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Économie - Crise au Liban

Payer en dollars ou en livres libanaises : que faut-il faire ?

La démocratisation de la tarification en dollars dans les commerces pose la question du mode de paiement à adopter entre la monnaie nationale, sans cesse dépréciée, et la devise américaine, faisant planer le risque d’une dollarisation complète de l’économie libanaise.

Payer en dollars ou en livres libanaises : que faut-il faire ?

Près de la moitié des paiements dans les supermarchés sont désormais effectués en dollars. Photo Marc Fayad

Avant la crise de 2019, payer dans l’une ou l’autre des devises n’avait pas d’importance pour les Libanais, puisque le taux de change était connu de tous et couramment fixé à 1.500 livres libanaises pour le dollar. Les transactions de la vie...
Avant la crise de 2019, payer dans l’une ou l’autre des devises n’avait pas d’importance pour les Libanais, puisque le taux de change était connu de tous et couramment fixé à 1.500 livres libanaises pour le dollar. Les transactions de la vie...
commentaires (14)

Et si on abandonnait la livre, définitivement, nos lollars redeviennent de facto des dollars. Donc, perpétuité de la livre. Enfoirés oui, mais pas fous nos politiciens

Roborm

09 h 57, le 11 avril 2023

Tous les commentaires

Commentaires (14)

  • Et si on abandonnait la livre, définitivement, nos lollars redeviennent de facto des dollars. Donc, perpétuité de la livre. Enfoirés oui, mais pas fous nos politiciens

    Roborm

    09 h 57, le 11 avril 2023

  • Encore faut il que les libanais aient une quelconque monnaie pour subvenir à leurs besoins, puisque leurs gouvernants voleurs les ont dépouillé de tout ce qu’ils possédaient et continuent à les harceler jusqu’à ce qu’ils soient sûrs que plus un seul centime n’irait pour leurs enfants ou pour leur pays. Ainsi ils pourront leur imposer la dictature toute prête, qu’ils comptent exercer sur eux pour les anéantir. Si les libanais n’ont toujours pas compris, et continuent à céder à leurs exigences, demain il sera trop tard et ils ne pourront plus revenir en arrière ni regretter de ne pas s’être unis contre eux pour sauver leur peau. Ils seront à leurs bottes et sous leurs armes au cas où il leur viendrait à l’esprit de se rebeller. Tous sans exception de co cession ni de rang. C’est ainsi.

    Sissi zayyat

    16 h 44, le 10 avril 2023

  • Ils sont en train de conféssionnaliser même notre monnaie nationale, enfin ce qu’il en reste…. L’appréciation de la livre de plus de 40 % s’est opérée avec le début du ramadan … Il sera intéressant de voir la fluctuation au 23 avril….

    C…

    16 h 31, le 10 avril 2023

  • Personne n’est choqué de lire : …depuis le 29 février dernier… De telles coquilles sont navrantes pour un journal du niveau de l’OLJ

    Lecteur excédé par la censure

    15 h 30, le 10 avril 2023

    • Merci pour votre commentaire. L'erreur a été rectifiée.

      L'Orient-Le Jour

      15 h 42, le 10 avril 2023

  • Le jour où la livre reprendra sa valeur viendra quand un gouvernement composé de personnalités non affiliées aux partis, oblige à faire des paiements en monnaie nationale exclusivement.

    Esber

    13 h 41, le 10 avril 2023

  • Gloups at OLJ ... "Cependant, la situation au Liban a changé dès lors que le pays s’est engouffré dans une spirale déflationniste" : ne s'agirait-il pas plus d'une spirale inflationiste ? La déflation, c'est plutôt en Europe que ca se jouait !

    Ca va mieux en le disant

    13 h 15, le 10 avril 2023

  • - CE N,EST PLUS UN PAYS. - C,EST UN AMAS D,ETABLES. - LES ANES SONT ACQUIS, - A LEURS ANIERS NOTABLES. - ENTRE L,HERBE ET L,AVOINE, - LES BAUDETS SONT SANS CHOIX. - L,HERBE EST POUR EUX LA MANNE, - L,AVOINE UN PETIT POIS. - L,HERBE C,EST LE DOLLAR. - L,AVOINE C,EST LA LIVRE. - L,UN POUR LES ESCOBAR, - L,AUTRE A QUI PEUT SURVIVRE. - PAYES EN LIVRES CASH, - LE DOLLAR DOUZE MILLE, - ON DOIT REGLER SANS CLASH, - CE BILLET A CENT MILLE. - GRANDE EST L,ABERRATION. - PLUS GRANDE LA RAPINE. - ET L,ANE EN SA PENSION, - ENDURE LA FAMINE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 50, le 10 avril 2023

