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Culture - Spectacle

Le cabaret du monde où l’humanité se déshumanise

Au théâtre al-Madina, « Cabaret migrant » du collectif Kahraba, questionne le monde d’aujourd’hui.

Le cabaret du monde où l’humanité se déshumanise

Elihu et sa marionnette : il représente un des jeunes migrants qui veulent tenter leur chance en Europe. Photo Éric Deniaud

Il n’est pas commun de pénétrer une salle de spectacle et de voir sur scène les artistes en train de répéter, de s’étirer, de s’entraîner à deux ou à plusieurs, comme si le public, déjà confortablement installé dans son siège, n’existait pas. Certains prennent leurs marques, d’autres dissèquent un mouvement, exercent leurs voix, font des vocalises. Une échelle traverse la scène, un artiste discute avec la régie qui à son tour fait des essais de sons, un technicien installe un projecteur, un danseur s’étale de tout son long au sol, un autre fait un tour de piste pour s’échauffer, un battement de jambes, quelques pompes et voilà qu’Aurélien Zouki leur crie de loin : « Be happy. » Ils préparent aussi bien leurs voix (des oh, des ah, des oh-oh-oh qui s’échappent) que leurs corps. La scène est noire, quatre tentures dorées...
Il n’est pas commun de pénétrer une salle de spectacle et de voir sur scène les artistes en train de répéter, de s’étirer, de s’entraîner à deux ou à plusieurs, comme si le public, déjà confortablement installé dans son siège, n’existait pas. Certains prennent leurs marques, d’autres dissèquent un mouvement, exercent leurs voix, font des vocalises. Une échelle traverse la scène, un artiste discute avec la régie qui à son tour fait des essais de sons, un technicien installe un projecteur, un danseur s’étale de tout son long au sol, un autre fait un tour de piste pour s’échauffer, un battement de jambes, quelques pompes et voilà qu’Aurélien Zouki leur crie de loin : « Be happy. » Ils préparent aussi bien leurs voix (des oh, des ah, des oh-oh-oh qui s’échappent) que leurs corps. La...
commentaires (1)

Message mièvre et manichéen. Spectacle dans lequel les pays qui recoivent n'ont que des obligations et à qui on fait la morale. Cette pièce ne permet pas le débat , la remise en cause des pays qui poussent les migrants à tenter la traversée etant, entre autres, absente. En somme, un spectacle nombriliste où une seule vision du monde est mise à l'honneur. Il faut accueillir toute la misère du monde sans conditions au risque d'être taxés d'inhumains, voire de racistes (surtout le pays des droits de l'homme à qui on donne une leçon magistrale en... droits de l'homme), et éviter de se poser d'autres questions, surtout les bonnes.

Nadim Mallat

14 h 55, le 19 avril 2023

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Commentaires (1)

  • Message mièvre et manichéen. Spectacle dans lequel les pays qui recoivent n'ont que des obligations et à qui on fait la morale. Cette pièce ne permet pas le débat , la remise en cause des pays qui poussent les migrants à tenter la traversée etant, entre autres, absente. En somme, un spectacle nombriliste où une seule vision du monde est mise à l'honneur. Il faut accueillir toute la misère du monde sans conditions au risque d'être taxés d'inhumains, voire de racistes (surtout le pays des droits de l'homme à qui on donne une leçon magistrale en... droits de l'homme), et éviter de se poser d'autres questions, surtout les bonnes.

    Nadim Mallat

    14 h 55, le 19 avril 2023

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