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Économie - Restauration

Salata ouvre au cœur de Gemmayzé

Salata ouvre au cœur de Gemmayzé

L’espace dédié à SALATA s’étend sur 150 mètres et peut accueillir 60 personnes avec une terrasse d’une dizaine de places. Photo DR

Depuis août dernier, la « healthy culture » a investi la rue Gouraud, l’artère commerçante de Gemmayzé, avec un nouveau café-restaurant. Anciens employés d’une banque, Yara Abi Jaoudé et Georges Bandar se sont lancés dans la restauration pour la première fois en 2018. « Nous étions des “health freaks’’, très soucieux de notre santé, affirme Yara Abi Jaoudé, on mangeait quotidiennement des salades, mais on était frustrés car il y avait peu d’offres à Beyrouth. Alors, on a changé de domaine et on a ouvert la première branche de Salata en 2018 au centre-ville. » Le café-restaurant, centré sur la vente de salades composées, rencontre un succès rapide dans ce quartier à l’époque animé. En 2020, ils ouvrent une seconde branche, à Saifi Village. Ils partagent les locaux avec The Core, un studio de lagree fitness, et Sweatshop Beirut, un magasin de vêtements de sport, pour attirer une clientèle sportive. En parallèle, l’enseigne s’étend à l’international et ouvre deux branches de livraison à domicile à Dubaï et à Abou Dhabi. Cet été 2022 constitue un nouveau tournant, puisque Yara Abi Jaoudé et Georges Bandar ont ouvert un nouveau café-restaurant à Gemmayzé dans l’immeuble Pasteur. « C’est un quartier dynamique avec beaucoup de passage. C’était l’occasion de toucher une clientèle plus large. » Au total, 10 employés travaillent dans cette nouvelle branche de Salata. Les fondateurs de l’établissement n’ont pas précisé le montant investi pour ce projet, mais Yara Abi Jaoudé parle d’une « somme importante ».

Des mélanges originaux

Au menu du café-restaurant, la salade est star. Salata propose une douzaine de plats froids présentés comme des compositions équilibrées, « à la fois riches en nutriments et légers pour la ligne », assure Yara Abi Jaoudé. Le nombre de calories et la teneur en protéines, en glucides, en matières grasses et en fibres sont indiqués sur la carte. « Une des salades phares est la Nutty Chicken, qui comprend du poulet, des légumes croquants, des cacahuètes et une sauce au gingembre. On veut montrer que nos compositions ne sont pas que des assiettes de salade verte. Ce qui rend le goût des plats si particulier, ce sont les sauces. On propose des mélanges originaux avec le gingembre, le vinaigre balsamique, et une sauce à base de coriandre et de cumin. » Même si les plats sont sous l’influence d’une cuisine internationale, on note une touche libanaise avec une composition contenant des falafel et une salade à base de friké. L’établissement propose aussi des recettes sucrées constituées de graines de chia ou de bananes, et des jus de fruits frais ainsi que des smoothies. Le menu est aussi adapté pour l’hiver, car l’établissement propose trois compositions chaudes à base de nouilles, de citrouille ou de quinoa. Le ticket moyen se situe entre 200 000 et 400 000 livres libanaises pour les repas, et entre 60 000 et 100 000 livres pour les boissons.

Le concept de « healthy culture » de Salata ne se limite pas à la restauration. Pour ouvrir cette nouvelle branche, Yara Abi Jaoudé et Georges Bandar ont lancé une collaboration avec deux partenaires, une boutique d’accessoires de sport, Let’s Run Nation, et le studio de yoga-pilates Namat Beirut. Les trois projets se partagent le bâtiment et sont menés en coordination, mais ils sont gérés par des personnes différentes.

Ouvert sur l’extérieur avec une grande baie vitrée, l’espace dédié à Salata s’étend sur 150 mètres et peut accueillir 60 personnes avec une terrasse d’une dizaine de places. Décoré d’une multitude de plantes, l’intérieur aux tons blancs et pastel se veut à la fois moderne et confortable. Au fond du café-restaurant, la boutique Let’s Run Nation propose des baskets, des vêtements et divers accessoires de sport. Les deux enseignes évoluent dans un semi-espace ouvert et peuvent être séparées par une porte vitrée. Au premier étage, visible depuis le café-restaurant, on aperçoit les locaux de Namat Beirut.

« Il est important pour nous d’appréhender la “healthy culture’’ comme un tout. Ce n’est pas seulement une question de nourriture. C’est un style de vie global qu’on défend en mettant en avant des aliments sains et une activité sportive régulière. On souhaite fédérer des clients sportifs qui contrôlent leur alimentation. De plus, notre café-restaurant a un accès wifi avec de l’électricité en permanence. L’avantage, avec notre projet, c’est que les gens viennent travailler, déguster une bonne salade et puis, en voyant le studio de yoga-pilates et la boutique, ils auront peut-être envie de se mettre au sport. »


Cet article, réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services, n’a aucune vocation promotionnelle. Ce rendez-vous hebdomadaire sera consacré au secteur de la restauration et de l’hôtellerie qui continue, malgré tout, de se battre.

Depuis août dernier, la « healthy culture » a investi la rue Gouraud, l’artère commerçante de Gemmayzé, avec un nouveau café-restaurant. Anciens employés d’une banque, Yara Abi Jaoudé et Georges Bandar se sont lancés dans la restauration pour la première fois en 2018. « Nous étions des “health freaks’’, très soucieux de notre santé, affirme Yara...

commentaires (3)

Pour certains le Liban se limite à quelques kilomètres carrés. Étroitesse d'esprit ou nombrilisme? Un reportage sur les restaurants de foul w hommos hérités depuis plusieurs générations à Tripoli aurait bien plus de saveur. Sortez de votre cocon.

W. ABDUL RAHMAN

00 h 52, le 24 octobre 2022

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Commentaires (3)

  • Pour certains le Liban se limite à quelques kilomètres carrés. Étroitesse d'esprit ou nombrilisme? Un reportage sur les restaurants de foul w hommos hérités depuis plusieurs générations à Tripoli aurait bien plus de saveur. Sortez de votre cocon.

    W. ABDUL RAHMAN

    00 h 52, le 24 octobre 2022

  • OLJ un peu de pudeur

    Zampano

    21 h 43, le 23 octobre 2022

  • Encore un lieu branché pour les "dollarisés" de notre société à deux vitesses!

    Politiquement incorrect(e)

    16 h 10, le 22 octobre 2022

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