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Foule d’automobilistes à Beyrouth au premier jour de réouverture des centres d'enregistrement des véhicules


Foule d’automobilistes à Beyrouth au premier jour de réouverture des centres d'enregistrement des véhicules

Un centre d'inspection mécanique à Hadath, dans la banlieue-sud de Beyrouth. Photo ANI

De nombreux automobilistes se sont pressés mardi matin devant le Centre d'enregistrement des véhicules de Dekouané (Nefaa), en banlieue est de Beyrouth, selon des images diffusées en direct en matinée par plusieurs médias locaux, après une fermeture des centres qui a duré environ six mois.

Les centres ont partiellement repris le travail, à Dekouané et dans les régions, en particulier le service d'immatriculation des voitures, à raison de trois jours par semaine, pour certains types de véhicules.

A Saïda, au Liban-sud, l'affluence était beaucoup plus faible comparé à la capitale, rapporte notre correspondant dans la région Mountasser Abdallah. "Seules quelques personnes se sont rendues au centre aujourd'hui pour accomplir des formalités", selon lui.

Un problème entrave toutefois la fluidité du travail. "L'imprimante, qui est presque à sec, fournit des documents illisibles, notamment les reçus des formalités", explique-t-il.

Quelques voitures dans le centre d'enregistrement des véhicules à Saïda, au Liban-sud, le 11 avril 2023. Photo envoyée par notre correspondant Mountasser Abdallah

La réouverture des centres d'enregistrement des véhicules fait partie de la "mise en œuvre du plan (de normalisation progressive) du travail au sein de l'Autorité de gestion du trafic et des véhicules, et après avoir surmonté les obstacles financiers, administratifs et logistiques", avait expliqué la semaine dernière le ministère de l'Intérieur.

Le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoualoui, avait déclaré en mars qu'une décision avait été prise pour "permettre au centre d'enregistrement de Dekouané et à ceux d'autres régions de fonctionner et de simplifier les formalités administratives". Parmi les mesures prises, M. Maoulaoui avait fait part d'un plan visant à former 30 agents des Forces de sécurité intérieure aux compétences nécessaires pour faire fonctionner l'informatique du Centre d'enregistrement. 

Ces centres ont connu une fermeture généralisée en 2022 au Liban, après l'annonce d'une arrestation massive d'employés de cette administration visés par une enquête pour corruption présumée. Certaines des personnes arrêtées ont été libérées par la suite, mais le travail dans les centres n'avait pas repris pour autant.

De nombreux mandats d'arrêt ont été lancés ces derniers mois dans le cadre d'une vaste enquête pour corruption dans les centres d'enregistrement des véhicules. Plusieurs hauts fonctionnaires sont poursuivis, dont Hoda Salloum, directrice générale du département du trafic routier. 

Des arrestations ont également été opérées récemment parmi les employés des districts du Mont-Liban. Des fonctionnaires de ces départements, notamment à Baabda et au Metn font actuellement l'objet de poursuites. Ils auraient amassé des sommes considérables grâce à des pots-de-vin versés par les contribuables.

De nombreux automobilistes se sont pressés mardi matin devant le Centre d'enregistrement des véhicules de Dekouané (Nefaa), en banlieue est de Beyrouth, selon des images diffusées en direct en matinée par plusieurs médias locaux, après une fermeture des centres qui a duré environ six mois.Les centres ont partiellement repris le travail, à Dekouané et dans les régions, en...