Le philosophe franco-libanais Paul Audi. Photo DR
Le philosophe franco-libanais Paul Audi figure dans la liste des auteurs sélectionnés pour le prix Femina dans la catégorie essai pour son opus intitulé Troublante identité (Stock). L’auteur prolixe (il possède à son actif une trentaine d’ouvrages) y explore la notion d’identité à travers la sienne puisqu’il s’exprime à la première personne du singulier. Un autoportrait philosophique incandescent puisque Audi prévient lui même le lecteur : « Toute personne qui prend sur elle d’ouvrir le dossier de l’identité doit s’attendre à s’y brûler les doigts. C’est un sujet des plus délicats, et des plus dangereux. » La sélection d’essais, qui comprend 12 ouvrages, compte entre autres le journaliste Guillaume Durand, le traducteur Olivier Mannoni et l’historienne Annette Wieviorka.
Par ailleurs, sept romans écrits par des femmes et trois par des hommes ont été retenus dans la deuxième sélection du prix Femina qui doit être remis le 7 novembre au musée Carnavalet à Paris. Cette deuxième sélection a vu l’élimination d’auteurs comme Christophe Ono-dit-Biot, Maud Simonnot ou encore la Belgo-Suisse Anne-Sophie Subilia.
Grégoire Bouillier et Brigitte Giraud sont dans cette liste et dans la deuxième sélection du prix Goncourt dévoilée également.
Le plus prestigieux des prix littéraires français a retenu quatre autrices et quatre auteurs. Les éditions Gallimard et Flammarion sont présentes avec chacune deux romans dans cette liste.
Parmi les ouvrages qui ont déjà marqué la rentrée littéraire, le Goncourt a retenu La Vie clandestine de Monica Sabolo, qui fait ressurgir des membres du groupe armé d’extrême gauche Action directe qui ont semé la mort et vivent libres.
À 24 ans, Nathan Devers est toujours en lice avec Les Liens artificiels, retenu également dans les sélections des prix Interallié et Renaudot. Le Mage du Kremlin, fiction réaliste sur la Russie parue en avril et signée Giuliano Da Empoli, concourt pour sa part aussi pour le prix Interallié.
La journaliste Pascale Robert-Diard, également en lice pour le Grand Prix du roman de l’Académie française avec un premier roman (La Petite menteuse), reste dans la course.
Parmi les auteurs qui n’ont pas passé la deuxième phase de sélection figurent le Franco-Libanais Sabyl Ghoussoub (Beyrouth-sur-Seine) et l’autrice du best-seller l’Élégance du hérisson, Muriel Barbery, qui publie cette année Une heure de ferveur.
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