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La sécurité du Caucase "importante" pour l'Iran, dit Raïssi


La sécurité du Caucase

Le président iranien Ebrahim Raïssi à Téhéran, le 1er novembre 2022. Photo MOHAMMAD JAVAD OSTAD / IRANIAN PRESIDENCY / AFP

La sécurité du Caucase, théâtre d'un conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, reste "très importante" pour l'Iran, a déclaré mardi le président iranien Ebrahim Raïssi, à l'issue d'une rencontre à Téhéran avec le Premier ministre arménien Nikol Pachinian.

La déclaration de M. Raïssi intervient un mois après des affrontements frontaliers qui ont fait 286 morts, le plus lourd bilan depuis la guerre en 2020 pour le contrôle du Nagorny-Karabakh, une enclave disputée entre ces deux pays, voisins de la République islamique. "La sécurité et la paix dans le Caucase sont très importantes pour l'Iran", a indiqué M. Raïssi à l'issue de ses entretiens avec le Premier ministre arménien.

La République islamique, qui entretient de bonnes relations avec l'Arménie et l'Azerbaïdjan, compte une communauté de langue azérie estimée à plus de dix millions de personnes, ainsi qu'une minorité arménienne évaluée à un peu moins de 100.000 personnes. "Nous sommes sensibles à la région du Caucase, qui fait partie de l'histoire, de la civilisation et de la culture de l'Iran", a ajouté M. Raïssi.

Lundi, l'Arménie et l'Azerbaïdjan se sont engagés à "ne pas recourir à la force" pour trouver une solution à leur conflit, à l'issue d'un sommet avec le président russe Vladimir Poutine, destiné à réaffirmer l'influence de Moscou dans le Caucase.

Depuis la reprise des affrontements dans le Caucase, l'Iran avait mis en garde à plusieurs reprises contre toute "modification des frontières" et appelé à "la nécessité de respecter l'intégrité territoriale des deux pays".

La sécurité du Caucase, théâtre d'un conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, reste "très importante" pour l'Iran, a déclaré mardi le président iranien Ebrahim Raïssi, à l'issue d'une rencontre à Téhéran avec le Premier ministre arménien Nikol Pachinian.La déclaration de M. Raïssi intervient un mois après des affrontements frontaliers qui ont fait 286 morts, le plus lourd...