Les autorités se mobilisent après l'effondrement du toit d'une école dans la banlieue sud de Beyrouth

Le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, a chargé mardi la mohafazat (gouvernorat) du Mont-Liban d'inspecter la structure d'une école de la banlieue sud de Beyrouth dont le toit s'est effondré lundi, a rapporté l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

Le toit de l'école Smart High School à Bourj Brajneh s'est effondré pendant les vacances de la fête musulmane du Fitr, en l'absence des élèves. Aucun blessé n'est à déplorer.

Le directeur de l'école, Kamal Kaouk, a fait état lundi de l'existence de "fissures dans le toit" avant l'effondrement. Il a indiqué que l'administration de l'institution scolaire "s'est empressée d'informer le Conseil municipal et a lancé les travaux de restauration nécessaires", qui seront achevés d'ici la fin du mois."Une inspection sur le terrain sera menée par un ingénieur de la municipalité de Bourj Brajneh pour préparer le rapport nécessaire sur la viabilité du bâtiment", ajoute M. Kaouk dans un communiqué. En outre, des membres des Forces de sécurité intérieure (FSI) sont arrivés à l'école pour inspecter les dégâts.

Ce n'est pas la première fois que le toit d'une école s'effondre au Liban. En novembre dernier, Maguy Mahmoud, 16 ans, est décédée lorsque le toit de son école s'est effondré dans le quartier de Jabal Mohsen à Tripoli (Liban-Nord). Un autre élève a été blessé dans l'effondrement. Suite à cet incident, la commission parlementaire des Travaux publics, des transports, de l'énergie et de l'eau a décidé de former une sous-commission chargée de suivre les bâtiments qui risquent de s'effondrer.

Un porte-parole du ministère des Travaux publics a déclaré à L'Orient Today que le ministère de l'Education est chargé de mener les inspections dans les écoles et a refusé à donner d'autres commentaires. "Les autorités compétentes du ministère de l'Education ont communiqué avec notre école dès les premiers instants et ont donné l'ordre de ne pas recevoir d'élèves, d'enseignants et d'employés jusqu'à la fin des travaux de restauration", a déclaré M. Kaouk dans son communiqué de lundi.

Un porte-parole du ministère de l'Education n'était pas immédiatement disponible pour un commentaire.