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Dernières Infos - Présidentielle au Liban

Rifi à Meerab : L'opposition doit se mettre d'accord sur des candidats "d'ici la fin du mois"

Le chef des Forces Libanaises Samir Geagea (g) recevant le député Achraf Rifi à Meerab, le 8 septembre 2022. Photo ANI

Le compte à rebours est lancé pour le député Achraf Rifi et ses alliés : "Il faut se mettre d'accord d'ici la fin du mois sur un ensemble de candidats" présidentiables pour succéder à Michel Aoun, parmi lesquels sera ensuite choisi un seul nom, a affirmé jeudi le membre du bloc du Renouveau, à partir du siège des Forces libanaises (FL), alors que le Liban se trouve depuis le 1er septembre en période d'élection présidentielle. Ce sont les députés qui doivent élire un nouveau chef de l'État d'ici la fin du mandat de M. Aoun, le 31 octobre.

Qualifiant de "cruciale" la présidentielle, M. Rifi a appelé à ce que cette échéance soit abordée de manière unie par les "souverainistes, réformistes et forces du changement" qui devraient selon lui se "mettre d'accord sur un ensemble défini de candidats qui répondent aux critères nécessaires pour le sauvetage" du pays. Le député de Tripoli a fait ces déclarations en marge d'un entretien avec  Samir Geagea à Meerab. Dimanche dernier, le leader chrétien avait réuni plusieurs figures de proue de l'opposition à l'occasion d'une messe, à laquelle avaient participé nombre de députés, dont en plus de M. Rifi, Michel Moawad, Adib Abdel Massih et Fouad Makhzoumi. Dans son discours, M. Geagea avait appelé à "élire un président de sauvetage" face au camp soudé derrière le Hezbollah, notamment les aounistes.

Dans l'ensemble de candidats que M. Rifi évoque, "aucun ne doit être soumis au projet de l'autre camp ou faire partie de ceux qui croient à la logique de partage du gâteau ou qui sacrifient tout pour des intérêts personnels", a-t-il lancé. "Les noms évoqués doivent nous correspondre et être un facteur du sauvetage de la patrie, et il est nécessaire de se mettre d'accord sur ces candidats d'ici la fin du mois", a poursuivi l'ancien ministre de la Justice. Ce choix pourrait être fait "au plus tard au début du mois prochain, pour passer ensuite au choix d'un nom unique", a-t-il ajouté. "Nous nous mettrons d'accord sur un nom avec toutes les forces de souveraineté et de changement", a-t-il également souhaité, rejoignant ainsi la ligne du leader de Meerab qui veut fédérer toutes les forces d'opposition derrière un candidat.

En pleine crise économique, le Liban craint un vide politique total au niveau de l'Exécutif, sans président et avec un gouvernement démissionnaire.

Le compte à rebours est lancé pour le député Achraf Rifi et ses alliés : "Il faut se mettre d'accord d'ici la fin du mois sur un ensemble de candidats" présidentiables pour succéder à Michel Aoun, parmi lesquels sera ensuite choisi un seul nom, a affirmé jeudi le membre du bloc du Renouveau, à partir du siège des Forces libanaises (FL), alors que le Liban se trouve depuis le 1er...