une bouchée de Boulogne-Levallois et a éteint Victor Wembanyama lors du premier match de la finale du championnat.

Victor Wembanyama a été muselé lors du match n°1 de la finale de la Betclic Elite. Olivier CHASSIGNOLE/AFP

Monaco a marqué les esprits, samedi soir en ouverture des finales du championnat de France, en dominant facilement les Mets 92 de Boulogne-Levallois de la star Victor Wembanyama (87-64), prenant ainsi une petite option pour le titre.

Avant la rencontre, les hommes de Sasa Obradovic voulaient montrer qu'ils étaient les patrons actuels du basket-ball hexagonal. À la pause de ce premier match de la série, la cause était déjà entendue : 31 points d'avance (52-21) pour Monaco.

Victor Wembanyama et ses acolytes ont vu s'abattre sur eux une équipe qui ne leur a laissé que des miettes, notamment lors d'un deuxième quart-temps à sens unique (29-6). Comme la version positive du troisième quart-temps cauchemardesque contre l'Olympiakos que les Monégasques avaient enduré en demi-finale d'Euroligue à Kaunas (2-27).

Pour ne pas voir son équipe subir la même correction lundi soir prochain, toujours dans la salle Gaston-Médecin de Monaco, Vincent Collet devra rapidement trouver les solutions afin de limiter la puissance physique et le jeu collectif monégasque, qui, lors de ce premier match de la série, ont été de très haut-niveau.


Wembanyama muselé

D'ailleurs, si les joueurs de la Roca Team conservent ce niveau d'implication et d'altruisme, la tâche s'annonce complexe pour les Mets.

Malgré un contre magistral de Wembanyama sur Donatas Motiejusnas lors de la première attaque monégasque, suivi de deux lancers francs de la future star NBA française (2-4, 3e), Monaco, en rouleau compresseur, a progressivement mis la main sur la rencontre.

Avec Mike James en fournisseur officiel de caviars (7 passes décisives en première période), avec un impact physique supérieur, une défense de version Euroligue, les Monégasques, collectifs et motivés, ont laissé Motiejunas et John Brown III commencer l'entreprise de démolition. 

Puis Elie Okobo, (35-19, 15e), Jordan Loyd (40-19, 17e), Alpha Diallo (47-21, 20e) et James (52-21, 20e) ont enchaîné les paniers primés qui ont mis K.-O. les Mets. 

Sous les yeux du prince Albert, Monaco avait donc déjà partie gagnée à la mi-temps. Pourtant, les hommes de Sasa Obradovic ont encore remporté le troisième quart-temps (19-16), portant ainsi leur avance à 34 unités (71-37) avant le début d'un quatrième quart-temps anecdotique.

Avec 8 points et 7 rebonds, dont la moitié réussie dans le dernier quart-temps, Wembanyama n'a pas réussi à avoir un impact dans cette rencontre. Au contraire du collectif monégasque, où les statistiques de James (12 points et 8 passes) résument l'état d'esprit.

Monaco a marqué les esprits, samedi soir en ouverture des finales du championnat de France, en dominant facilement les Mets 92 de Boulogne-Levallois de la star Victor Wembanyama (87-64), prenant ainsi une petite option pour le titre.

Avant la rencontre, les hommes de Sasa Obradovic voulaient montrer qu'ils étaient les patrons actuels du basket-ball...
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