Chez Gred, luthier, la communauté des musiciens libanais découvre l’âme du bois
Achrafieh, rue Furn el-Hayek. Creusée dans l’enceinte d’un vieux collège, l’échoppe de Gred attire des musiciens de tout crin. La lumière dorée qui s’en échappe, le soir, les senteurs de bois qui flottent sur le trottoir, transforment l’atelier du luthier en un lieu magnétique à l’abri des contingences. Ici, on refait le monde en douceur en écoutant chanter le bois.
«C’est une disposition de l’esprit, un mode de vie, une façon d’être. Avec le temps, le bois vous apprend la patience ». Photo João Sousa
Olivier Gredzinski, ou Gred, comme l’indique son enseigne, a installé son antre à même la rue, à une encablure du centre commercial ABC, au lendemain de la double explosion du 4 août 2020. Ce fut peu de chose de déménager son bric-à-brac d’un atelier qu’il louait dans la zone industrielle de Mkallès. « Un atelier sympa, mais j’ai senti le besoin de me rapprocher géographiquement de ma famille », nous confie le luthier français venu à Beyrouth par amour et tombé en amour de Beyrouth. Gred ne possède aucune machine électrique. Quelques scies, gouges et burins, du papier de verre, des pinceaux, de la colle et des planches de vieux bois forment l’ensemble de son outillage nomade. « J’avais lu Renan »Au milieu des années 1980, étudiant en arts à la Villa Arson, à Nice, il rencontre l’artiste libanaise Maya Abou Zeid qui...
Olivier Gredzinski, ou Gred, comme l’indique son enseigne, a installé son antre à même la rue, à une encablure du centre commercial ABC, au lendemain de la double explosion du 4 août 2020. Ce fut peu de chose de déménager son bric-à-brac d’un atelier qu’il louait dans la zone industrielle de Mkallès. « Un atelier sympa, mais j’ai senti le besoin de me rapprocher géographiquement de ma famille », nous confie le luthier français venu à Beyrouth par amour et tombé en amour de Beyrouth. Gred ne possède aucune machine électrique. Quelques scies, gouges et burins, du papier de verre, des pinceaux, de la colle et des planches de vieux bois forment l’ensemble de son outillage nomade. « J’avais lu Renan »Au milieu des années 1980, étudiant en arts à la Villa Arson, à Nice, il rencontre...
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