Le chef de l’Église maronite critique implicitement le récent déplacement parisien du candidat du Hezbollah, qui y avait exposé les garanties qu’il serait prêt à offrir pour convaincre Riyad de l’appuyer.
Le patriarche maronite, Béchara Raï, célébrant une messe à l’intention de la France, le lundi 10 avril 2023 à Bkerké. Photo Twitter du patriarcat maronite
Pour Pâques, le pape François a prié pour le Liban « qui est encore en recherche de stabilité et d’unité ». Au-delà de la dimension strictement religieuse, ces propos du souverain pontife sont révélateurs de la gravité de la crise politique et...
Pour Pâques, le pape François a prié pour le Liban « qui est encore en recherche de stabilité et d’unité ». Au-delà de la dimension strictement religieuse, ces propos du souverain pontife sont révélateurs de la gravité de la crise politique et...
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Jusqu'à quand trainer ce marasme politique, économique et social, jusqu'au dernier libanais vivant ?
Puisque le parlement est paralysé et incapable de faire son travail, à quand un changement de la constitution pour la déconfessionalisation du système politique libanais caduque et moribond et l'élection du président, élu, non pas par les parlementaires moribonds mais par suffrage universel et par ailleurs, sans que la présidence ne soit attribué à un maronite et le reste des postes officiels attribués à telle ou telle confession.
Ce système est complètement dépassé et ne correspond plus du tout à un Liban du XXIe siècle mais est un reliquat de l'empire ottoman que nous trainons comme un boulet et une chaine au pied qui nous paralyse et nous empêche d'avancer.
marwan el khoury
10 h 33, le 11 avril 2023
L'article 65 de la constitution donne au premier ministre le droit de déclarer l'état d'urgence. Chose qu'il aurait dû faire à l'instant de la vacance présidentielle, sinon bien avant. On parle d'un effondrement catastrophique, l'état d'urgence économique étant parfaitement légitime. Jusqu’à quand l'exécutif sortira de son sommeil (?). Trois ans déjà. Et les querelles continuent. Y en a ras le bol.
Raed Habib
10 h 11, le 11 avril 2023
« Ceux qui s’opposent à la tenue des Conseils des ministres feraient mieux d’arrêter de bloquer la présidentielle ».
Donc ceux qui ne s’opposent pas à la tenue des conseils des ministres peuvent continuer à bloquer la présidentielle en toute impunité effectivement.
Mikati est tout autant cheval de Troie du Hezbollah que l’est Bassil et semble prendre le relai de Saad Hariri dans ce rôle là exactement de la même manière que Bassil prend le relai de Michel Aoun dans le même rôle.
Si les « souverainistes » et la majorité du peuple qui les soutient continue de laisser torpiller la présidentielle SANS RIEN FAIRE alors ce conflit entre chevaux de Troie du Hezbollah et de ses maîtres va aller en s’amplifiant jusqu’à empêcher toute union entre rue chrétienne et rue sunnite qui pourtant sont autant l’une que l’autre disposées à confronter le Hezb et ses maîtres POUR PEU qu’on les mobilise correctement avec un objectif précis, le seul qui vaille, qui est d’imposer des législatives anticipées avec déclaration obligatoire de son candidat par chaque liste et élection présidentielle à la majorité simple même relative: que celui qui remporte le plus de voix soit élu même s’il n’atteint pas les 65 voix.
Comme le disait notre président martyr Bachir Gémayel, parfois les problèmes complexes ont des solutions si simples qu’on refuse de les voir..
Citoyen libanais
06 h 51, le 11 avril 2023
voulez vous que quelqu un qui n à même pas achevé ses études secondaires comprenne ume phrase aussi simple?
Zampano
01 h 27, le 11 avril 2023
Chrétiens , démissionnez tous de ce cadavre politique , et faites tomber le grand balai du sérail une fois pour toutes !
LeRougeEtLeNoir
00 h 22, le 11 avril 2023
Personne n’a apparemment expliqué au pape que le président au Liban n’a presque plus de pouvoir, que ses prérogatives ont été écornées par le funeste accord de Taëf et que le sort du pays est entre les mains de Berry et Mikati .
Hitti arlette
22 h 00, le 10 avril 2023
Les milices chiites seules bloquent la tenue d'une séance parlementaire pour élire le président, tant qu'ils n'acceptent qu'un soumis qu'ils désignent. On peut affirmer que Aoun a été le dernier président après Taef.
Esber
19 h 35, le 10 avril 2023
Le candidat vendu à la Syrie et demain soumis au diktat du parti jaune et de l'Iran ne se sent pas concerné ... il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
BRAVO !! Je suis tout a fait d'accord avec vous.
19 h 49, le 11 avril 2023