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Monde - LIBERTÉS

La situation des journalistes en Turquie a empiré après le séisme

L’International Press Institute (IPI), organisation de défense de la liberté de la presse, a dénoncé la dégradation de la situation des journalistes après le séisme en Turquie. Deux jours après le séisme qui a fait plus de 48 000 morts le 6 février dans le sud et le sud-est de la Turquie, l’état d’urgence a été déclaré dans les onze provinces sinistrées, imposant davantage de restrictions à la presse. Une accréditation auprès de la présidence turque a ainsi été rendue obligatoire pour travailler dans les régions sinistrées. Surtout, les articles critiquant la gestion du désastre par le gouvernement, jugée tardive, ont coûté des interpellations à des journalistes et Twitter a même été brièvement suspendu dans les jours qui ont suivi. Par ailleurs, l’IPI redoute davantage de pressions à l’approche des élections présidentielle et législatives prévues le 14 mai. La Turquie a adopté mi-octobre une loi décriée sur la désinformation qui punit de jusqu’à trois ans de prison toute personne accusée de répandre des « informations fausses ou trompeuses ».

L’International Press Institute (IPI), organisation de défense de la liberté de la presse, a dénoncé la dégradation de la situation des journalistes après le séisme en Turquie. Deux jours après le séisme qui a fait plus de 48 000 morts le 6 février dans le sud et le sud-est de la Turquie, l’état d’urgence a été déclaré dans les onze provinces sinistrées, imposant...

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