Gérard Avedissian emporte avec lui les souvenirs d’une Beyrouth éternelle
« Lorsque je mourrai, célébrez ma vie et portez-lui un toast en buvant un verre. Surtout ne pleurez pas », avait-il dit à la comédienne Nada Abou Farhat. Il est parti le poète, le peintre, auteur, metteur en scène et comédien. Parti après quatre mois de lutte stoïque contre la maladie, emportant avec lui les souvenirs de sa Beyrouth outrancière, blessée, triste et joyeuse, chère à son cœur.
Gérard Avedissian, fantasque, exubérant, drôle et généreux comme le disent ses amis. Son seul grand amour était le théâtre où il évoluait comme si c’était un chez soi. Photo DR
« Aujourd’hui, à l’aube de mes 70 ans, j’ai encore l’âme d’un jeune homme de 18 ans. Je ne cesse d’écrire, de peindre et d’avoir des projets. Je me remplis de la vie. Si on est vide de l’intérieur, c’est qu’on est déjà mort ». Tels étaient ses propos en 2015 lors de notre rencontre avec lui à l’occasion de son retour sur les planches, avec Sitt Badiaa mettant en scène Nada Abou Farhat, à qui il a donné deux rôles importants dans sa carrière (Asrar Sitt Victoria). Il nous avait confié aussi que Sitt Badiaa était une femme éternelle, « qui porte en elle la mémoire de Beyrouth dans toutes ses outrances, sa gaieté et sa tristesse, ses blessures et ses joies ». Un peu comme lui. Pour Gérard Avedissian, qui a tellement aimé Beyrouth, le temps n’était pas destructeur : « Tout dépend de l’usage qu’on en fait. D’ailleurs l’arme que j’utilise...
« Aujourd’hui, à l’aube de mes 70 ans, j’ai encore l’âme d’un jeune homme de 18 ans. Je ne cesse d’écrire, de peindre et d’avoir des projets. Je me remplis de la vie. Si on est vide de l’intérieur, c’est qu’on est déjà mort ». Tels étaient ses propos en 2015 lors de notre rencontre avec lui à l’occasion de son retour sur les planches, avec Sitt Badiaa mettant en scène Nada Abou Farhat, à qui il a donné deux rôles importants dans sa carrière (Asrar Sitt Victoria). Il nous avait confié aussi que Sitt Badiaa était une femme éternelle, « qui porte en elle la mémoire de Beyrouth dans toutes ses outrances, sa gaieté et sa tristesse, ses blessures et ses joies ». Un peu comme lui. Pour Gérard Avedissian, qui a tellement aimé Beyrouth, le temps n’était pas destructeur : « Tout dépend de...
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Au-revoir Gerard; Une force de la nature, tu laisse une empreinte joyeuse dans nos coeurs
19 h 41, le 16 avril 2023