Taio, un resto-bar japonais, ouvre à Naccache

C’est à Naccache, dans la région du Metn, que le resto-bar japonais Taio a ouvert ses portes le 1er décembre courant, non loin du centre Demirjian. L’établissement est de concept izakaya. Très populaire au Japon, encore méconnu au Liban, il s’agit d’un bar informel servant boissons et snacks à bas prix dans une ambiance légère. Locataires du lieu, Donald Batal et Khaled Nazha y ont investi quelque 60 000 dollars. « Nous avons décidé d’ouvrir à Naccache car c’est une région sous-exploitée en matière de restauration. Nous aurions pu nous implanter à Beyrouth, mais la demande est importante dans le Metn et il n’y a pas assez d’offres », explique Donald Batal.

Les deux partenaires viennent du secteur de la restauration. Donald Batal y évolue en effet depuis une trentaine d’années et il est actuellement consultant en restauration. Il a développé plusieurs concepts de restaurants-bars japonais au Liban et à Dubaï avec le groupe Boubess. Il est également le fondateur de Classic Burger Joint et de Tomatomatic, bien qu’il ne les gère plus à présent. Quant à Khaled Nazha, il est propriétaire du célèbre restaurant Blue Note Café à Hamra qui devrait rouvrir ses portes en janvier prochain.

Au menu

Les incontournables sushis au saumon, au thon, aux crevettes et au poulpe, ainsi que divers makis et sashimis, sont au menu de Taio. Des mets qui ont l’avantage d’attirer la clientèle, selon Donald Batal. « Les sushis et leurs dérivés sont très populaires au Liban. Ce qui fait de Taio un endroit spécial, c’est que nous proposons non seulement des sushis, mais nous faisons aussi découvrir d’autres spécialités japonaises. Il me semble que c’est le premier izakaya jamais ouvert au Liban. Nous avons sélectionné des plats originaux propres à ce concept. »

Ainsi, Taio propose des spécialités comme les handrolls à l’avocat ou au saumon mariné, qui sont des makis roulés à déguster avec les doigts et non avec des baguettes. Un autre plat phare est l’umami burger, réalisé avec un pain au lait de soja. En dessert, les clients peuvent profiter d’une pâtisserie, le mochi, à base de chocolat ou de caramel. Pour accompagner les plats, Taio propose une sélection classique de boissons, dont du saké. Pour un snack et une boisson, le ticket moyen s’élève à 15 dollars. « Nous avons voulu un menu abordable pour les clients », assure Donald Batal. « C’est pour cela que nous ne proposons pas de poissons rares qui rendraient nos plats trop onéreux. »

Chez Taio, cinq chefs préparent les plats en cuisine et cinq autres employés travaillent en salle. Au total, l’établissement peut accueillir 40 clients dans un espace intérieur sur des chaises élevées. Donald Batal et Khaled Nazha prévoient d’ouvrir un espace extérieur pour l’été prochain. Si des clients souhaitent plus d’intimité, Taio propose également un espace privé pouvant accueillir six à sept personnes.

Cet article, réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services, n’a aucune vocation promotionnelle. Ce rendez-vous hebdomadaire sera consacré au secteur de la restauration et de l’hôtellerie qui continue, malgré tout, de se battre.