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Société - Contestation

La députée Halimé Kaakour réclame la dissolution de la police du Parlement

La députée issue du mouvement de contestation Halimé Kaakour a promis hier d’œuvrer pour « dissoudre la police du Parlement », un organe directement affecté à la présidence de la Chambre, après que sa collègue Cynthia Zarazir a été violemment bousculée lors d’une manifestation près du Parlement, réuni pour voter le budget de l’année en cours. Sur les vidéos circulant dans les médias sur les tensions devant la Chambre, il n’était pas clair si Mme Zarazir s’est heurtée à des manifestants ou à la police du Parlement. « Nous allons faire face afin de faire dissoudre sur-le-champ la police du Parlement », a affirmé Mme Kaakour dans un tweet, dans lequel elle a également critiqué les « prérogatives élargies » de cet organe « lié au président du Parlement » Nabih Berry. Elle a également réclamé que la police « rende des comptes pour les crimes qu’elle a commis depuis le 17 octobre 2019 ». Mme Kaakour a encore estimé que la police du Parlement a profité de la présence de sa collègue députée à une manifestation de militaires à la retraite et d’activistes pour « concrétiser des menaces antérieures à l’encontre de Cynthia Zarazir ». Halimé Kaakour faisait là référence au soulèvement populaire contre la classe au pouvoir, lancé en octobre 2019, au cours duquel Cynthia Zarazir, qui n’avait pas encore été élue députée, s’était heurtée à la police à maintes reprises. La police du Parlement a été souvent pointée du doigt comme ayant été particulièrement impliquée dans la répression des manifestants. Halimé Kaakour a enfin déploré le fait que « la crise du système transforme les forces de sécurité en milices personnelles ».

La police du Parlement est une entité indépendante du reste des forces de l’ordre et fonctionne selon une structure et une hiérarchie non classiques. Constituée de 240 éléments, cette police est directement affectée à la présidence de la Chambre et a pour mission de sécuriser le périmètre du Parlement.

La députée issue du mouvement de contestation Halimé Kaakour a promis hier d’œuvrer pour « dissoudre la police du Parlement », un organe directement affecté à la présidence de la Chambre, après que sa collègue Cynthia Zarazir a été violemment bousculée lors d’une manifestation près du Parlement, réuni pour voter le budget de l’année en cours. Sur les vidéos...

commentaires (1)

Ce n’est pas la police du parlement, c’est la milice privée de Nabih Berri qui échappe à tout contrôle des autorités légales. Eux aussi ils sont armés car ils font partie de la résistance chargée de défendre le bâtiment du parlement des attaques de l’ennemi israélien qui rêve d’envahir ce bâtiment

Lecteur excédé par la censure

09 h 24, le 27 septembre 2022

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Commentaires (1)

  • Ce n’est pas la police du parlement, c’est la milice privée de Nabih Berri qui échappe à tout contrôle des autorités légales. Eux aussi ils sont armés car ils font partie de la résistance chargée de défendre le bâtiment du parlement des attaques de l’ennemi israélien qui rêve d’envahir ce bâtiment

    Lecteur excédé par la censure

    09 h 24, le 27 septembre 2022

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