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Politique - Présidentielle au Liban

Berry pourrait ne plus appeler au dialogue

Le président du Parlement insiste, une nouvelle fois, sur le fait qu'un "président ne peut être élu sans compromis".

Berry pourrait ne plus appeler au dialogue

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, lors d'une séance parlementaire consacrée à l'élection d'un successeur à l'ancien président Michel Aoun, le 15 décembre 2022. Photo Parlement libanais/Hassan Ibrahim

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a déclaré qu'il pourrait ne plus appeler les députés à un dialogue pour débloquer l'élection d'un nouveau chef de l'Etat, après que sa seconde initiative, à la mi-décembre, est tombée à l'eau face à la réticence des principales formations chrétiennes, alors que le pays est sans président ni cabinet actif depuis la fin du mandat de l'ancien président Michel Aoun, le 31 octobre.

"La vacance présidentielle peut durer quelques semaines, mais pas des mois", a fustigé M. Berry dans un entretien publié samedi par le média local al-Joumhouriya, regrettant le fait que "la situation dans le pays est catastrophique".

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Tandis que plusieurs partis, dont les Forces libanaises (FL) et le Courant patriotique libre (CPL, aouniste), se sont opposés ou se sont montrés réticents à son appel au dialogue, le chef du législatif a insinué qu'il ne lancerait plus d'initiative similaire. "J'ai essayé et ils n'ont pas répondu, à quoi bon dans ce cas appeler au dialogue ?", a-t-il demandé, insistant, une nouvelle fois, sur le fait qu'un "président ne peut être élu sans compromis".

Lors des dix réunions électorales depuis fin septembre, les députés libanais ont échoué à élire un nouveau président, faute de consensus sur un candidat, comme cela est de coutume au Liban. Jusque-là, Michel Moawad, député de Zghorta et candidat d’une large frange de l’opposition, dont les FL, les Kataëb, le Parti socialiste progressiste et des députés indépendants, a récolté le plus de voix.

Le chef du CPL, Gebran Bassil, a annoncé qu'il lancera en début d’année une initiative axée sur l’élection d’une figure de consensus dont le nom n’a pas encore été mis sur le tapis. Selon des informations obtenues par notre journal, ce nom serait celui de Jihad Azour, directeur Moyen-Orient et Asie centrale au Fonds monétaire international (FMI).

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a déclaré qu'il pourrait ne plus appeler les députés à un dialogue pour débloquer l'élection d'un nouveau chef de l'Etat, après que sa seconde initiative, à la mi-décembre, est tombée à l'eau face à la réticence des principales formations chrétiennes, alors que le pays est sans président ni cabinet actif depuis la fin du mandat de...

commentaires (15)

A la recherche du plus petit dénominateur commun !

TrucMuche

10 h 25, le 02 janvier 2023

Tous les commentaires

Commentaires (15)

  • A la recherche du plus petit dénominateur commun !

    TrucMuche

    10 h 25, le 02 janvier 2023

  • Si le président doit être choisi par consensus à quoi sert le vote?

    C EL K

    07 h 23, le 02 janvier 2023

  • Degage.

    Michel Trad

    21 h 14, le 01 janvier 2023

  • C'est dommage mais ça nous fera un début d'année tranquille ;-)))

    Christine KHALIL

    08 h 50, le 01 janvier 2023

  • Y a t-il d’après vous un équivalent au monde de ce gars ? Le berritus ? Si quelqu’un a une référence, je veux bien. Ça m’intrigue !

    Jacques d

    17 h 55, le 31 décembre 2022

  • LUI ET JOUMBLATT, VEULENT IMPOSER SLEIMAN 2. ILS ATTENDENT QUE BASSIL CRAQUE ET MARCHE DANS LE COUP. WAIT AND SEE

    Gebran Eid

    17 h 37, le 31 décembre 2022

  • Il devrait comprendre qu'il n'a qu'à appeler au vote selon la Constitution, et non selon ses préférences. La séance resterait ouverte même si les 40 ou 50 députés quittent l'hémicycle, et le vote sera selon la majorité des présents quelque soit leur nombre. Oui, il ne doit plus appeler à un dialogue qu'il veut pour asseoir le président docile qui convient à lui et à sa compagnie.

    Esber

    16 h 59, le 31 décembre 2022

  • il faut rectifier votre declaration Mr le President. "Un president ne peut etre designe sans compromis".

    Jimmy Barakat

    16 h 37, le 31 décembre 2022

  • Consensus et parti armé et vendu corps et âmes ne peuvent JAMAIS concubiner. Walaw, ce serait vraiment Haram !

    Remy Martin

    15 h 47, le 31 décembre 2022

  • Bé-ri ne ri plus et n'appelle plus au loup ... tout le monde savait que son appel n'était que totyiir fyoulés. Trêve de plaisanteries, à quand les réunions sérieuses d'élection d'un président ??

    Wlek Sanferlou

    15 h 41, le 31 décembre 2022

  • «Le président du Parlement, Nabih Berry, a déclaré qu'il pourrait ne plus appeler les députés à un dialogue pour l'élection d'un chef de l'Etat» Quelle grande perte pour la nation....

    Michel Trad

    14 h 01, le 31 décembre 2022

  • Que la milice pourrie rende ses armes et il y aura compromis… Ou bien , il faudra que les autres libanais prennent les armes……pour défendre le Sud !!

    LeRougeEtLeNoir

    12 h 31, le 31 décembre 2022

  • O PEUPLE LIBANAIS QUI SOUFFRES ET TE PLAINS, - DES MAFIEUX QUI TON SANG SUCENT ET DE TOUT TRAITRE. - DRESSE TA TAILLE ENFIN CONTRE TOUS CES VILAINS, - CHASSE-LES, JUGE-LES. ET DE TES JOURS SOIS MAITRE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 07, le 31 décembre 2022

  • Nous ne voulons pas de votre président ni de vos projets de consensus. Cette comédie de la part du CPL a assez duré. Ils font semblant de bouder pour concrétiser les projets de leur allié barbu sous forme de résistance alors qu’ils sont copains comme cochon avec lui et continuent d’exécuter ses ordres. Espérons que les FL, les Kataeb et les autres pays amis ne tomberont pas une fois de plus dans ce piège finement élaboré par le barbu et ses alliés de toujours qui jouent les opposants alors qu’ils sont de mèche avec lui pour grappiller quelques ministre des et rester au pouvoir, pour perpétuer la chute de notre pays.

    Sissi zayyat

    12 h 05, le 31 décembre 2022

  • Monsieur Berry. Déposez les armes, donnez les aux forces armées légales de l’Etat que vous êtes censé représenter, ensuite on dialoguera. Rappelez vous qu’entre le vivre en commun et la Liberté on a déjà choisi la Liberté. Mais c’est peut être un mot que vous et vos alliés du Hezbollah soumis au régime iranien ignorez la signification

    Lecteur excédé par la censure

    11 h 38, le 31 décembre 2022

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