  • En finance operationnel, il faut harmoniser les devises des recettes et couts: si les depenses sont en monnaie etrangere vaut mieux facturer de meme; sinon il faut faire du ‘hedging’ (instrument de couverture) pour couvrir les fluctuations. Note: Deja, meme en devise fixe, le prix de restockage peut fluctuer globalement due a l’inflation, cout logistique et plusieurs autres facteurs (au pays source de production ou pays final de consommation). Le Liban a moins de ressources d’ou le souci constant d’approvisionnement en devises etrangeres pour achat ou importation de biens. Par contre, niveau services, le Liban a beaucoup de talents, donc pas de pression. Les fournisseurs de services peuvent s’ajuster plus facilement a une devise donnee que ceux de biens qui doivent couvrir leurs achats en devises specifiques. Un autre point important c’est que dans n’importe quel pays il y a des ‘business ecosystems’ qui font le commerce et chacun ajoute de la valeur dans ce système. Au Liban il y a l’ecosysteme de ceux qui font plutôt de commerce avec l’etranger donc en devises etrangeres, puis il y a les mixtes, et enfin ceux qui sont plutot local. Tant que le gouvernement au Liban est deficitaire, continue a imprimer pour payer les salaires et couvrir d’autres couts, donc la valeur de la monnaie nationale s’affaiblit et l’ecosysteme en monnaie libanaise est menacee. Donc c’est imperatif de resoudre les problemes du gouvernement et se debarasser surtout des entites non-profitables.

    Un Libanais

    09 h 01, le 10 avril 2023

  • Pour le vendeur et le consommateur, la problematique peut differer: Le but primaire de n’importe quelle entreprise c’est de faire des profits: balance positive entre recettes, couts de restockage et autres couts. Donc l’entreprise va considerer la possibilite d’eliminer tous les facteurs qui entraineront des pertes. Lors d’une fluctuation frequente de la monnaie nationale, les etablissements qui sont plus en contact avec des consommateurs qui ont de devises etrangeres, preferent facturer en monnaie etrangere: les touristes sont la plus grande source donc hoteliers peuvent plus aisement se permettre cela. A niveau plus bas, Airbnb, voiture de location, les restaurateurs, etc. Aussi c’est la nature des depenses: pour le cas de loisirs, vacances, voyages d’affaire, le consommateur cherche une bonne experience et qualite, donc considere moins durant le sejour a l’etranger a faire un gain du taux de change, d’où son preference de la monnaie qu’il detient deja. Outre le fait que le consommateur etranger touche non en monnaie libanaise dans son pays et c’est le meme pour sa carte de credit. Mais pour les gros montants ou longues durees (loyers), le vendeur et le consommateur seront plus stricts dans leurs calculs et choix de devise. En general le consommateur local (comme ca a ete déjà dit), est plutôt rationnel qu’emotionnel, fait une bonne comparaison et en meme temps est pret a faire des sacrifices selon le montant et aussi les benefices marginales et futures de cette depense.

    Un Libanais

    08 h 43, le 10 avril 2023

  • A mon avis, pour aider a repondre a ce sujet complexe, il faut mentionner les hypotheses suivantes: 1) Chaque fois qu’il y a un echange de devises, il y a possibilite de perdre ou gagner et ca depend de la duree de comparaison. A courte duree ca peut paraitre rentable mais non durant une autre. 2) Le consommateur est plutot rationnel: fait des comparaisons lineaires/periodiques (prix du meme produit a temps differents) et ‘cross-functional’ (compare le meme produit offert part un etablissement a d’autres etablissements et/ou une marque donnee a d’autres marques a un moment fixe) pour converger a une decision appropriee et optimale 3) Les epargnes en devises differentes, actions boursieres, bons de tresor, pensions, l’inventaire de biens finis ou de matieres premieres, etc… qui ont une valeur qui fluctue entrainent les gens a chercher la remediation d’eliminer les risques de fluctuation. 4) Dans une economie il y a des biens finis et des services qui sont consommes et le Liban doit importer les biens finis 5) La tolerance a faire des pertes depend du montant ; en absolu mais aussi en pourcentage de l’epargne du consommateur et benefices marginales tirees de cette consommation. 6) A differentes etapes de notre vie, on est plus susceptible a prendre des risques ou pas 7) Les pertes repetitives et/ou considerables en valeur causent une mefiance et la recherche d’un refuge; comme déjà dit, si c’est une perte due a une fluctuaction, chercher une solution plus stable.

    Un Libanais

    08 h 43, le 10 avril 2023

  • Oh la la, un article hautement technique destiné aux lecteurs de l’OLJ qui, à mon avis sont beaucoup plus intelligents que ça et surtout savent qu’en 2023 il n’y a pas de 29 février. Les correcteurs de l’OLJ dorment encore chut…

    Lecteur excédé par la censure

    07 h 00, le 10 avril 2023

  • Le ministere des finances et la BDL maintiennent la livre pour permettre aux crapules bancaires de continuer a voler les epargnants et les salaries. Chaque fois qu'un epargnant a besoin d'1 dollar, il doit en vendre 7 : 6 qui vont a la banque et seulement 1 dans sa poche....

    Michel Trad

    02 h 17, le 10 avril 2023

  • La livre disparaît car personne ne veut garder des livres en quantité, par peur justifiée . Il est temps de considérer l’abandon de la livre, qui n’est gardée que pour exploiter certains employés et retraités.

    Sam

    00 h 40, le 10 avril 2023

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