« Inchallah kheir » : la contestation suspendue à l’inconnue des municipales

C’est le parent pauvre des élections. Le scrutin municipal, déjà reporté d’un an en 2022, traîne en bas des priorités. Coincée entre une présidentielle qui continue d’accaparer l’attention politico-médiatique, la crise et le manque de financement, l’élection prévue pour mai prochain n’a ni calendrier ni financement. Des douze millions requis afin de mener à bien l’opération, seuls trois ont été assurés à ce stade, affirme LADE (Association libanaise pour les élections démocratiques). Les alliances sont en cours de négociations et les potentiels candidats, de leur côté, ne se sont pas déclarés. Tout indique que le scrutin se jouera à la dernière minute. S’il a lieu.
Officiellement, les autorités continuent d’affirmer être prêtes. Après avoir assuré, fin janvier, que les élections se tiendront en mai, le ministre sortant de l’Intérieur,...