"Nous ne devons pas lâcher prise, nous devons rester aux côtés du Liban", a affirmé le Haut-Commissaire de l'ONU pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, qui a lancé un "appel urgent" à la communauté internationale pour continuer à soutenir le pays, ravagé par une crise économique et qui accueille un nombre important de réfugiés syriens et palestiniens.
Ces propos ont été publiés samedi dans un communiqué du Haut-Commissariat pour les réfugiés, au terme d'une visite de trois jours de M. Grandi au Liban. Le diplomate italien s'est notamment entretenu avec le Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati et le chef du Législatif Nabih Berry ; tous deux ont insisté sur le "lourd fardeau" que représente la présence de réfugiés syriens au Liban et sur la nécessité de les rapatrier en Syrie. Selon les autorités, le Liban accueille environ près de deux millions de réfugiés syriens, et 830.000 d'entre eux sont enregistrés auprès de l'ONU.
"L'engagement" du Liban salué
"Le gouvernement libanais a réitéré son appel urgent à mettre fin à la crise des réfugiés. J'ai réaffirmé l'engagement du HCR à continuer à travailler avec toutes les parties prenantes pour y parvenir, malgré la situation complexe et difficile", a déclaré M. Grandi. "Nous apprécions l'engagement continu du Liban en faveur du retour sûr et volontaire des réfugiés", a-t-il poursuivi, les autorités libanaises insistant régulièrement sur la nécessité de régler cette question, critiquant parfois la communauté internationale et l'accusant de vouloir maintenir les réfugiés sur place. Dans le communiqué publié sur le site du HCR, l'agence de l'ONU affirme "continuer à travailler avec des acteurs clés pour trouver des solutions à long terme pour les réfugiés syriens, y compris leur relocalisation vers des pays tiers et leur retour volontaire, sûr et digne, en Syrie".
"Je veux lancer un appel pressant à la communauté internationale en cette période économique mondiale difficile", a encore affirmé M. Grandi. "Nous ne devons pas nous laisser aller. Nous ne devons pas lâcher prise, nous devons rester aux côtés du Liban", a-t-il insisté, rappelant que le Liban accueille "l'une des plus grandes populations de réfugiés par habitant au monde". Il a également souligné que "aussi bien les Libanais que les réfugiés" souffrent de crises multiples, dans un pays qui s'enfonce dans la pire crise économique de son histoire depuis la guerre civile (1975-1990).
À cela s'ajoute une épidémie de choléra, qui fait son retour au Liban pour la première fois depuis 1993. Dans son communiqué, le HCR indique qu'il "contribue à garantir l'accès au vaccin contre cette maladie pour tous ceux qui se trouvent dans des zones à haut risque". Cette épidémie a débuté dans un camp de réfugiés près de la région du Akkar et est, sans doute, liée à l'épidémie de choléra en Syrie voisine.
Le HCR a perdu son prestige et sa réputation d’organisation humanitaire dans le monde depuis longtemps. On ne l'entend ni le voit nulle part où les peuples sont déplacés de force dans d’autres pays et les enfants vendus, des prisonniers de guerre exécutés, des femmes voilées, des peuples opprimés, tout ça sous un silence assourdissant de leur part. S’ils s’inquiètent du sort des réfugiés aussi bien palestiniens que syriens, pourquoi ne pas leur ouvrir les portes de ces pays occidentaux vastes et riches au lieu de les cantonner dans un petit pays exsangue et agonisant, usurpé et pillé par des puissances étrangères et des populations qui viennent le priver du peu qu’il lui reste, pour assurer la survie de ses propres citoyens. Ce ne sont pas les dollars qui leur versent qui assureront les denrées alimentaires, eau, l’électricité et médicaments qui manquent au peuple libanais et qu’il se doit de le partager avec des soit disant réfugiés qui eux ont la possibilité de rentrer chez eux alors que les libanais sont poussés à quitter leur pays faute de travail, infrastructures et de moyens dans leur propre pays. Assez nous baratiner avec vos discours creux et mensongers nous voulons des actes concrets et avons le droit de refuser qu’un étranger qui qu’il soit vienne nous voler le peu qui nous reste malgré notre volonté de l’accueillir et notre réputation de pays accueillant. Notre survie en dépend alors permettez qu’on puisse la défendre.
11 h 37, le 05 décembre 2022