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Sport - NBA

Qualification retardée pour la Philadelphie

Battus après une double prolongation à domicile par les Bulls (109-105), les Sixers devront encore patienter avant d’officialiser leur accession aux play-offs.

Qualification retardée pour la Philadelphie

Joel Embiid quittant le terrain après son exclusion lors des prolongations qui se sont soldées par la défaite des Sixers de Philadelphie face aux Chicago Bulls au Wells Fargo Center. Tim Nwachukwu/AFP

Joel Embiid a de quoi s’en vouloir. En commettant une sixième faute lors de la deuxième prolongation, synonyme d’exclusion, il a été contraint de quitter ses coéquipiers dans le « money time ». Et son absence a été de trop pour son équipe, qui n’a marqué que quatre points dans les quatre dernières minutes et en a encaissé dix.

Jusque-là, le rival de Nikola Jokic pour le trophée de MVP a été dans ses standards (37 points, 16 rbds). En dix matches disputés ce mois-ci, il affiche une moyenne de 36,1 points.

Embiid, qui concède sa première défaite en treize confrontations avec les Bulls, n’a pas été relayé offensivement par James Harden, certes altruiste (12 passes) mais limité à 5 points et contré à 14 secondes du dernier buzzer, sur une pénétration qui aurait pu pousser à une troisième prolongation.

Chicago n’a pas volé son troisième succès consécutif, porté par Zach LaVine (26 pts), DeMar DeRozan (25 pts) et Nikola Vucevic (21 pts, 12 rbds). De quoi s’accrocher à la 10e place à l’Est, la dernière de barragiste.

Pour sa part, « Philly » voit sa série remarquable stoppée à huit succès d’affilée et cède la deuxième place à Boston.

Dans le même temps, au Madison Square Garden de New York, Julius Randle était bien parti pour offrir un joli cadeau d’anniversaire au plus grand fan des Knicks, le réalisateur Spike Lee qui fêtait ses 66 ans lundi. Mais après avoir planté 52 points en trois quarts-temps, il n’a pas eu le même impact dans le dernier.

Il pourra se consoler en se disant que ses 57 points constituent le 3e meilleur total pour un joueur des New York, derrière les 62 de Carmelo Anthony en 2014 et les 60 de Bernard King en 1984.

Memphis renverse Dallas

Les New-Yorkais ont payé leur perméabilité en défense, face à des Timberwolves pourtant privés de leurs deux armes offensives majeures Anthony Edwards (cheville) et Karl-Anthony Towns (mollet). Taurean Prince (35 pts) a été parfait derrière l’arc (8/8), Rudy Gobert apportant 16 points (à 7/9, 7 rbds).

De quoi relancer Minnesota (8e) après trois défaites d’affilée. Les Knicks, qui eux restaient sur trois victoires, demeurent 5e à l’Est.

À l’Ouest, Memphis a eu le dernier mot sur Dallas (112-108), qui a dilapidé 16 longueurs d’avance au troisième quart-temps. Car dans le suivant, les Grizzlies ont été intenables (29-12), sous les yeux de leur star Ja Morant, pour sa première réapparition publique depuis l’affaire de l’arme à feu brandie dans une discothèque, qui lui a valu d’être suspendu pour huit matches.

Cette sanction est désormais purgée et son retour pourrait intervenir mercredi contre Houston. En attendant, sans lui, ses coéquipiers ont montré leur force de caractère pour renverser une situation compromise, à l’image de Jaren Jackson Jr (28 pts) et du remplaçant Santi Aldama, auteur de 9 de ses 22 points dans les huit dernières minutes.

Côté Mavs (7e), en l’absence de Luka Doncic (cuisse), Kyrie Irving (28 pts) a failli dans l’ultime quart-temps avec, chose rare, aucun point inscrit (0/8).

Avec ce troisième succès de rang, les Grizzlies reprennent la 2e place à Sacramento, défait à Utah (128-120), malgré DeAaron Fox prolifique (37 pts).

Le rookie Ochai Agbaji (27 pts) s’est distingué au sein du Jazz, qui remonte au 10e rang, au détriment de Lakers boutés hors de la zone de barragistes (11e).

Enfin, Golden State s’est imposé sans trembler ni convaincre chez la lanterne rouge Houston (121-108) pour grimper en 6e position, en s’appuyant sur ses « splash brothers » Stephen Curry (30 pts) et Klay Thompson (29 pts).

Source : AFP

Joel Embiid a de quoi s’en vouloir. En commettant une sixième faute lors de la deuxième prolongation, synonyme d’exclusion, il a été contraint de quitter ses coéquipiers dans le « money time ». Et son absence a été de trop pour son équipe, qui n’a marqué que quatre points dans les quatre dernières minutes et en a encaissé dix.Jusque-là, le rival de Nikola Jokic pour...
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