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Économie - Restauration

Des chocolats en vitrine et des snacks de luxe : Patchi Café s’implante au centre-ville

Des chocolats en vitrine et des snacks de luxe : Patchi Café s’implante au centre-ville

Patchi Café, au centre-ville, comprend 90 places assises sur une surface de 250 mètres carrés. Photo DR

Emballés dans du papier coloré et dégustés lors de festivités, les chocolats Patchi sont une référence au Liban depuis 1974, quand Nizar Choucair, amoureux du chocolat depuis son plus jeune âge, fonde la première boutique Patchi. Depuis, l’entreprise familiale a connu une expansion spectaculaire à l’étranger, mais aussi au Liban où elle compte 16 boutiques et quatre usines qui confectionnent et emballent les produits. En tout, Patchi est présente « dans 18 pays avec 190 boutiques, principalement au Moyen-Orient avec une implantation en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis, à Bahreïn, au Koweït mais aussi en Égypte », se félicite Fady Khoury, chargé du développement de Patchi Café. Poussée par Hadi Choucair, qui incarne la seconde génération familiale, l’entreprise a opéré ces dernières années une mutation avec pour objectifs de fidéliser la clientèle et de se renouveler. C’est en 2018 que le premier Patchi Café ouvre au Liban, au nouvel ABC Mall de Verdun. Les clients peuvent alors s’y attabler afin de profiter d’une boisson chaude et, pourquoi pas, d’un dessert. Le mouvement est ainsi lancé et une dizaine de cafés voient ensuite le jour à l’étranger. Aujourd’hui, c’est une nouvelle fois au Liban que Patchi amorce une métamorphose. Le 18 décembre dernier, l’enseigne a ouvert un nouveau café au centre-ville, dans le bâtiment B11, à deux pas de Starco. Patchi Café comprend 90 places assises sur une surface de 250 mètres carrés. Une vingtaine de personnes peuvent s’installer dans l’espace intérieur, tandis que la plupart des tables sont disposées sur une grande terrasse donnant sur la rue.

Snacking de luxe

« Pour la première fois, en plus des offres sucrées, nous proposons le petit déjeuner et des brunchs. Une grande place est donc faite aux plats salés, dévoilant en parallèle le snacking de luxe », explique Fady Khoury. De 9 à 14h, les clients peuvent entamer leur journée avec, entre autres, des options variées de tartines et d’omelettes. Après 14h, Patchi Café poursuit le service, mais transforme son offre : place au sucré, avec des desserts gourmands à déguster accompagnés d’un café. À la carte, on retrouve la pâtisserie « Cabosse chocolat », avec un sorbet au pamplemousse, ou le « Rouge et noir », une mousse au chocolat agrémentée d’une gelée de framboise aux côtés d’un sorbet aux fruits rouges. Quelques salades et sandwiches seront disponibles l’après-midi pour la clientèle qui préfère prendre un bout salé avant le dessert. Mais le chocolat est toujours à l’honneur dans le café du centre-ville. « Outre les 11 sortes de macarons faits maison, les clients peuvent déguster des chocolats signature, sur place ou à emporter », poursuit Fady Khoury. Toutefois, « nous opérons là aussi un changement. En effet, ce qui a fait la renommée de Patchi, c’est le chocolat emballé, tel un cadeau. Mais à Patchi Café, nous renforçons notre offre de chocolats non emballés, présentés derrière une vitrine. Un concept qui se développe chez les grands maîtres chocolatiers du Moyen-Orient », souligne ce dernier, insistant sur ce nouveau tournant stratégique opéré par l’enseigne. Pour un brunch, le ticket moyen s’élève à 15 dollars. Il est de 12 dollars pour les clients qui souhaitent déguster une pâtisserie accompagnée d’un café. « Qu’ils soient sucrés ou salés, nos produits sont nobles. Nous nous adressons à une clientèle plutôt aisée », confie Fady Khoury. Alors, quoi de mieux que le centre-ville de Beyrouth pour s’implanter ? « Nous souhaitons attirer les plus jeunes en nous modernisant. Or le brunch est aujourd’hui très demandé. Par ailleurs, nous offrons maintenant un service à emporter, car la clientèle désire consommer des boissons dans la rue ou au travail. Les habitudes changent, nous devons nous adapter », conclut-il.

Cet article, réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services, n’a pas de vocation promotionnelle.

Emballés dans du papier coloré et dégustés lors de festivités, les chocolats Patchi sont une référence au Liban depuis 1974, quand Nizar Choucair, amoureux du chocolat depuis son plus jeune âge, fonde la première boutique Patchi. Depuis, l’entreprise familiale a connu une expansion spectaculaire à l’étranger, mais aussi au Liban où elle compte 16 boutiques et quatre...

commentaires (2)

Indépendamment de leur pouvoir d'achat, il y a vraiment des gens (mis à part le personnel politique, quelques cadres de banque, journalistes...qui ont leurs bureaux dans les environs) qui choisissent d'aller consommer au "centre ville" ?? Il y règne pourtant une atmosphère tellement lugubre...

IBN KHALDOUN

14 h 17, le 26 février 2023

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Commentaires (2)

  • Indépendamment de leur pouvoir d'achat, il y a vraiment des gens (mis à part le personnel politique, quelques cadres de banque, journalistes...qui ont leurs bureaux dans les environs) qui choisissent d'aller consommer au "centre ville" ?? Il y règne pourtant une atmosphère tellement lugubre...

    IBN KHALDOUN

    14 h 17, le 26 février 2023

  • Réservé aux dollarisés de cette société à deux vitesses. Sahtein!

    Politiquement incorrect(e)

    16 h 07, le 25 février 2023

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