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Sport - Basket

Riyadi sur le toit de l’Asie de l’Ouest

Quatre jours après avoir obtenu sa place en finale du championnat libanais, le club de Manara a remporté la première édition de la Super Ligue ouest-asiatique face aux Iraniens de Gorgan (114-100). Ils participeront aux côtés de Beirut Club au Final 8 de la WASL en juin.

Riyadi sur le toit de l’Asie de l’Ouest

Waël Arakji au moment d’inscrire deux de ses 21 points lors du 2e match de la finale de la WASL, remportée par Riyadi (114-100), mercredi à Zouk Mikaël. Photo FIBA

Plus les matches se suivent, plus on se demande qui pourra bien se dresser sur la route de Riyadi, parti pour rafler tous les titres possibles en cette fin de saison.

Mercredi soir, à Zouk Mikaël, le club de Manara a inscrit une fois de plus son nom dans les annales du basket asiatique en devenant le premier champion ouest-asiatique de l’histoire de la WASL. Et ce après avoir battu pour la seconde fois de rang les Iraniens de Gorgan (114-100), une semaine après leur victoire à Téhéran lors du match 1 (79-87).

Un public « numéro un »

Portés par un public en ébullition, les hommes d’Ahmad Farran n’ont jamais tremblé dans ce rendez-vous au sommet, comme ils en ont désormais l’habitude en cette fin de saison en apothéose. Après avoir rapidement pris le score et creusé l’écart à la fin du troisième quart-temps, ils se sont même offert le luxe d’une célébration précoce avec leurs supporters avant d’ajouter un nouveau titre dans une armoire à trophées déjà bien garnie.

« Je tiens à remercier tous nos supporters d’avoir été le joueur numéro un aujourd’hui. Pas le sixième homme, le numéro un », s’est réjoui l’entraîneur Ahmad Farran après la rencontre. « Ce match était une question de vie ou de mort pour nous. Retourner en Iran n’était pas une option pour nous. Nous avons tout fait, nous avons très bien préparé notre match. Nos joueurs se sont montrés à la hauteur et ont parfaitement exécuté leur travail. Je suis très fier de ce résultat », a-t-il ajouté.

Duop Reath a montré la voie avec 29 points et 6 rebonds, auxquels il faut ajouter 2 interceptions et un contre, prouvant une fois encore son statut de « pièce maîtresse » de sa nouvelle équipe. Arrivé il y a un peu moins de deux mois dans les rangs de Riyadi, sa taille, son adresse au tir et sa combativité en défense sont autant d’éléments qui permettent de combler les carences dont souffrait cet effectif auparavant.

21 points pour Arakji

L’autre grand artisan de ce succès riyadiste n’est autre que Waël Arakji, qui a, lui, inscrit 21 points (avec 70 % de réussite au tir), pris 3 rebonds et délivré 5 passes décisives, tandis que Kevin Murphy a largement apporté sa pierre à l’édifice avec 18 points.

Après une entame équilibrée, le trio a joué un rôle prépondérant dans l’entame du deuxième quart-temps, en inscrivant 21 des 30 points de leur équipe et lui donnant un large avantage de 15 unités (58-43) à la mi-temps.

Au retour des vestiaires, Gorgan s’est toutefois repris en revenant à deux reprises à seulement 6 longueurs des locaux. Mais cela a été insuffisant, car Amir Saoud (18 points) et Hayk Gyokchyan (16 points, 6 rebonds) ont enchaîné les paniers pour permettre aux Riyadistes de reprendre le large, au point de naviguer avec une avance supérieure à 20 unités dès le début de la quatrième reprise et de mettre un terme au suspense. De quoi s’offrir une fin de match sereine et communier avec les quelque 5 000 supporters présents dans les travées du stade Nouhad Naufal.

« Merci aux supporters qui sont venus. C’était magnifique, pour être honnête, a déclaré Arakji, qui a été élu meilleur joueur du match de la rencontre. J’ai beaucoup de bons souvenirs sur ce terrain, et c’était super de partager ce terrain avec les fans de Riyadi cette fois-ci. »

La déception était de taille du côté du Gorgan. Malgré le triple double de l’Américan Perry Petty, auteur de 29 points, 12 rebonds et 12 passes décisives, les Iraniens ont couru après le score tout au long de la rencontre et n’ont que trop rarement fait le poids face au rouleau compresseur offensif de Riyadi.

« Mes joueurs étaient très fatigués à cause du match difficile que nous avons eu dans notre championnat local. Et le long voyage que nous avons fait », a déclaré l’entraîneur Mehran Hatami. « Mais nous avons le temps de résoudre les problèmes que nous avons eus ce soir et j’espère que la prochaine fois, notre performance sera meilleure », a-t-il ajouté.

L’espoir d’une revanche est encore possible pour l’équipe iranienne, puisqu’elle représentera, aux côtés de Riyadi, mais aussi de Beirut Club, qui a décroché la troisième place, les couleurs de l’Asie de l’Ouest lors du très attendu Final 8 de la WASL qui se disputera au mois juin.

G.B.

Plus les matches se suivent, plus on se demande qui pourra bien se dresser sur la route de Riyadi, parti pour rafler tous les titres possibles en cette fin de saison.Mercredi soir, à Zouk Mikaël, le club de Manara a inscrit une fois de plus son nom dans les annales du basket asiatique en devenant le premier champion ouest-asiatique de l’histoire de la WASL. Et ce après avoir battu...

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