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Économie - Réformes

Pas d’issue sans un accord avec le FMI, prévient Barbara Leaf

Pas d’issue sans un accord avec le FMI, prévient Barbara Leaf

La sous-secrétaire d’État américaine pour le Proche-Orient Barbara Leaf. Photo AFP

Le Liban n’a d’autre choix pour redresser son économie que de progresser dans la conclusion d’un accord avec le Fonds monétaire international (FMI), a déclaré la sous-secrétaire d’État américaine pour le Proche-Orient Barbara Leaf, en conclusion d’une tournée dans plusieurs pays de la région, dont le Liban. « L’aide au peuple libanais reste une priorité pour nous et nous exhortons les dirigeants libanais à adopter un sens de l’urgence qui leur a manifestement fait défaut », a indiqué la responsable américaine au cours d’une conférence de presse en ligne jeudi en fin de journée. « L’aide du FMI est une bouée de sauvetage. Il n’y a pas d’autre issue », a-t-elle ajouté, notant qu’elle avait exhorté pendant sa visite à Beyrouth les responsables libanais à progresser sur l’ensemble de l’accord et à mettre fin à la vacance à la présidence qui dure depuis plusieurs mois.

Lors de son passage à Beyrouth, Barbara Leaf avait été jusqu’à demander aux responsables libanais ce qu’ils « attendaient » pour débloquer la situation, en leur conseillant de ne pas capitaliser sur l’étranger.

Le rapprochement entre l’Iran et l’Arabie

Le Liban a signé un accord préliminaire avec le FMI en avril 2022, mais les progrès de Beyrouth vers les réformes financières nécessaires pour débloquer 3 milliards de dollars d’aides sur 4 ans ont été « très lents », selon les propos de la responsable américaine.

Le pays est en effet sans président de la République depuis la fin du mandat de Michel Aoun, le 31 octobre dernier, et le Parlement n’a toujours pas réussi à élire un nouveau chef de l’État, faute de consensus politique. La délégation du FMI qui s’est rendue au Liban au cours de la seconde quinzaine de mars a aussi critiqué la lenteur du processus de mise en œuvre des réformes préalables prévues dans l’accord préliminaire, ainsi que le déni des différents acteurs face à la nécessité de reconnaître et traiter les énormes pertes financières du pays.

Barbara Leaf a aussi considéré que le récent rapprochement entre l’Arabie saoudite et l’Iran pourrait avoir « un effet apaisant et bénéfique pour le Liban, ainsi que pour d’autres pays de la région ». Elle a également fait valoir que les États-Unis n’étaient pas favorables à une normalisation avec le gouvernement syrien et a rappelé les nouvelles sanctions prises cette semaine à l’encontre de ressortissants syriens et libanais accusés d’être impliqués dans la production et le trafic de captagon.

Sur le plan des pourparlers entre responsables israéliens et palestiniens en Égypte et en Jordanie au cours des dernières semaines, Barbara Leaf a estimé qu’ils avaient « très lentement, laborieusement » progressé vers une désescalade, mais que les récentes manifestations en Israël ont « dans une certaine mesure » compromis la capacité à gérer ces tensions.

Source : AFP

Le Liban n’a d’autre choix pour redresser son économie que de progresser dans la conclusion d’un accord avec le Fonds monétaire international (FMI), a déclaré la sous-secrétaire d’État américaine pour le Proche-Orient Barbara Leaf, en conclusion d’une tournée dans plusieurs pays de la région, dont le Liban. « L’aide au peuple libanais reste une priorité pour nous et...

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