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Technologies - COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Chauffage plutôt que combustion : les alternatives au tabac pourraient réduire l’exposition aux dommages

Chauffage plutôt que combustion : les alternatives au tabac pourraient réduire l’exposition aux dommages

Des feuilles de plants de tabac du Malawi suspendues, en attendant de sécher. Photo DR

De quoi est faite une cigarette ? La première réponse qui vient à l’esprit est qu’elle contient de la nicotine. Mais la vérité est tout autre : une cigarette est composée uniquement de feuilles de tabac enveloppées dans du papier à cigarette. La nicotine, quant à elle, est une substance naturellement présente dans les feuilles du plant de tabac, mais c’est surtout la combustion du tabac qui produit les autres produits chimiques nocifs pour notre santé.

Selon les derniers rapports publiés par l’organisation internationale Our World In Data, spécialisée dans la recherche scientifique, le tabagisme est responsable d’environ 15 % de tous les décès dans le monde, soit près de 8 millions de morts par an, dont plus de 7 millions qui fumaient directement. Par ailleurs, 1,2 million de non-fumeurs environ sont exposés au tabagisme passif, souligne pour sa part l’Organisation mondiale de la santé.

En fait, cela confirme qu’inciter un fumeur à arrêter le tabac n’est pas du tout une tâche facile et, dans certains cas, quasiment impossible. Il faut savoir que la nicotine est un neurostimulant, et donc arrêter sa consommation pendant une certaine période constitue un véritable défi pour tout fumeur, car son corps y est dépendant et doit se réhabituer à s’en passer.

À partir de là, une question s’impose avec force. Les alternatives au tabagisme qui fonctionnent avec la technologie du chauffage du tabac, et non de sa combustion, seraient-elles moins nocives pour les fumeurs de cigarettes ?

Afin d’y répondre, nous devons d’abord analyser le processus de combustion qui se déroule dans le bout incandescent de la cigarette. Il se produit à une température pouvant atteindre 600 degrés Celsius, et c’est cette température qui génère toute la fumée résultant de la combustion. Celle-ci diffuse plus de 7 000 composés chimiques nocifs et provoque des maladies graves.

En revanche, la technologie du chauffage et de la non-combustion se base sur le chauffage du tabac à une température ne dépassant pas 350 degrés Celsius au maximum. Ce chiffre fait que le tabac ne brûle pas et ne produit donc pas de fumée, mais plutôt de la vapeur ou des aérosols dans lesquels la proportion des émissions de produits chimiques nocifs émanant d’une cigarette ordinaire est réduite jusqu’à 95 %. Cela ne signifie pas pour autant que les dommages sont réduits de 95 %, car ces alternatives ne sont pas totalement exemptes de dommages.

Selon le Cancer Research UK, au Royaume-Uni, les cigarettes électroniques, qui sont considérées comme des alternatives au tabagisme, sont « moins nocives que le tabac brûlé et peuvent constituer un outil efficace pour arrêter de fumer ». Dans ce contexte, les statistiques menées par le groupe ASH (Action on Smoking and Health) indiquent que les experts antitabac ont estimé que les e-cigarettes sont efficaces pour aider les gens à s’éloigner de la cigarette combustible, puisque 28 % de leurs utilisateurs en Grande-Bretagne considèrent que la première raison de leur passage à ce dispositif était de les aider à arrêter de fumer, et que 18 % estiment que les cigarettes électroniques les aidaient à ne pas rechuter et recommencer à fumer.

Ces chiffres démontrent que s’appuyer sur la technologie du chauffage, et non sur la combustion, aide à arrêter de fumer. L’une des plus grandes compagnies travaillant dans la production du tabac et de ses alternatives a ainsi créé de nouveaux produits électroniques sans fumée, fonctionnant avec la technologie du chauffage du tabac pour éviter les dommages et les maladies résultant du processus de combustion. Elle a investi depuis 2008 plus de 8 milliards de dollars dans cet objectif, afin de mettre en œuvre sa vision mondialement affichée sous le slogan « Un avenir sans fumée ».

La publication médicale BMJ a conçu à cet égard un modèle de projection prédisant ce qui pourrait arriver si les fumeurs passaient aux cigarettes électroniques ou aux produits du tabac chauffés. Elle en a conclu que la démarche sauverait de 1,6 million à 6,6 millions de vies d’ici à dix ans, rien qu’aux États-Unis.

Chauffer plutôt que brûler des cigarettes serait ainsi une option sérieuse pour les fumeurs adultes qui souhaitent continuer à fumer ou à consommer des produits à base de nicotine.

Cet article a été sponsorisé par Philip Morris Liban.

De quoi est faite une cigarette ? La première réponse qui vient à l’esprit est qu’elle contient de la nicotine. Mais la vérité est tout autre : une cigarette est composée uniquement de feuilles de tabac enveloppées dans du papier à cigarette. La nicotine, quant à elle, est une substance naturellement présente dans les feuilles du plant de tabac, mais c’est surtout la...

commentaires (1)

Tres bel article apparemment scientifique sponsorise par une compagnie de tabac. Les faits nefastes sont caches evidements. Le taux de nicotine qui entraine l'addiction et la toxicite a ete augmente en face de la baisse des toxines par l'arrêt de la combustion. L'absence de fumée contourne les lois antitabac puisqu'elle permet au fumeur de refumer dans des endroits interdits et finalement, le vape qui est le fleaux des adolescents encourage les jeunes a fumer ultérieurement 4 fois plus selon une etude récente . On a besoin d'une campagne nationale surtout dans les ecoles qui alerte contre ce nouveau fleau. Elie Eter MD MSc

Elie Eter

08 h 55, le 19 décembre 2022

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Commentaires (1)

  • Tres bel article apparemment scientifique sponsorise par une compagnie de tabac. Les faits nefastes sont caches evidements. Le taux de nicotine qui entraine l'addiction et la toxicite a ete augmente en face de la baisse des toxines par l'arrêt de la combustion. L'absence de fumée contourne les lois antitabac puisqu'elle permet au fumeur de refumer dans des endroits interdits et finalement, le vape qui est le fleaux des adolescents encourage les jeunes a fumer ultérieurement 4 fois plus selon une etude récente . On a besoin d'une campagne nationale surtout dans les ecoles qui alerte contre ce nouveau fleau. Elie Eter MD MSc

    Elie Eter

    08 h 55, le 19 décembre 2022

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