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Économie - Marché public

PAC-Duty Free conserve les boutiques hors taxes de l’AIB

PAC-Duty Free conserve les boutiques hors taxes de l’AIB

La société PAC-Duty Free SAL conserve la gestion et l’exploitation des boutiques hors taxes de l’Aéroport international de Beyrouth à l’issue d’un troisième appel d’offres. Photo P.H.B.

La troisième fois aura a priori été la bonne en ce qui concerne la gestion et l’exploitation des boutiques hors taxes de l’Aéroport international de Beyrouth. Mardi, le ministre sortant des Travaux publics et des Transports Ali Hamiyé a annoncé que la société PAC-Duty Free SAL avait remporté la troisième adjudication lancée pour attribuer ce marché, suite à l’annulation des deux premières procédures lancées en 2022. Cette issue permet ainsi à la société, qui avait remporté la deuxième adjudication, de rester en place avec une différence importante dans les conditions d’opération : elle devra ainsi reverser les revenus dus à l’État en dollars, alors que son précédent contrat lui permettait de le faire en livres. Le montant à verser chaque année s’élève à 38,2 millions de dollars plus un forfait de 3,5 dollars par passager. Lancé le 21 décembre, cet appel d’offres, dont les résultats ont été publiés le 13 janvier et auquel seule la société PAC a participé, tenait compte d’un prix de réserve de 37 millions de dollars.

Cahier des charges retravaillé

En charge de cet espace depuis 2002, suite à plusieurs renouvellements et appels d’offres, le mandat de la société PAC était arrivé à échéance l’année dernière, suite à quoi une nouvelle procédure d’attribution était supposée avoir lieu. Lancée le 20 juin, la première se solde par un échec. Elle sera annulée le 14 juillet, date de l’ouverture des plis, alors qu’une seule société s’était portée candidate. Le cahier des charges sera alors retravaillé et les montants en jeu, toujours libellés en livres libanaises, seront revus à la hausse pour tenir en compte la dépréciation.

Face à ce constat, l’Autorité des marchés publics émet des réserves à l’encontre du cahier des charges en question. Elle estime notamment que le prix de réserve (minimum) de 800 milliards de livres est « trop bas » et conteste le fait que les offres soient faites en livres et non pas en dollars, alors que la société responsable de l’exploitation de cet espace sera, elle, payée en dollars.

Néanmoins, ces réserves ne seront pas prises en compte et PAC sera désignée vainqueur le 27 septembre suite à l’ouverture des plis de ce second appel d’offres lancé le 19 août. Selon le procès-verbal de cette adjudication, PAC proposait de payer à l’État 1 120 milliards de livres libanaises par an, alors qu’InterWorld SARL, seule société en lice face à cette première, proposait, elle, une somme inférieure équivalant à 1 000 milliards de livres. À ces sommes s’ajoute un forfait de 3,5 dollars par passager que le vainqueur devra verser en devises à l’État.

Bien que cette annonce ait été faite le 27 septembre, son entrée en vigueur restait tributaire de l’apposition de la signature finale du ministre et de la validation de l’Autorité de régulation dans un délai de 10 jours. Ce qui finalement n’aura pas lieu, laissant la place à la tenue d’un nouvel appel d’offres, dont les montants évoqués dans le cahier des charges seront cette fois libellés en dollars.

La troisième fois aura a priori été la bonne en ce qui concerne la gestion et l’exploitation des boutiques hors taxes de l’Aéroport international de Beyrouth. Mardi, le ministre sortant des Travaux publics et des Transports Ali Hamiyé a annoncé que la société PAC-Duty Free SAL avait remporté la troisième adjudication lancée pour attribuer ce marché, suite à l’annulation des...

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